Rationalisation Du Parlement

Républiques, la France a connu une dérive du régime parlementaire, qui s’est caractérisée par une concentration du pouvoir entre les mains du Parlement : bien que ces les textes constitutionnels les ait conçus à l’origine comme des régimes parlementaires équilibrés, la pratique les a fait évoluer vers le régime d’assemblée. La toute puissance du Parlement entre 1875 et 1958 a conduit à un phénomène d’instabilité gouvernementale quasi-permanente. L’expression « parlementarisme à la française

République, premier ministre et présidents des assemblées) peuvent saisir le nouveau conseil constitutionnel . Dans son discours du 27 aout 1958, Michel Debré expliquera ce choix par « la volonté de subordonner la loi, c'est à dire la décision du Parlement, à la règle supérieure édictée par la Constitution... ». Remettre en cause la conformité de la loi, n'est donc pas à cette époque du ressort du citoyen, cette capacité restant dans les mains du pouvoir politique. Différentes évolutions majeures

comme un phénomène qui confère au président des pouvoirs constitués forts au détriment du pouvoir législatif et du Gouvernement. Après un échec de rationalisation parlementaire durant la Quatrième République, les rédacteurs de la Constitution de 1958 ont eu la volonté de consacrer cette rationalisation en repensant les mécanismes juridiques de rationalisation et surtout en les adaptant à la personne de Charles de Gaulle. Ainsi, la Cinquième République a été conçue en tirant des leçons de la Quatrième

la ratification par le corps électoral le 13 octobre d'un projet modifié. On aboutit à un parlementarisme moniste rationalisé qui entrera cependant en crise lui aussi. B le parlementarisme rationalisé de la IVème République Cette idée de rationalisation du parlementarisme n'est ni nouvelle, ni propre à la France. D'une part, on la retrouve exprimée par de nombreux hommes politiques sous la IIIème République (Cf. Tardieu, Blum...). D'autre part, d'autres pays comme la R.F.A., l'Italie tenteront

déclin du parlement sous la Vème République ? Le Parlement est l’organe législatif par excellence ; il est généralement composé de deux assemblées qui prennent le nom, sous la Vème République de Sénat et Assemblée Nationale. La France s’inscrit dans une longue tradition parlementaire et pourtant la constitution de la Vème République va à l’encontre de cette tradition pour venir bouleverser l’ordre établi. En effet, on constate d’emblée une volonté de limiter les pouvoirs du Parlement par le simple

d’abord, la Vème République est le régime en place en France depuis 1958, elle est régie par la Constitution du 4 octobre 1958 et est basée sur un bicamérisme inégalitaire. Le bicamérisme est un système politique basé sur un pouvoir législatif, le Parlement, constitué de deux assemblées dont les membres sont désignés selon des modes différents.  On distingue le Sénat et l’Assemblée nationale En France, dans le cadre de la Constitution de la Ve République l'Assemblée nationale, ou chambre des députés

la IVème République ? La constitution de l'an III du Directoire a permis de mettre un parlement avec un système bicaméral. Mais, au fil des années, ce parlement a subi beaucoup de transformations. C'est dans ce sens que notre sujet intitulé ''le bicamérisme de la Vème République s'apparente-t-il avec celui de la IVème République ?'' Le bicamérisme est un système constitutionnel dans lequel le parlement est composé de deux chambres dont une chambre haute et une chambre basse. Depuis 1795, à

pour venir bouleverser l’ordre établi. En effet, on constate d’emblée une volonté de limiter les pouvoirs du Parlement par le simple fait de l’évoquer « après » le Président de la République et le Gouvernement ; c’est seulement au titre III de la constitution que le Parlement fait son apparition. Cette première remarque donne le ton puisque sous la IIIème et la IVème république le Parlement était le premier des trois pouvoirs à être énoncé. Sous la IIIème et la IVème République, le régime parlementaire

basé sur la séparation et l’équilibre des pouvoirs dans lequel le gouvernement est responsable devant le Parlement, à la différence que ces institutions apparaissent tout de même rationalisées. On parle alors de parlementarisme rationalisé qui correspond à l’ensemble des techniques et des dispositions prises par le constituant, afin d’éviter une instabilité du régime, en encadrant le Parlement et en donnant plus de pouvoir et de liberté au gouvernement. Cela permet notamment d’éviter toute dérive

« Un Parlement accablé de textes et courant en désordre vers la multiplication des interventions de détail, mais un Gouvernement traitant sans intervention parlementaire des plus graves problèmes nationaux ». Ce constat émis par Michel Debré lors de son discours devant le Conseil d’Etat le 27 août 1958 témoigne de la difficulté des institutions à fonctionner ainsi que d’une nécessité de réformer celles-ci. C’est dans cet objectif qu’a été rédigée la Constitution du 4 octobre 1958, reposant notamment