Recit Littéraire Transmettre Vérités Portée Universelle

Séquence 4 Mémoires de guerre Sommaire Introduction 1. Mémoires d’un rebelle 2. Quelle histoire raconte Le Salut ? 3. Les modalités du récit historique 4. Mémoires ou légende ? Le mémorialiste et son mythe 5. Histoire ou politique ? 6. Le Salut par l’écriture Annexe Lexique Séquence 4 – FR01 1 © Cned – Académie en ligne Introduction A Édition recommandée Nous nous reporterons dans ce cours à l’édition de poche : Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, tome III, Le Salut : 19441946

Dits et écrits, 1994), énonçaient le credo de la théorie littéraire des années 1970, diffusée sous le nom de post-structuralisme, ou encore de déconstruction. Au départ, ces deux critiques étaient animés par un mouvement d'hostilité à l'égard de l'histoire littéraire lansonienne (de Gustave Lanson, le promoteur, à la fin du xixe siècle, de l'histoire littéraire à la française), dont ils contestaient la domination dans les études littéraires à l'université. Ils s'opposaient à la littérature considérée

tradition scolaire et sans familiarité avec le rapport scolaire au savoir, la préoccupation pédagogique devient centrale. Autant, lorsque l’école, en l’occurence l’enseignement secondaire, ne s’adressait qu’à une élite, la seule maîtrise du savoir à transmettre suffisait à définir un bon enseignant, ce savoir faisant immédiatement sens pour des élèves issus de milieux socioculturels déjà imprégnés par la culture scolaire, autant, aujourd’hui, l’accès à ce sens est devenu problématique car il n’a rien d’immédiat

impossible de résumer l'ouvrage sans rappeler tous les épisodes de la vie du citoyen de Genève. De fait, les Confessions fondent la littérature autobiographique, en renouvelant profondément le genre des récits spirituels si fréquents dans la tradition protestante. Rousseau suggère en outre que son récit relate les étapes d'une vie qu'il ne parvint pas à maîtriser - c'est pourquoi, précise-t-il dans le même passage ses Confessions "sont nécessairement liées avec celles de beaucoup de gens". Comment faut-il

été gratifiés en dansant le second intermède (scène5). ACTE III : en croisant M.Jourdain habillé en gentilhomme, Nicole, la servante, est prise d'un rire incoercible (scène2), tandis que Mme Jourdain, consternée, dit tout net à son mari ses quatre vérités : il est proprement ridicule avec les grands airs qu'il cherche à prendre (scène3). Arrive Dorante, un comte dont s'est entiché M.Jourdain, à qui, il prête régulièrement de l'argent sans jamais être remboursé. Dorante, à la faveur de quelques compliments

les fictions, celles qui sont dignes d’être retenues et celles qui doivent être rejetées comme fallacieuses. Les fictions sont toutes fausses ; comment se fait-il que certaines faussetés soient plus acceptables que d’autres ? Ce n’est certes pas la vérité qui permet de repérer cette plus ou moins grande acceptabilité. Quels sont alors les critères qui le permettent ? C’est par là qu’on voit le mieux que l’absorption de l’imagination dans la fiction était une opération risquée, qui ne s’effectuait pas

tout ça, vous vous mettriez à genoux devant l'empereur. » En terminant sur le dernier mot de Gaga qui présente Napoléon III en père tutélaire de la prostitution, Zola délègue la parole historienne de manière astucieuse, en présentant la parole de vérité dans toute sa dérision. * Le discours indirect libre: La narration se charge aussi de rendre compte à la fois le point de vue des courtisanes et le point de vue du narrateur avec l’utilisation du discours indirect libre: « Blanche, ayant toujours

éplorée Enleva sitôt le trépas ; Sans saluer Henri nous irons aux batailles, Et l'étranger viendra chercher dans nos murailles Un héros qu'il n'y verra pas. III Où courez-vous? Quel bruit naît, s'élève et s'avance? Qui porte ces drapeaux, signe heureux de nos rois? Dieu ! quelle masse au loin semble, en sa marche immense, Broyer la terre sous son poids? Répondez... Ciel ! c'est lui ! je vois sa noble tête... Le peuple, fier de sa conquête, Répète

d’une telle contestation de sentiment, à prendre parti pour eux-mêmes. Hume, De la norme du goût, trad. Renée Bouveresse, Paris, Garnier Flammarion, p. 123. Ainsi, bien que les principes du goût soient universels, et presque, sinon entièrement, les mêmes chez tous les hommes, cependant bien peu d’hommes sont qualifiés pour donner leur jugement sur une œuvre d’art, ou pour établir leur propre sentiment comme étant la norme de la beauté. Les organes de la

LOUIS HÉBERT Professeur Université du Québec à Rimouski (Canada) Courriel : louis_hebert@uqar.qc.ca MÉTHODOLOGIE DE L’ANALYSE LITTÉRAIRE Avertissement : Ce document constitue un work in progress. Il n‘atteindra sa version « définitive » que lors d‘une éventuelle parution en livre dans quelques années. Nous l‘offrons cependant dès maintenant dans Internet, avec l‘espoir qu‘il soit déjà utile et celui de recevoir des commentaires nous permettant de le rendre encore plus utile. Comme nous mettrons