Racine Respecte T Il Les Règles De Boileau

ou mode, c'était une sorte de tradition de famille retrouvée. Mais le jour arriva où cette nouvelle littérature classique devint un joug pour la plupart des nations de l'Europe. Formé sur les modèles antiques, mais bien plus encore sur certaines règles empruntées ou que l'on croyait empruntées à l'Antiquité, elle se prit peu à peu pour un type de perfection qui devait être immuable. Or, l'immobilité répugne à la nature humaine, et particulièrement à la littérature, miroir d'idées en perpétuel changement

de Louis XIV qui a imposé la monarchie absolue au royaume. Le xviie siècle est un siècle majeur pour la langue et la littérature françaises en particulier pour les œuvres du théâtre classique avec les comédies de Molière et lestragédies de Corneille et Racine. C’est un mouvement qui dominera l’Europe du xviie siècle. Peu agressif en France, il se développe sous l’influence avant tout de l’Italie et représente souvent la tendance principale des années 1598 - 1630. Il est attaché à une conception d’un

faste pour le théâtre et le genre comique en particulier : la fin des guerres de religion, le renouveau de la création, une plus grande liberté sociale et politique laissent libre cours à un théâtre relativement varié, avec en tout cas très peu de règles, et une place importante donné au théâtre de foire, itinérant  dans lequel Molière s’illustrera. Deux genres sont alors privilégiés : la pastorale (ou la tragi-comédie) et la farce, au détriment de la tragédie et la comédie telles que la proposaient

respectable. À cette force qui protège la paix s’ajoute la justice, « ses justes faveurs aux mérites donnés » (v. 11), qui sait reconnaître et encourager les vraies valeurs et favorise le progrès. La troisième vertu dont il doit faire preuve est le respect du dieu de ses ancêtres, « la foi de ses aïeux » (v. 13). Si le nom du roi inspire la terreur à ses sujets, le nom de Dieu est craint (et aimé) du roi. Si le roi déploie « sa puissance » (v. 16), il relève de ce que Pascal appelle l’ordre de la chair

du récit, c’est une parodie du coup de foudre amoureux car Aurélien, personnage éponyme, trouve Bérénice très laide lors de leur première rencontre. Il éprouve un sentiment vague, général, d’incompréhension à son égard. Elle lui rappelle un vers de Racine qu’il ne trouvait pas beau non plus mais qui l’avait hanté pendant la guerre. Il n’y a aucune description physique des deux personnages, pas de lieux, de détails ni de marques temporelles, de datation absolue permettant de situer le récit. TEXTE

théâtral appelé tragi-comédie: ce genre de pièces n'était pas un mélange de tragique et de comique, mais une tragédie à fin heureuse. ll avait donc paru nécessaire de créer un mot différent pour désigner ce genre hybride. Et pourtant, Corneille et Racine oseront, sur ce point, contredire Aristote et l'opinion traditionnelle. En effet, si la fin catastrophique était une condition absolue, une pièce telle que Cinna ne pourrait être classée comme tragédie. Dans cette pièce, Corneille s'inspire d'un épisode

des arts et de la vie intellectuelle, puis la manifestation de cet essor. I-LES FACTEURS DU DEVELOPPEMENT DES ARTS ET DE LA VIE INTELLECTUELLE AU GRAND SIECLE 1-La naissance des salons L’art se définissant comme étant un ensemble de règles intéressant une profession, celui-ci se développe avec la naissance des salons qui sont un lieu de rencontre entre artistes et littéraires. Ce sont des réunions périodiques de « beaux-esprits » qui se tiennent au domicile d’une dame de bonne société

appétit, messieurs – ô ministres intègres ! » jusqu'à « Babel est dans Madrid. » L.A. n°4 (Acte IV, scène 2) : Don César ou l'intermède burlesque L.A. n°5 (Acte V, scène 4) : le dénouement. Documents complémentaires : Art poétique, Nicolas Boileau : les règles de la tragédie classique Extraits de la préface de Cromwell, Victor Hugo, 1827 Mise en scène de Jacques Weber (2002) adaptée pour la télévision Document sur le travail du scénographe autour des costumes et du décor (extrait du dossier de presse

Renaissance 1) 1ère moitié du XVIème Les Grands Rhétoriqueurs sont les premiers poètes de l’âge moderne : Par l’attention portée au maniement de la langue et aux effets rythmiques Et parce qu’ils considéraient la poésie comme un art imposant des règles rigoureuses mais fécondes Cependant, cette poésie garde les marques du Moyen-Âge par : Ses structures répétitives Son recours fasciné à l’abondance et à l’excès verbal La nouveauté vient avec Marot (introduction du sonnet, en France ; et cela

un monde courtois. c) Valeurs essentielles : la prouesse. La courtoisie et le culte de la dame. d) Roman arthurien (Chrétien de Troyes) : prouesse et amour ans un cadre courtois. COURS 5 La courtoisie Étymologie : a) Cours (honnête, gracieux, respect de la morale). Implique un art d’aimer (savoir-vivre codé) a) Le rude chevalier fait place à un certain raffinement. Être courtois, c’est donc a) Connaître les bonnes manières. b) Être habile à la chasse et à la guerre. c) Maîtriser le goût du luxe