Racine Respecte T Il Les Règles De Boileau

plus saine partie des auteurs du temps » (Vaugelas). Le lien étroit entre littérature et morale est un autre pôle important de l’écriture classique. La seule règle valable est de plaire, mais pour ce faire la doctrine impose un certain nombre de règles (qui seront exposées plus loin), et refuse certains artifices (pas de merveilleux invraisemblable, pas de confusion de style ou d’hyperboles). Une des idées centrale de cette littérature est celle de la grâce : la beauté se trouve dans le mouvement

Jean Racine Phèdre Édition présentée, établie et annotée par Christian Delmas et Georges Forestier Collection "Folio". Série "Théâtre"; 23 Gallimard, 1998 Copyright: 1995 ISBN 2-07-038763-1 Transcription en braille intégral: Bibliothèque Braille Romande, Genève octobre 2000 Notes Phèdre 1. Le titre de l'édition originale (1677) est Phèdre et Hippolyte (titre inchangé dans les impressions de 1678 et de 1680). Voir la préface, p. 22. 2. C'était déjà le cas de la tragédie précédente

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de pensé et qui en philo prépare l’avènement de la Raison tant dis qu’on médite beaucoup aussi sur l’œuvre d’Aristote. C’est un siècle pendant lequel se font remarqué les théoriciens (de la poésie, du théâtre s’inspire de son œuvre et formule des règles auxquels les écrivains doivent se soumettre. Pour autant il n’empêche pas l’attachement aux libertés avec pour commencer l’agitation des Grands. L’attachement aux libertés L’agitation des Grands Tout n’est pas comprimé, réglementé dans

citation issue de L’art poétique, de Boileau (chant 3, vers 45­46):  “​ Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli  Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli.”​   On peut aussi citer les représentations des pièces de Shakespeare, dont les rôles féminins  étaient tenus par des hommes n’ayant pas mué, les conventions de l’époque bannissant la  présence de femmes sur les planches.  Également, la règle de bienséance qui interdisait la mise en scène de combats, de rapports  sexuels et de morts. Dans ​ Phèdre ​ de Racine, la mort d’Hippolyte est racontée par le 

dialectaux et on enrichie le style avec des figures de rhétorique. * L’imitation des anciens : on se nourrit des œuvres antiques pour renouveler l’inspiration. * Un nouvel art poétique : retour des grands genres de l’Antiquité de nouvelles règles métriques. * Une autre vision du poète : la poésie est un art sacrée et le poète doit être inspiré d’une «  flamme divine » pour réussir son œuvre. Pierre Ronsard écrit « les amours » et « Sonnets » pour Hélène », la contrainte formelle magnifie

le possible (ce qui pourrait avoir lieu) - la notion de possible est délimitée par le vraisemblable et le nécessaire - le vraisemblable procède de l'expérience commune= correspond à l'horizon d'attente des spectateurs= opinion commune (doxa) - Boileau ce « vrai qui peut quelquefois n'être pas vraisemblable » - le possible, dit Aristote, est « persuasif », c’est un pourquoi devra être exclu l'irrationnel (doit rester du domaine du récit, doit être relaté). Ex : « on dit qu'on a vue même en ce

licencieuses sur la scène, condamnant ce genre dramatique. Pierre Corneille, après avoir donné des comédies (L'Illusion comique) & une pièce épique d'inspiration espagnole : Le Cid, fonde la tragédie classique française avec Horace & Cinna. Jean Racine porte ensuite la tragédie à sa perfection. Molière illumine, quant à lui, la scène comique de son génie & hisse la comédie à un niveau de respectabilité comparable à celui de la tragédie, genre noble par excellence. 4. Le XVIIIème siècle

place une politique de gloire axée sur la propagation des beaux-arts qui s'inspire de l'Antiquité. Le Roi s'entoure des meilleurs artistes de l'époque, dont Racine et Molière qui doivent fournir, parfois très rapidement, des éloges du roi ou des divertissements pour la cour. Nicolas Boileau, dans son Art poétique (1674), veut établir des règles d'écriture pour le théâtre qui se réfèrent à celles qu'avait déjà énoncé Aristote dans sa Poétique. D'après ce philosophe grec du IIème siècle avant Jésus-Christ

en réalité, s'étend jusqu'au siècle suivant. Le Classicisme est un courant regroupant l'ensemble des ouvrages s’inspirant voir imitant les chef-d’œuvre d'Antiquité gréco-latine des Anciens. Ainsi, les grands auteurs de l'époque, tel Corneille, Racine, Molière, La Fontaine s'inspirent des Grecs, Ésope, Euripide, et des Latins, Plaute, Virgile. Cependant, les « imitateurs » gardent dans leurs œuvres une part de l'écriture de leur époque, ce qui leur permet de ne pas réécrire les textes des Anciens