Rafle du Vélodrome d'Hiver

commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l'autorité de fait dite « gouvernement de Vichy » (Journée de la déportation). 16 juillet 1994 : inauguration du monument commémoratif élevé à l'emplacement du Vélodrome d'hiver à Paris et rappelant le souvenir de la « rafle du Vel'd'hiv » de 1942 2) L'État reconnaît son implication et s’engage dans une politique mémorielle 1990, la loi Gayssot a créé le délit de « négation des crimes contre l'humanité », puni par de lourdes amendes voire

faut être clair ». Devoir 8 – HG00-13 43 Extraits de la conférence de presse donnée par le président de la République, François Mitterrand, le 14 juillet 1992, deux jours avant la cérémonie de commémoration du cinquantenaire de la rafle du Vel d’hiv, première célébration officielle de l’événement. Document n° 2 : La responsabilité de la France dans la déportation des Juifs selon François Hollande. « Nous sommes rassemblés ce matin pour rappeler l’horreur d’un crime, exprimer le chagrin

Klauss Barbie (1983) De plus, la loi Gayssot (30 juin 1990) condamne tout propos négationniste - ainsi, Le Pen et Faurisson sont condamnés pour diffamation publique. Le décret du 3 février fait du 16 juillet - date anniversaire de la rafle du vel d'hiv (vélodrome d'hiver) - la journée nationale de commémoration des « persécutions racistes et antisémites ». En 1995, le président de la république, Jacques Chirac, reconnaît « la responsabilité de l'Etat français » dans le génocide, qu'il qualifie de «

français successifs se refusent de reconnaître officiellement la responsabilité de l’Etat dans la déportation. - 16 juillet 1992 : le président Mitterrand est le premier chef d’Etat à assister à une commémoration qui vise à se rappeler de la rafle du Vélodrome d’Hiver (16-17 juillet 1942) cependant il refuse de reconnaître la responsabilité de l’Etat dans la collaboration. Cette même année éclate un scandale sur le passé vichyste de Mitterrand qui aurait servi Pétain dans sa jeunesse avant de renter dans

accords Bousquet-Oberg, du nom du chef de la police française et du représentant en France de la police allemande. Les Allemands peuvent compter sur la police française pour rafler les Juifs étrangers, du moins jusqu'à la fin 1942. 3-Rafle du Vélodrome d'Hiver Du décret signé par le maréchal Pétain le 4 octobre 1940, autorisant l'internement dans des camps spéciaux des « ressortissants étrangers de race juive », jusqu'à la circulaire du 13 juillet 1942, véritable « plan de guerre » du préfet

régime de Vichy a établi de sa propre initiative en 1940 un « statut des Juifs » s’inspirant des lois de Nuremberg. Et à partir de 1942, c’est la police française qui procède aux arrestations, comme la rafle du Vél’d’Hiv à Paris où 13 000 Juifs sont arrêtés et parqués au Vélodrome d’Hiver et dans des camps de transit gardés par la police française. L’existence des camps d’extermination était connue des Alliés depuis 1942 et un avion photographie même Auschwitz en 1944. Mais l’ordre

menée par des milliers de policiers et de gendarmes français en collaboration avec la Gestapo et les SS. Entre le 16 et 17 juillet 1942, 13 000 Juifs sont arrêtés et regroupés dans le Vélodrome d’Hiver, avant de finir leur route dans le camp de concentration de Drancy. Six semaines plus tard, une vaste rafle de Juifs est organisée dans toute la zone libre. 7000 personnes sont arrêtées et transférées à Drancy. Au total, Vichy a déporté 80 000 Juifs. Si les trois quart des juifs de France ont

provisoire, l'État français mais une autorité de fait, expression utilisée dans tous les textes législatifs faisant allusion aux lois de Vichy, jusqu'aux années 1990. Il a fallu attendre le 16 juillet 1995, à l'occasion de l'anniversaire de la rafle du Vélodrome d'Hiver, pour que Jacques Chirac, président de la République française à l'époque, reconnaisse officiellement « la faute collective » de la France et déclare : « ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé

Narrateur : enfant auxquel la mère raconte ses souvernirs de la vie familiale : qu’est-ce qui leur est arrivé sous l’Occupation allemande ? – L’enfant, avec des figurines découpées dans un catalogue DAMARD joue les scènes que la mère lui raconte.(Rafle du Vélodrôme d’Hiver) 9 Disparition d’un balayeur 88-99 (humour , ironie : un immigré fait le travail de balayage dans l l’Hôtel EXCELSIOR , il n’est pas vu que par le numéro d’enregistrement de sa machine à balayer : no.4001 de la Compagnie S.A.P. – Un jour

déportations, ghetto de Varsovie • La première rafle a eu lieu à Paris au printemps 1941. Elle était clandestine et anonyme, et concernait principalement des Juifs étrangers. En effet, le 14 mai, des hommes juifs reçoivent des « billet verts » pour « examen de situation ». Mais en réalité, c’était un piège qui fut en fait une arrestation. 3747 hommes ont été arrêtés et internés dans les camps d’internement de Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Une autre rafle a eu lieu le 12 décembre 1941. Elle concernait