Question Préliminaire Victor Hugo Romain Gary

l’Europe particulières qui unissent certains peuples à travers l’Atlantique. Les R.I.G. entendent maintenir le débat au niveau de la vie morale, intellectuelle et artistique, à l’exclusion des problèmes politiques comme tels ; cette exigence pose la question de la place qui doit revenir dans cette enquête à la méthode historique. Il est indubitable que la culture est en partie le produit d’une continuité de tradition qu’il appartient à l’histoire d’éclairer, et il sera sans doute nécessaire d’y recourir

paupières, lors des tempêtes de sable. - Ah d accord maman, répond le fils. Un peu plus tard, le petit dromadaire revient à la charge : - Dis maman, pourquoi est-ce que l'on a cette grosse bosse sur le dos ? La maman dromadaire, lassée de toutes ces questions, répond : - La bosse nous sert a stocker l eau, pour nos longues courses dans le désert. C est grâce à elle qu’ on peut se priver de boire pendant plusieurs dizaines de jours ! - D accord maman : si je comprends bien, on a des pieds très larges pour

de midi à 14 heures ? PAGE 12 (PHOTOPQR/« OUEST-FRANCE »/F. GIROU.) (MAXPPP/PHILIPPE TURPIN.) MARDI 25 JANVIER 2011 LE FAIT DU JOUR 03 la tourmente Extrait du rapport confidentiel de Sécafi de fin 2010. La crise en trois questions B ilan financier, rapport du commissaire aux comptes, étude du cabinet Sécafi… nous nous sommes appuyés sur ces différents documents avant de dresser le constat suivant : 1 DES DIRIGEANTS BIEN TRAITÉS Christian Saout : un logement de fonction…

toits, observant des silhouettes s'agitant dans des mansardes. Pour la première fois, surgit alors dans mon esprit la question qui m'obséderait si souvent par la suite : «Mais qu'est-ce que je fais donc ici ? » Oui, à cet instant, suspendu dans le ciel une fraction de temps, je compris que je n'avais rien compris. Qui suis-je ? D'où viens-je ? Où vais-je ? Éternelles questions. Chacun se les pose un jour. Moi, je me les posai en cet instant où je mourais. J'étais monté très haut. Je redescendis

avril-mai 2006, p. 30. 14 Bernard Crettaz. « Faire sortir la mort de son ghetto ». Le Nouvel Observateur, n° 62, avril-mai 2006, p. 67. 15 Lucia Boia. « Demain, les immortels ». Le Nouvel Observateur, n° 62, avril-mai 2006, p. 13. 16 Sur cette question, lire, Lucia Boia. Quand les centenaires seront jeunes. L’imaginaire de la longévité, de l’Antiquité à nos jours. Paris : Les Belles Lettres, 2006. 17 Damien Le Guay. « Nous ne savons plus mourir ! ». Le Nouvel Observateur, n° 62, avril-mai 2006

de Man à Londres ou dans la Résistance, il paraît légitime de contester le bien-fondé de cette confusion. Certes, Henri de Man accordait à la praxis une importance telle qu'il n'aurait pu concevoir qu'on examinât son système sans s'être posé la question préalable : « Sa vie prouve-t-elle en faveur de sa philosophie ? » (Cahiers de ma montagne, 1944). Sur ce point, nous sommes plus proches d'un autre socialiste d'origine belge, Colins, qui écrivait vers le milieu du siècle dernier : « Si, désormais