Quête Identitaire

détourné, l'espace est errance. Ce personnage est en quête d'un endroit qui lui procure harmonie et équilibre. Ayant perdu son identité par un coup de hasard (ou un coup de destin?), il essaie de reconstituer sa personnalité par une errance entre espace pluriel construit également à travers une énonciation révélatrice de cette errance. C'est comme reconstituer les morceaux d'un puzzle. Dans cette optique, l'espace n'a de sens que par rapport à sa quête, à sa recherche d'un objet-valeur: retrouver une

comme un professeur, ou un parent. Cette influence est d’autant plus qu’à l’adolescence, « les amis constituent le réseau le plus important après la famille, et représentent environ deux tiers de l’univers social des adolescents ». De plus, une quête identitaire caractérise l’adolescence et le groupe semble être le moyen d’affirmer son indépendance morale. Cela confirme l’idée que le groupe est un lieu fermé privilégié. Afin d’avoir une influence, une autorité plus forte, sur l’adolescent, la solution

restriction et de déclin. Elle détermine cinq phases principales de l’évolution biologique correspondant à des modes dominants de contrôle et d’orientation de la vie personnelle et sociale. Erikson (1968) perçoit le développement comme une longue quête de l’identité au cours de laquelle chaque personne doit accomplir, dans un ordre établi, des tâches qui se présentent toutes sous forme de dilemmes provoquant une crise. Chaque tâche est axée sur le développement d’une facette particulière de l’identité

le Web 2.0). Les médias sociaux permettant l’auto-expression (par le biais des blogs et du réseau social Twitter notamment) et les quêtes identitaires (par la prolifération de quiz identitaires notamment tels que « Quelle vedette rock êtes-vous ? »), l’être humain commencerait à s’hyperindividualiser. Le « je » primerait sur le « nous ». Ainsi, il serait en quête de son plus singulier. Il connaîtrait en détail chacun de ses traits de personnalité. Il se surdéterminerait donc. Mondoux utilise le terme

I. LA CRISE IDENTITAIRE A. DÉFINITION DE LA CRISE IDENTITAIRE CHEZ L’ADOLESCENT La crise identitaire (ou crise d’adolescence) est une période ou l’adolescent n’est plus un enfant, mais pas encore un adulte. Durant cette période, le corps subit des transformations sur tous les plans (physique, pulsionnel, social relationnel et cognitif. Par exemple : la réactivation des pulsions sexuelles ou encore l’arrivée de la pilosité chez les filles comme chez les garçons. Le corps révèle le sujet en

le monde économique, politique ou reli- gieux. Mais l’opinion est consciente de tels processus. Chacun cherche à s’en défendre, en même temps qu’il s’en culpabilise, individuellement ou collectivement. La deuxième remarque est liée à un paradoxe identitaire. D’un côté l’individu postmoderne attache de plus en plus d’importance à son identité personnelle, aux aspects subjectifs et privés de sa vie, au désir de se connaître lui-même et de développer la connaissance de ses désirs. Mais dans le même temps

Clément ROHEE Pierre- Antoine VINERIER Antoine SIMON-LECA MEMOIRE LES JEUNES, RAPPORT IDENTITAIRE ENTRE LA MUSIQUE ET LES VÊTEMENTS Le cas du Métal et du Reggae 2010/2011 Sociologie Le sujet de notre recherche est le fruit d'un travail de longue haleine qui a été parsemé de débats, d'hésitations, de beaucoup de brouillons, d'explications et d'incertitudes...Bref, il nous a fallu du temps pour arriver à quelque chose de concret et qui tenait la route pour la future mise en pratique

personne. En effet, à cet âge être, c’est paraître! L’adoption d’un look est liée à la quête de l’identité, il permet à l’ado d’exister, d’avoir un statut social et de libérer sa créativité. C’est aussi une manière de se démarquer de ses parents, en recherchant d’autres figures de référence parmi les copains ou ses stars préférées. Il s’agit d’une façon pour appartenir à un groupe: l’ado, en construction identitaire, a besoin d’être rassuré. Il cherche de communiquer à travers les fringues sa personnalité

L'APPARITION DU DEVELOPPEMENT PERSONNEL Cette première partie a pour but de mieux comprendre comment les pratiques de soi sont apparues dans l'entreprise. Avec l'instauration du « développement personnel », les organisations se mettent « en quête de flexibilité, de coordination souple et fiable, de qualité de service, misent sur la réintégration des ressentis et des émotions, le dialogue, l'ouverture intra- et iner-individuelle. » L'entreprise a ainsi pour objectif de développer l'individu

même si malheureusement pour une minorité de jeunes elles sont destructrices. Les conduites à risques s’inscrivent dans un cycle de quête de soi et d’expérimentation, auquel il faut prêter une grande attention pour ne pas le banaliser, ni le dramatiser. J’aborderai six points : 1 – Il faut accompagner les jeunes dans leur processus de construction identitaire et dans le processus d’apprentissage émotionnel 2 – Le problème est d’ordre existentiel et émotionnel, il n’est pas du registre des connaissances