Racine Britannicus Double Jeu

Jean Racine (1639 – 1699) Racine est l’un des dramaturges les plus marquants du 17ème siècle (avec Corneille et Molière). Il appartient au courant littéraire du classicisme. Il est ainsi la figure emblématique de la tragédie classique. Il connaît son premier grand succès avec Andromaque en 1667. Issu d’une famille modeste, très tôt orphelin. Il fait jouer La Thébaïde en 1664, puis Alexandre en 1665, mais c'est le succès de la tragédie d'Andromaque en 1667 qui assure sa réputation. Il donne ensuite

C La double énonciation • La situation d’énonciation est particulière : sur la scène, des personnages se parlent (premier niveau d’énonciation), mais ce n’est qu’un jeu dont le véritable destinataire est le spectateur (second niveau d’énonciation). • Une des premières conséquences est que le spectateur en sait plus que les personnages : il assiste à toute l’intrigue, alors que les personnages ne sont pas censés savoir ce qui se passe quand ils ne sont pas présents sur scène. • La double énonciation

commenter un texte théâtral ;  la notion de genre (tragédie et comédie) de • Distinguer celle de registre (comique et tragique).  groupement de textes comiques • Un  groupement de textes tragiques • Un  cursive : Jean Racine, • Lecture Britannicus (1669) Objet d’étude La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme Présentation de la séquence Présentation des objectifs Avant de commencer… quelques repères historiques Chapitre 1 Aspects de la comédie au XVIIe siècle

avant tout une prise d'otage pour des raisons politiques, car Néron veut neutraliser politiquement Britannicus. Situation de la scène : début de l'acte II. La tirade de Néron dans cette scène n'est pas un progrès dans l'action qui n'avait pas avancé dans l'acte I. Ce dernier prend des mesures politiques terroristes pour écarter Br, qui n'a rien fait de mal. On apprend au début de la scène le double jeu de Narcisse. Ensuite, Néron dit à Narcisse que « c'en est fait »v382, il est amoureux : Narcisse

• Apprendre à commenter un texte théâtral ; • Distinguer la notion de genre (tragédie et comédie) de celle de registre (comique et tragique). • Un groupement de textes comiques • Un groupement de textes tragiques • Lecture cursive : Jean Racine, Britannicus (1669) Objet d’étude La tragédie et la comédie au XVIIe siècle : le classicisme Présentation de la séquence Présentation des objectifs Avant de commencer… quelques repères historiques Chapitre 1 Aspects de la comédie au XVIIe siècle A. Sources

pouvoir absolu, le héros racinien éprouve à son détriment les limites de son autorité. Sa passion se heurte toujours à la résistance ou à l’indifférence de la personne aimée. Comme empereur, Néron peut tout - sauf conquérir le cœur de Junie [Britannicus). Prisonnière de Pyrrhus, Andromaque est sous la dépendance de son geôlier. Mais celui-ci l’aime et, de ce fait, tombe sous la dépendance de sa prisonnière. Aussi, déçu dans ses attentes, le héros racinien est-il désespéré. Ses premières paroles

du metteur en scène. Ainsi, Dom Juan de Molière fait l’objet d’incessantes interprétations. ➝ ➝ ➝ ➝ ACTEURS LECTEUR TEXTE ➝ ➝ ➝ REPRÉSENTATION ➝ ➝ REPRÉSENTATION ➝ SPECTATEUR REPRÉSENTATION ➝ ➝ CHOIX ET JEU DES ACTEURS ➝ MISE EN ESPACE ➝ DÉCORS Séquence 5-FR20 13 Texte théâtral et énonciation Quant aux paroles des personnages, c’est-à-dire au texte lui-même, il mime la réalité (on parle de mimésis) sous forme de monologue (un personnage

Racine est d’abord le rival de Corneille, celui qui va en quelque sorte prendre sa place sur la scène du théâtre français. Beaucoup de choses vont ê soulignées dans leur rapport pour les opposer : * Corneille = vertu romaine (Ms Nicomède c’est en Bithynie, Rodogune c’est en Syrie, Le Cid en Espagne médiévale, Médée en Grèce) * Racine = lyrisme de la poésie grecque (= Phèdre, Bajazet -> on est dans le mythe, ça n’a rien de grec) Méfions-nous des stéréotypes ! Britannicus = pièce qui

Style Auteurs célèbres 8. Quels sont les sentiments du spectateur / lecteur ? A / Il rit : registre ________________ Il y a cinq formes de comique : - Le comique de ____________ : réside dans le jeu de mot, les défauts de prononciation, les images amusantes, les double sens - Le comique de __________ : réside dans les grimaces, les mimiques, les coups de bâton, les chutes - Le comique de _____________ : réside dans l’exagération d’un défaut, des manières et des manies d’un personnage

scène de théâtre dans le théâtre Molière, Le Misanthrope, 1666 (page 146) Expression des sentiments – Scène de confrontation – Situation de connivence entre Alceste et le public auquel il a fait part de sa découverte du billet. Jean Racine, Britannicus, 1669 (page 148) Le récit – L’évocation de la violence et du meurtre Pierre de Marivaux, Les Acteurs de bonne foi, 1757 (page 150) Mise en abyme ou scène de théâtre dans le théâtre Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour