Réformisme

que les maîtres d'une économie financiarisée ne sont plus une bourgeoisie nationale tenue de rendre des comptes à " ses " travailleurs nationaux. La croissance faible et chaotique nous éloigne du jeu " gagnant-gagnant " qui a longtemps alimenté le réformisme, et l'accroissement scandaleux des inégalités sociales paraît presque aussi irréversible que l'était le mouvement du progrès il y a une quarantaine d'années. Le désir de justice ne tient pas seulement à l'épuisement du modèle social français et

par Jean Jaurès * En Russie en 1917 (URSS) * Plusieurs tentatives ratées en Europe Centrale et en Italie en 1919-1920 Il sont d'accords pour dire que la société est mauvaise et qu'il faut la changer. Pour cela, il ya 2 façons : * le réformisme = avec des réformes progressives, petit à petit * la révolution= prise directe du pouvoir par le prolétariat Aujourd'hui, l'Europe de l'Est et l'URSS ne le sont plus. Après des revendications, les expérimentations ont plus ou moins réussi

nouvelles orientations. Cependant dans ce domaine, les choses se présentent très vite sous des auspices peu favorables. Ainsi la tension croit dans la rue, des conflits éclatent et se développent souvent en dehors de tout cadre institutionnel. Dans son réformisme prudent, la république se heurte à une gauche incluant anarchistes et communistes qui dénoncent la "république bourgeoise" et lui opposent une hypothétique révolution sociale. Et à une droite nostalgique de la monarchie. En effet afin de protéger

se réclame du marxisme, et le second du socialisme populiste russe. Les deux partis d'extrême gauche précédemment cités sont leurs dissidences respectives. Révolutionnaires à leurs origines, ils évoluent après la Première Guerre mondiale vers le réformisme. Ils veulent une société sociale-démocrate. Ce sont des laïques, mais reconnaissant une place du religieux dans la définition de l’identité juive. Ils sont partisans d’un État en Palestine, mais sont relativement souples sur les frontières. Cette

décroissance est éminemment révolutionnaire. Même radicale et révolutionnaire, toute politique ne peut être que réformiste et doit l'être, sous peine de sombrer dans le terrorisme. Le potentiel révolutionnaire de celle-ci n'est pas incompatible avec le réformisme politique dès lors que les inévitables compromis de l'action ne dégénèrent pas en compromission de la pensée. III-La décroissance: un programme politique → Un programme électoral On peut penser la transition à travers un programme quasi

Johnson (8). Il y a là le fait d'un esprit partisan. Si eUe a jamais existé, c'est bien nous venons de le dire sous Roosevelt. Et si Kennedy n'a pas toujours su imposer sa suprématie, ce ne fut pas faute de le vouloir. Simplement, son réformisme parfois maladroit, ses initiatives extérieures souvent malheureuses heurtaient un Congrès pourtant largement démocrate. Si Johnson réussit mieux à cet égard, en dépit d'un moindre charisme, c'est parce qu'il avait été

se donne les mêmes objectifs : « la Constitution, la paix, le travail », pour reprendre le titre du rapport de Nenni au XXIXe Congrès du P.S.I. (1). Sans doute, dans des moments de crise comme 1956, le gradualisme socialiste, plus cohérent que le réformisme honteux du P.C.I., peut-il fasciner une poignée d'intellectuels ou de dirigeants comme Antonio Giolitti, Fabrizio Onofri ou Salvatore Francesco Romano. Mais, en dernier terme, cette étroite identité de vues - sur laquelle se fonde, ne l'oublions

sociologie, selon lui pour comprendre le phénomène social faut comprendre les motifs de l'action sociale. Pour résumé il propose l'analyse objective par l'étude de l'objectivité des acteurs. Aux Etats-Unis les débuts de la sociologie sont marqués par le réformisme social. Le sociologue doit trouver des solutions et doit améliorer la société. Selon Durkheim, c’est la condition sine qua none pour parler de Sciences. L’influence de Durkheim va être majeure, sur la sociologie française et américaine, mais

Japon et la Chine jusqu’au milieu du XIXème siècle, le Kémalisme, qui est fondé sur l’idée que la modernisation est désirable et nécessaire et que la société traditionnelle étant incompatible avec la modernisation elle doit être abandonnée, et le réformisme, qui consiste à combiner la modernisation avec la préservation des valeurs et des pratiques de la société indigène. Dans les premières phases de modernisation, celle-ci est favorisée par l’Occidentalisation, mais ensuite, la modernisation

le même sujet de droit. Bien sûr, ce caractère composite n'est pas l'apanage de la société marocaine. On le retrouve, à des degrés divers, dans toutes les formations sociales. Mais au Maroc, du fait de la situation de transition lente et du réformisme qui est le trait essentiel de la société jusqu'à aujourd'hui, ce caractère devient un élément fondamental de l'explication du système juridique lui-même. On ne saurait comprendre la structure complexe du système juridique marocain, ses fonctions