Ray Bradbury Fahrenheit 451

La culture générale en première année ECE ECS ECT Ouvrages à commander et lire obligatoirement avant la Rentrée Qu’est-ce que la culture ? - Amélie Nothomb Stupeur et tremblements édition Lgf collection Livredepoche, numéro 15071 - Ray Bradbury Fahrenheit 451 édition Gallimard, collection folio Science-Fiction, numéro 3 4,50 euros 5 euros - Hannah Arendt Condition de l’homme moderne édition Pocket collection Agora n°24 8 euros Thème 1 L'héritage de la pensée grecque et latine

grande visière opaque. Assis entre deux chaises, sur son tabouret à la librairie ou à la taverne, il n’ose bouger au risque de tomber… voire voler. La taverne où viennent biberonner les gens est comme les losanges dispensateurs de sommeil (Fahrenheit 451, Bradbury), ou le soma (Le meilleur des mondes, Huxley). Elle témoigne davantage d’une société de la diversion que du réel divertissement. «En apparence, nulle pression extérieure ne s’exerce donc sur moi.» Chez Trefflé a comme avantage de n’être pas

se cache des caractères et des défauts humains. C’est grâce à cette mise en abîme de l’histoire, que l’auteur capte l’attention du lecteur et peut dénoncer implicitement les injustices de la société. II/ Une intention didactique Dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury il est expliqué qu’un livre lu par obligation n’aura aucun effet sur le lecteur car celui-ci ne comprendra pas et ne retiendra pas l’enseignement moral, philosophique ou politique de ce dernier. Or, c’est très important. L’intérêt du lecteur

de dire non. Toutefois en ce qui concerne les opposants à la liberté, ceux-ci diront qu’elle n’est qu’illusion car en étant conscients de leurs actions et en ignorant les causes qui déterminent ces actions, les hommes se sentent libres. (fahrenheit 451, Ray Bradbury) II- L’Etat, l’ennemi de la liberté ? 1. L’Etat, par les lois qu’il impose, réduit le champ de la liberté : « la liberté d’un individu s’arrête là où commence celle des autres ». L’individu doit se gouverner lui-même. L’Etat est

des romans devenus des classiques du genre : Nous autres (1920) de Ievgueni Zamiatine, Le Meilleur des mondes (1932) d'Aldous Huxley, La Kallocaïne (1940) de Karin Boye, 1984 (1949) de George Orwell, Limbo (1952) de Bernard Wolfe, Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury, La Grève (1957) de Ayn Rand, La Planète des singes (1963) de Pierre Boulle ou encore Globalia (2004) de Jean-Christophe Rufin. Les mondes terrifiants décrits dans ces romans ont souvent tendance à faire croire qu'une dystopie était

- Joyce : Ulysse (1922) - Faulkner : Le Bruit et la Fureur (1929) - Virginia Woolf : Mrs Dalloway (1925), Orlando -George Orwell, 1984 (1948) -J.D. Salinger, L’Attrape-cœurs (1945, traduit en 1986) -Ray Bradbury, Fahrenheit 451 (1953) - Mouloud Feraoun : Le Fils du Pauvre (1950) - Rachid Boudgedra : La Répudiation (1969) - Driss Chraïbi : La Civilisation, ma mère ! (1972) - Tahar Ben Jelloun : La Nuit sacrée (1987) - Heinrich Böll : L’Honneur

assimilée à un objet : « en contrebande », « se présenter aux portes de la ville», « pieds et poings liés ». A terme, c’est surtout la stupidité de celui qui rédige l’édit qui éclate. Images du film de François Truffaut, Fahrenheit 451 (1966), adapté du roman de Ray Bradbury (1953) III Les conséquences de la lecture : L’idéal des Lumières 1) Insistance sur les conséquences de la lecture : 6 § consacrés aux effets de la lecture, effets que Voltaire détaille très précisément, au delà de la simple

| |Blixen Karen (Danemark XXè) : La ferme africaine | | | | | |Bradbury Ray (U.S.A. XXè) : Fahrenheit 451 - Chroniques martiennes | | | |Brontë Emily (G.B. XIXè) : Les hauts de Hurlevent

officiels et religieux, un instrument de travail intellectuel, aidant à acquérir le savoir. La lecture permet l’instruction, la connaissance du monde, l’apprentissage de la pensée et de l’esprit critique. Donnons l’exemple du roman de Ray Bradbury « Fahrenheit 451 ». La lecture a été interdite et tous les livres sont brulés par les pompiers représentants de l’autorité. L’homme ne doit plus faire appel à la réflexion personnelle mais il doit être gavé de divertissements. Par cette histoire, l’auteur

grande visière opaque. Assis entre deux chaises, sur son tabouret à la librairie ou à la taverne, il n’ose bouger au risque de tomber… voire voler. La taverne où viennent biberonner les gens est comme les losanges dispensateurs de sommeil (Fahrenheit 451, Bradbury), ou le soma (Le meilleur des mondes, Huxley). Elle témoigne davantage d’une société de la diversion que du réel divertissement. «En apparence, nulle pression extérieure ne s’exerce donc sur moi.» Chez Trefflé a comme avantage de n’être pas