Rastignac Vautrin

de Balzac, le père Goriot. 1834 Balzac n’aime que les personnages qui ont un destin. L’être balzacien par excellence est celui de l’excès. Tous ceux auxquels l’auteur s’est visiblement attaché sont des révoltés, des hors-la-loi (Vautrin), ou humains (Eugène de Rastignac) qui traversent avec violence les étages de la hiérarchie. La création du personnage balzacien se fait en trois étapes. D’abord, Balzac part de gens connus ou de personnages livresques, puis il change tout et enrichit le portrait

culture personnelle (lecture, art, connaissances théoriques…) • VARIER la nature des exemples Certains personnages de roman peuvent apparaître comme « singuliers » par leur exception morale Exemple: - Nemours « valeur incomparable » (corpus) - Vautrin dans Le Père Goriot de Balzac: absence de conscience morale (cours) - Mme de Merteuil dans Les Liaisons dangereuses de Laclos, libertine sans scrupules (lecture perso) 4.Elaborer le plan Distinguer différents types de sujets et choisir un plan adapté

personnages de chaque extrait laissent voir un certain indéniable charisme. En effet, Vautrin dans Le Père Goriot, s’adresse à plus jeune que lui, ce qui donne l’image d’un homme plus expérimenté, plus sage. L’apostrophe initiale, « mon petit » adressée à Rastignac est un exemple. Dans une longue réplique , la longueur d'une réplique est une marque du charisme, d’une forme de monopolisation de la parole, Vautrin montre sa perspicacité « J’ai bien réfléchi », « Supposez que », et révèle sa supériorité

PORTRAIT DE VAUTRIN PERE GORIOT de Honoré de Balzac L’enjeu du texte Quand il présenteun personnage, le narrateur veut créer un effet de réalité en imposant une physionomie. Dans le cas de Vautrin, le personnage est déguisésous une fausse identité . Il faut décrire la seule apparence et en même temps livrer des indices qui préparent le dévoilementà venir. Onss’interrogera donc sur lle réalisme et sur sa dimension énigmatique. Trois angles d’observation: le physique, personnalité, occupations

à tenir pour rester fidèle à son mari, à ses valeurs.Le père Goriot, Balzac19ème s.(Le discours de Vautrin à Rastignac)- Vautrin rejette le métier d’avocat, puis l’idée de mariage pour s’enrichir- Il demande à Rastignac de faire un choix après avoir écarté habilement deux solutions sociales présentées comme habituelles et conformes aux « conventions humaines ».- Vautrin essaye de convaincre Rastignac d’envisager deux solutions plus marginales : le « génie » et la « corruption ».« La corruption est

Stendal) Extrait : Situé dans la 2em partie du roman, Rastignac, un jeune homme ambitieux fait connaissance du père Goriot dans la pension ou il hébergé + apparition de Vautrin, un ancien condamné aux travaux forcé. PB : Par quels procédés le personnage de Vautrin fait –il réfléchir sur l’argent et la réussite ? I°) LE DISCOUR PERSUASIF D’UN HOMME AMBITIEUX : A°) Une situation d’enseignement : Vautrin (ancien bagnard) est cô un prof => Rastignac son élève, un jeune noble ambitieux. Il donne son expérience

de Rastignac : « vous y avez flairé le luxe […] vous y avez flairé la Parisienne. » Le narrateur, toujours à travers cet autre personnage, Vautrin, associe alors ce désir de réussite du personnage à une vie frauduleuse et malhonnête. Il compare Eugène à tous ces jeunes gens, désirant la même chose que lui, qui ne cessent de s'adonner à des « manigances infernales ». Le narrateur associe alors le désir de réussite du personnage à un pacte avec l'enfer, avec le diable car comme l'expose Vautrin, il

Dm du père Goriot 1. Le lecteur détient plusieurs informations sur Eugène de Rastignac, l’un des personnages du Père Goriot. On sait que Eugène vient d’une famille noble de la Charente qui cultive la vigne mais dont les revenus sont modestes : «  sa tournure, ses manières, sa pose dénotaient le fils d’une famille noble » (page ). Il a deux frères dont on parle peu dans le roman et deux sœurs (p48) qui s’appellent Laura et Agathe. Elles sont très attachées à leur frère. De même, sa mère est très

personnages : la maison, surtout les deux pièces au rez-de-chaussée, puis madame Vauquer, Michonneau, Poiret, Couture avec Victorine, enfin Vautrin, sans oublier les domestiques, Christophe et la grosse Sylvie. Le lecteur connaît maintenant le cadre et chacun des habitants.Rastignac déjà été nommé et son portrait physique esquissé (pages 36-37) : « Eugène de Rastignac avait un visage tout méridional, le teint blanc, des cheveux noirs, des yeux bleus ». Les traits remarquables de cette esquisse préliminaire

ascendante celle-là, celle d’Eugène de Rastignac, étudiant idéaliste venu de sa province porter à Paris ses ambitions d’ascension sociale. La fréquentation du monde, le spectacle de ses tentations et de ses corruptions font bientôt l’éducation du jeune homme dont toutes les initiatrices sont abandonnées par leurs amants. Rastignac perd ses illusions et gagne une maîtresse, Delphine, la fille de Goriot. S’il ne va pas jusqu’à accepter les offres inquiétantes de Vautrin, un ancien forçat dont la « protection »