Racine Respecte Les Règles La Bienséance Et La Vraisemblance

auprès du public mondain des salons qu'ils fréquentent. Les canons littéraires sont définis aussi dans des ouvrages non théoriques, œuvres littéraires, ou préfaces les justifiant, comme chez Molière . L'enseignement des doctes est fondé sur le respect de modèles grecs et latins. Leurs œuvres sont considérées comme des exemples à imiter (exemple : les fables d'Esope et de Phèdre imitées par La Fontaine). La longévité des œuvres antiques explique la considération dont elles font l'objet. En effet

fin du XVIIe siècle dans la littérature, l'essentiel du XVIIIe siècle dans la musique. Le Classicisme institue des règles. Arts plastiques: il produit une esthétique. L'observation de la Nature, le goût des compositions équilibrées sont les fondements du Classicisme. En littérature; prime la pureté : pureté morale dans la recherche de la clarté et de la raison. Au théâtre: règles des « trois unités » (temps, lieu, action). Dans la musique: le Classicisme est codifié par l'harmonie ; il détermine

La dramaturgie classique 1. Les origines de la doctrine Les théoriciens et les écrivains du temps entreprirent d'élaborer une doctrine esthétique cohérente et solide, d'édicter des règles, de formuler des « arts poétiques » qui aideraient à créer les œuvres et les chefs-d'œuvre. Pour ce faire ils se tournèrent vers des modèles étrangers. Les critiques, humanistes encore et volontiers italianisants, du règne de Louis XIII lurent et relurent Aristote et ses commentateurs modernes de la Renaissance

hypnotisé par l’absolu et la vérité. Il doit y avoir une autorité de la raison, de l’ordre, et des règles qui en découlent, c'est-à-dire le respect de la vraisemblance et des bienséances ; souci d’éternel et d’universel et la règles des trois unités. - La vraisemblance (théâtre) : on ne joue que ce que l’on peut croire et on ne fait pas n’importe quoi sur scène. - La bienséance : elle consiste à respecter des normes de conduites. Ex : pas de scènes vulgaires

XVIIème siècle Le Théâtre classique au 17e siècles en France -Le XVIIème siècle français est le siècle du théâtre ce qui est illustré par trois noms célèbres : Corneille et Racine qui se sont consacrés à la tragédie, et Molière qui s’est consacré à la comédie. I/La tragédie :La tragédie est soumise à des règles assez strictes.Les trois unités :- l’unité d’action : l’intérêt doit être concentré sur un seul fait ou sur une seule crise morale.- l’unité de lieu : un seul lieu donc un seul décor

La tragédie classique La période où Racine produit de nombreuses pièces de théâtre, correspond au règne de Louis XIV. C'est à cette époque qu'est né le classicisme. Ce mouvement concernait la peinture, la musique mais aussi le théâtre. De cette manière, la tragédie de Racine est considérée comme classique, de nombreuses règles l'encadrent. Le but premier de la tragédie est selon Aristote de provoquer «crainte et pitié». Ce dernier présente également la tragédie comme une fonction morale appelé

littéraire du XVIIe siècle, pourrait être qualifié de terreau propice au développement des différentes règles classiques. C'est effectivement durant cette période que les auteurs, appartenant à ce mouvement littéraire, cherchaient à imiter l'Antiquité. Ainsi les règles du théâtre classique s'inspirent largement du théâtre antique écrit par le célèbre philosophe Aristote. Au XVIIe siècle, le respect de ces règles était source de succès. Cependant, de nos jours, en est-il toujours le cas ? En quoi tient le

moyen de la terreur et de la pitié qu’elle suscite. Les théories d’Aristote fonderont les règles de la tragédie classique telle qu’elle sera pratiquée en France au XVIIe siècle. Le genre tragique survit à Rome où Sénèque (Ie siècle après Jésus-Christ) reprend les mythes grecs comme celui de Médée. Au XVIIe siècle, en France, la tragédie s’inspire des mythes et des théories des Anciens. Corneille et Racine donnent leurs chefs d’œuvre. Le genre tragique en tant que tel tend à disparaître par la suite

terme de classicisme (Stendhal, Racine et Shakespeare, 1823-1825 ; Victor Hugo, préface de Cromwell, 1827). L’institution scolaire fait ensuite du classicisme un mythe national, un moment de perfection de la langue et de la littérature. Ce processus aboutit à un modèle de rationalisme et de précision dans l’analyse psychologique, mais également à un modèle dans la maîtrise des moyens et dans l’effacement du « moi ». C’est un exemple de stylisation, de respect des règles et d’alliance entre l’esthétique

qui est alors rigoureusement organisé autour des grandes règles suivantes : -La séparation des genres : Deux grands s’opposent La tragédie et La comédie. -La formulation des règles propres à chaque genre. -L’écriture en vers : Le théâtre classique utilise l’alexandrin. -Le respect de la vraisemblance et de la bienséance : la vraisemblance désigne ce que la raison peut accepter comme vrai, comme possible ;la bienséance exige le respect et la pudeur. 1/La règle des trois unités Elle est