Racine Et Les Règles De Bienséance Et Vraisemblance

catharsis zIII. LES Caractéristiques DE LA TRAGéDIE CLASSIQUE Époque:Auteurs: Personnages:Thème:Dénouement: XVIIe siècle Jean Racine, Pierre CorneilleDe la mythologie, nobles, héroïques. Passions, démesure, fatalité…Le personnage ne peut rien face à la fatalité tragique. Le dénouement est malheureux. (souvent une mort)+ respect des regles classiques (3 unités, vraisemblance, bienséance)zIV. LES FONCTIONS DE LA Tragédie Le spectateur ressent «la pitié et la crainte» (Aristote)la crainte pour soi-même, la

structurale Définition La critique littéraire est une discipline qui s'intéresse aux genres littéraires et au tous les genres confondus. Il vise à imposer les règles prescrites pour aboutir à une belle œuvre littéraire. La tendance perspective est issue de la philosophie d'Aristote qui a écrit la Poétique, œuvre théorique où il impose des règles classiques, qui font l'objet de juger la qualité des productions des écrivains. Un chef-d’œuvre est l'œuvre qui respecte la perspective d'Aristote. La Poétique

Le classicisme Le contexte historique * 1661 et 1715 règne de Louis XIV * 1637 Le Cid de Corneille Débat sur les règles (Querelle du Cid) * Le baroque a été marginalisé par le classicisme 1. Louis XIV : Le Roi-Soleil * Le Soleil nous réchauffe * Un astre puissant, inaccessible * Il nous éclaire * Tout tourne autour de lui * Le roi permet la vie grâce à sa chaleur * Le roi éclaire la nation de ses lumières * Le roi est au centre du pays autour duquel

troupes existantesL'époque n'était plus aux fantaisies baroques mais au sérieux. On institua des règles qui s'appuient sur les principes de rigueur et d'harmonie propres au classicisme : Il s'agit de respecter les trois unités : de lieu (un seul décor), de temps (24 heures) et d'action (une seule intrigue) pour satisfaire aux deux règles de base : la vraisemblance (une histoire crédible) et la bienséance (rien de choquant). Le théâtre se place donc sous le signe de la raison avec des objectifs précis

« L’Art Poétique » de Nicolas Boileau, publié en 1674 L’ouvrage de Nicolas Boileau ne fut pas fondamental pour des auteurs comme Racine qui écrivit la plupart de ces pièces avant 1674. Ce texte offre l’avantage de résumer les règles classiques édictées avant 1660 par des théoriciens comme par exemple l’abbé d’AUBIGNAC. Pour les écritures du XVIIème siècle, la soumission aux règles et synonyme de soumission à la Raison dans un siècle marqué par le goût de l’ordre et de la rigueur. 1°) Le système énonciatif

Médée, 1635 Acte I, scène 1 : scène d’exposition Introduction : Lorsqu’en 1635, Corneille écrit Médée, on assiste à la naissance de ce qui deviendra la tragédie classique. Celle-ci trouvera son apothéose trois décennies plus tard avec Racine. Les règles Aristotéliciennes que Malherbes avaient remises au gout du jour au début du XVIIe vont connaître leurs heures de gloire avec Boileau. Dans Médée, Corneille s’en inspire, les respecte mais en s’accordant une certaine liberté. Le classicisme balbutiant

abordé des thèmes variés (la mort, la magie ou encore l’amour). Le classicisme est lui régit par des règles strictes car pour les auteurs classiques la technique utilisée est aussi importante que l’inspiration. Quelles sont donc ces règles? Tout d’abord la règle des trois unités (lieu, temps, action) puis les règles de vraisemblance et de bienséances : absence de mort, violence… (Andromaque de Racine) ces interdits ne doivent cependant pas empêcher à l’auteur de produire une œuvre qui reflète la réalité

l'ordre de la raison que par un véritable rationalisme qui inspirera plus tard les philosophes des Lumières. L'impression de naturel, il importe avant tout de ne pas choquer le lecteur. C'est pourquoi les règles de vraisemblance et de bienséance jouent un rôle majeur au XVIIe siècle. La vraisemblance correspond à ce qui peut paraître vrai. L'objectif n'est pas de représenter la vérité mais de respecter les cadres de ce que le public de l'époque considère comme possible. 15 - Nicolas Boileau, dit

siècles tels que Paul Valéry ou encore Albert Camus .Le théâtre classique répond à un ensemble de règles inspirées du théâtre antique. Les règles des trois unités, furent formulées explicitement pour la première fois par l'abbé d'Aubignac. Régentant une bonne part du langage théâtral de l'époque, elles sont caractéristiques de ce qu'on appela plus tard le théâtre classique , ainsi que la règle de bienséance qui oblige à ne représenter sur scène que ce qui ne choquera pas le public. Les points les plus

générations d’auteurs . La Fontaine, Pascal, Mme de Sévigné, Bossuet, Molière . Mme de Lafayette, Boileau, Racine, Fénelon, La Bruyère - Les principes et règles essentiels en sont : . le respect et l’imitation des Anciens (maîtres à suivre tout en les renouvelant) . le culte de la nature : « rien n’est plus beau que le vrai » (Boileau) ; enseignements de la nature : vérité et vraisemblance . le règne de la raison comme faculté permettant de distinguer le vrai du faux et de soumettre les passions