Reconciliation Après La Crise Post Electoral

INTERNATIONALES UNE RÉCONCILIATION LIMITÉE ? par Frédéric BOZO (*) et Guillaume PARMENTIER (**) (***) Il y a trois ans, quelques mois après l’invasion de l’Iraq par les EtatsUnis, l’éditorialiste du New York Times Thomas Friedman n’avait pas hésité à dire de la France qu’elle était l’«ennemie» (1) de l’Amérique. Depuis environ un an, les qualificatifs utilisés pour décrire la relation ont changé radicalement : la France, écrivait début 2006 David Ignatius du Washington Post, serait devenue la «nouvelle

septembre 2002. Ecoutez, pour la droite et la rébellion, je représente celui qui a porté le discours de la gauche dans les médias français. Je fais donc partie des gros poissons qu’il fallait pêcher. Même tout récemment, avant de quitter Cotonou, après le 2e tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, Soro et un des conseillers de Ouattara m’ont appelé. Ils m’ont fait des propositions pour venir au Golf. J’ai refusé. C’est la même situation qui s’est passée en 2002. Soro m’avait encore appelé

L’espoir The World Bank Magazine - Abidjan / N° 006 1 SOMMAIRE La Zone Franc CFA face à la Crise Européenne 01 BP 1850 Abidjan 01, Côte d’Ivoire Tel : (225) 22 40 04 00 Fax : (225) 22 40 04 61 espoirabidjan@worldbank.org Magazine du Bureau Régional de la Banque mondiale (Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Togo, Bénin) Directeur de la Publication Publisher Madani M. Tall Rédacteur en Chef Editor in chief Emmanuel Noubissie Ngankam Rédacteur en Chef adjoint Editor Taleb Ould Sid’Ahmed Relecture

dans les limites de temps du recensement électoral et l'UDPS ne peut donc pas se - présenter au scrutin dont le démarrage a encore été reculé - cette fois au 6 30 juillet 2006. La raison officielle de ce « second retard», c'est qu'il faut absolument - selon le CIAT - prendre le temps de faire pression sur l'UDPS pour qu'elle décide de participer au vote national, qu'on peut qualifier sans grand risque de se tromper de mascarade électorale. Pourquoi la « Communauté Internationale

d’importance à la Révolution en organisant un parlement, et en instaurant une « Charte » qui reconnaît l’existence d’un corps législatif aux côtés du Roi. Cette chambre sera élue par un corps électoral plus ou moins large en fonction des circonstances politiques, mais toujours selon le principe du suffrage censitaire[3]… Après le règne de Louis XVIII, c’est Charles X qui prend la suite, mais qui sera chassé du trône en 1830 par la révolution dîte des « trois glorieuses », parce qu’elle dura trois jours, et

c’est bien la démocratie parlementaire qui, historiquement, s’est imposée dès la naissance du capitalisme (2). En effet, l’extension du suffrage dit " universel " et la création-extension des partis de masse, puis leur transformation en machines électorales, furent deux phénomènes concomitants qui, se confortant l’un l’autre, ont donné consistance à la démocratie parlementaire avant qu’elle ne soit, elle-même, confisquée par des " exécutifs " dominants qui, eux-mêmes, avec la mondialisation, abandonnent

protestataire dans les analyses de la participation politique des citoyens, Olivier Fillieule veut dans cet ouvrage essentiellement redonner une idée plus précise de la crise de la participation politique, et surtout la replacer comme il se doit dans son contexte aujourd’hui le phénomène de la manifestation. En effet cette crise de la participation politique ne résulte pour lui que d’une « lecture prescriptive » de la démocratie représentative. Selon les conventions de cette dernière, les demandes

caractérise par la défense d’une certaine idée de la liberté et la conquête sans limite du profit. Ainsi, c'est dans la période de l'après-guerre que l'on pourra trouver les bases du modèle, mais comment a-t-il évolué plus tard, notamment sous l'effet de la crise économique ? Qu'en est-il aujourd'hui ? I. Le modèle A. Le modèle économique 1) Le renforcement de l’économie américaine avec la guerre Du fait de faibles pertes humaines, d’aucune perte matérielle et qu’ils ont été les fournisseurs et l’arsenal

de la coopération hollandaise et belge, ne rassure pas tous les partis politiques. Il est aujourd’hui vivement contesté par l’opposition politique qui voit en lui, une manière déguisée du CNDD-FDD (parti présidentiel) de dupliquer la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en la détournant de sa principale mission. Les élections seront-elles réellement justes, libres, transparentes et apaisées ? C’est la question aux lèvres de beaucoup de Burundais, malgré les assurances du président

d’empêchement (Nixon le sera par Ford en 1974 après le Watergate, Johnson après le décès de Kennedy en 1963) Elu fin novembre pour entrer en fonction le 20 janvier Il ne peut dissoudre le congrès et ne peut être renversé par lui (sauf en cas de haute trahison, affaire de Watergate) Il mène la politique étrangère en préparant les traités, mais ils doivent être ratifiés par le pouvoir législatif : sénat (Salt II) Il désigne le gouvernement dont les postes les plus importants sont secrétaires