Refoulement

offre un matériel très riche et une méthode complète, parfois complexe. Il me semblerait que Freud ne veuille rien oublier et faire partager son savoir et ses expériences. Dans les derniers chapitres du livre, il revient sur le mécanisme de refoulement qui s’opère lorsqu’un affect ou un trauma pouvant déséquilibré l’équilibre psychique. Il prouve ici que les théories qu’il avait publiées quelques années auparavant sur la 1 ère topique se confirment et même elle s’articule avec celle du rêve. La

La satisfaction, aussi fugace soit-elle, succédant au désir, ne vaudrait-elle pas les quelques déplaisirs encourus ? De plus, il faudrait, selon Freud, libérer son désir, puisqu’il le dit, retenir son désir, c’est le refouler… et le processus de refoulement peut entraîner divers « symptômes » dont le rêve qui déguise le désir : l’inconscient (la substance même de notre être) se refuse à nier ce désir et le « remet d’actualité » sans cesse, harcelant, suppliant, le conscient de libérer ce désir ; prouvant

problème du concept de maternalité dans le déni B La « préoccupation maternelle primaire » et ses impacts C Les processus psychologiques en jeu dans l'infanticide III Définitions psychanalytiques: Dénégation: processus actif, avec un refoulement généralement incomplet ne portant que sur une partie de la représentation ou des affects qui lui sont associés. Ce processus de défense, commun dans la névrose, est à distinguer du déni qui consiste pour le sujet à refuser de reconnaître la realité

dans l’inconscient. Mais il faudra en parler sans toucher à sa sensibilité, sans lui dévoiler purement sa sexualité, car le sexuel, c’est en grande partie de l’angoisse. Lui exposer donc le cœur de son angoisse causera certainement un rejet, un refoulement et une opposition à l’article. Après cette explication sur l’homosexualité de chacun , comme le journaliste , on se demande alors pourquoi les statistiques démontrent qu’il n’y a que 3 à 5% d’homosexuels dans la population , et c’est simplement

contenus refoulés (cf. le cas Anna O. où la scène du chien qui boit dans le verre finit par revenir; ou le cas Elisabeth, où l'amour refoulé pour le beau-frère finit par devenir conscient). C'est la même force (la censure) qui est responsable du refoulement et qui oppose ensuite une résistance empêchant le retour du refoulé à la conscience (lignes 4-5). Freud évoque ensuite (ligne 6) les objections faites à la psychanalyse et à l’hypothèse d’un inconscient psychique : il ne précise pas quels sont

la vie quotidienne, ce sont des actes dans la vie psychique qui manquent leur but intentionnel et expriment autre chose à la place, il faut en déceler le sens car ils révèlent les secrets les plus intimes de l’être, ils prouvent l’existence du refoulement chez l’individus. Jacques Lacan dit « L’inconscient se déploie dans les effets de langage », en effet le lapsus est l’un des actes manqués le plus rependu. Le lapsus est le fait de dire un mot à la place d’un autre, qui exprime ce que

Freud est un athée, il mène un combat contre la religion qu’il considère comme un obstacle à l’intelligence humaine et à son développement. Dans l’avenir d’une illusion, Freud se saisit au fait religieux. Il l’interprète comme une sorte de refoulement hallucinatoire, un trésor de représentations nées du besoin de rendre supportable le désaide humain (= la solitude humaine devant les surpuissances de la nature qu’il faut dépasser). L’édification d’un créateur (= religion) n’est pas une erreur

En effet, le sujet n’est pas l’histoire de l’Afrique, mais la conscience européenne, nos angoisses, nos refoulements et notre culpabilité. Et notre culpabilité – nous, Européens, nous ne la perdrons jamais par rapport au continent africain. Nous ne pouvons pas nous débarrasser de notre histoire. Mais comme ce sentiment de culpabilité est insupportable, nous le refoulons. À cause de ce refoulement il n’y aura jamais de rapprochement entre monde blanc et monde noir. C’est quelque chose que Koltès décrit

nous permettre de pouvoir réapprendre. L’oubli n’est pas forcément le contraire de la mémoire. Ce n’est plus à vrai dire la perte de souvenir mais la sélection du souvenir, surtout des souvenirs agréables. Il y a donc dans ce cas l’oubli par refoulement qui nous empêche tout rappel que ce soit de manière temporaire ou définitive à propos de tous les incidents qui nous semblent sombres. L’oubli est alors sélectif : « La mémoire n’est pas une hotte, il ne s’agit pas de la bourrer ou de la remplir

nousmêmes pourtant indissociable ; Peut-être, tout simplement parce que nous n’acceptons pas facilement nos défauts et nos manques ! Même occultée cette part d’ombre, ces tendances cachées, ne sont pas nécessairement négatives. Ce mécanisme de refoulement dans l’ombre de l’inconscient, pour pernicieux qu’il soit pour le psychisme, peut parfois s’avérer nécessaire, voir salutaire. Mais à trop refouler cette partie obscure de notre personnalité nous risquons d’être envahi par « les noires ténèbres