Récession

cyclique, car ces phases se répètent chacune à la suite de l'autre. Périodes de croissance et de récession suivies par des périodes de dépression. (Dépression = Récession sauf que lors de la dépression, la crise et la diminution du PIB sont durables et l'activité économique ne se redresse pas naturellement. La dépression survient après la récession.) De 1850 à 1873, l'Europe connaît une très forte croissance. De 1873 à 1896, elle connaît la 1ère crise économique

potentielle. Cela suppose de définir la croissance potentielle (A), de présenter la notion de croissance effective et le décalage qui peut exister entre croissance effective et croissance potentielle (B) et de présenter les notions de crise, de récession et de dépression qui sont utiles pour décrire les variations de la croissance effective (C). A. Qu’est-ce que la croissance potentielle ? La croissance économique potentielle est le taux de croissance de la production potentielle, c’est-à-dire

fluctuations n'étaient que le résultat d'un même processus de renouvellement constant de l'économie par lequel les nouvelles industries se substituaient aux anciennes par le moyen de la concurrence que se livrent les entrepreneurs. Pour Schumpeter, les récessions n'étaient donc que des périodes d'intense réorganisation de l'activité économique, qui portaient le germe des expansions suivantes et de gains permanents de productivité. Sur le plan théorique, la recherche récente s'est appliquée à mettre en lumière

accepté par l’ensemble des macroéconomistes une dizaine d’années auparavant. De fait, la TCR pousse le modèle walrasien plus loin encore qu’il n’avait jamais été poussé. Pour évaluer si cette théorie fournit une bonne explication des périodes de récession et de boom, deux questions viennent naturellement. Premièrement, pourquoi existe-t-il des fluctuations aussi importantes ? Et deuxièmement, pourquoi les mouvements des variables nominales, comme la demande de monnaie, semble être liés aux mouvements

ont été le plus durement touchées par rapport aux épisodes précédents. Évolution du PIB Canadien Pourtant, la reprise a été rapide comparativement aux récessions précédentes. C’est la vigueur de la consommation des ménages et des dépenses administrations publiques qui ont permises de retrouver les sommets atteint avant la récession. Mais cette croissance économique n’est pas sans conséquence puisqu’elle a été supportée par l’endettement des ménages et du déficit budgétaire.

baisse d’activité (récession ou phase descendante pendant laquelle la production diminue ou augmente faiblement), de longueur relativement équivalente. Celle-ci s’ouvre à son tour sur une nouvelle phase de dynamisme économique. La fréquence des cycles est donc récurrente mais c’est leur périodicité qui varie. L'étude des cycles apparaît elle-même cyclique et varie en fonction de la conjoncture économique. Les cycles sont étudiés plus attentivement en période de récession que lors des phases

par la variation relative du PIB Exemple : le PIB en 2009, en France : 1907,1 milliards d’euros En 2008 : 1867,9 milliards d’euros Croissance des prix : + 0,5% Croissance de l’économie (en volume) : -2,6% Croissance en valeur : -2,1% Récession : baisse du niveau du PIB (au moins deux trimestres consécutifs) * Le PIB est un flux Stocks Flux Richesse nationale PIB Capital Investissement Emploi licenciements/embauches Patrimoine Epargne Population naissances/décès/migrations

crises. Lorsque une innovation majeure apparaît, l’économie entre dans une phase d’expansion alimentée par des grappes d’innovations, jusqu’à ce que les innovations s’épuisent et que l’activité économique ralentisse pour entrer dans une phase de récession. 1 q Cours, p. 13 Les cycles économiques L’activité économique est marquée par l’alternance de périodes de croissance et de ralentissement plus ou moins longues. On distingue les cycles mineurs (3 à 5 ans), les cycles majeurs (7 à 10

niveau de production en fonction d’anticipations • Cette anticipation aura une influence sur le taux de chômage – Si pessimisme: moins d’embauches et moins d’investissements – Si optimisme: plus d’embauches et plus d’investissements • En période de récession I=S – Raison: les individus licenciés ne peuvent plus épargner – En fait plus complexe dès lors qu’on tient compte du rôle des institutions financières • Les prix et les salaires ne sont pas flexibles et ne s’ajustent pas en toute fluidité Comprendre

comme l'Islande et l'Ukraine, ont connu une forte dévaluation de leur monnaie et sont entrés dans une situation de cessation de paiement, qu'une aide financière du FMI a résolue. Cette aggravation de la crise financière a fortement accentué la récession entamée début 2008, visible par la dégradation rapide des prévisions économiques d'activité pour 2009, poussant les gouvernements à engager des plans de relance financés par la dette. Les discussions concernant la régulation des activités financières