Regret

et qui est délaissée car son mari ne lui consacre pas beaucoup de temps à elle mais aussi à ses enfants et leur montre peu son affection. Cependant, derrière ce père étrange, se cache un homme doté d’une grande sensibilité et rongé par les regrets d’une vie qu’il n’a pas choisi. En effet, on comprend qu’il a dû faire des choix qui n’étaient pas les siens. La femme qu’il a épousée n’était pas l’élue de son cœur mais l’épouse que son défunt ami avait choisi. D’autre part, le film possède

QUESTION DE CORPUS Nous allons étudier quatre textes présents au sein de ce corpus, le poème Les Regrets de Joachim Du Bellay écrit en 1558, la pièce de théâtre Le Misanthrope de Molière écrit en 1666, un chapitre des Caractères de Jean de la Bruyère écrit en 1688 et un extrait du roman A la recherche du temps perdu de Marcel Proust écrit en 1922. Ces quatre textes présentent un thème commun, celui de la sincérité. Nous verrons ce qui est critiqué dans ces trois textes et relèverons les différents

Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine. DuBellay , Les Regrets , 1558 Ma Bohême Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées; Mon paletot soudain devenait idéal; J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées! Mon unique culotte avait un large

S U J E T 5 NOUVELLE-CALÉDONIE • NOVEMBRE 2005 • SÉRIES ES, S QUESTION 4 POINTS En prison : « Chanter son mal pour l’enchanter » Documents A – J. Du Bellay (1522-1560), sonnet XII, Les Regrets, 1558. B – A. de Musset (1810-1857), « Le mie prigioni », Poésies nouvelles, 1852. C – G. Apollinaire (1880-1918), « À la Santé », Alcools, 1913. D – A. Sarrazin (1937-1967), « Il y a des mois que j’écoute… », Poèmes, 1969. m Les textes du corpus ont de nombreux points communs. Vous en dégagerez

excellent orateur et un homme fidèle. 8- Ulysse a-t-il inspiré des artistes contemporains ? Oui Ulysse a inspiré des artistes contemporain, on peut le constater avec le poème de Joachim Du Bellay « Heureux qui comme Ulysse » issu de son recueil « Les regrets » qui raconte son histoire, de la vie en général qui pour lui est un trajet, un voyage. Il parle de ses sentiments personnels mais donne aussi une leçon spirituel au travers de ces vers mélancolique en évoquant Ulysse qui lui aussi à parcouru les

pense Voir de sa cruauté La récompense. Monstre toy le veinqueur, Et d'elle enflame Pour exemple le coeur De telle flame, Qui la soeur alluma Trop indiscrete, Et d'ardeur consuma La Royne en Crete. Joachim DU BELLAY (1522-1560) Les regrets "Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage" Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand

et deux tercets, deux dizains un alexandrin. Du Bellay s'inscrit dans la lignée de des humanistes et des poètes italiens comme Pétraque, en construisant en une dizaine d'une œuvre dense, structurée et diverse. Élaboré durant son séjour à Rome, les Regrets constitue un élément fondamental de l'œuvre de Du Bellay. Inspiré d'une ville qu'il le fascine, Du Bellay écrit sous forme de sonnets. Dans le sonnet 86, Du Bellay expose une scène de la cour pontificale, dans ce sonnet Du Bellay souligne la fausseté

crèvent de rage: S'il le reçoit mauvais(5), ils le montrent au doigt.   Mais ce qui plus contre eux quelquefois me dépite(6), C'est quand devant le roi, d'un visage hypocrite, Ils se prennent à rire, et ne savent pourquoi.  » Joachim Du Bellay, Les Regrets, « Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon œil… », 1558 Texte 2 «  La Génisse, la Chèvre, et leur sœur la Brebis, Avec un fier Lion, Seigneur du voisinage, Firent société(7), dit-on, au temps jadis, Et mirent en commun le gain et le dommage. Dans

excitante se trouve entre deux opposés qui ne se rencontrent jamais. C'est de la confiance que naît la trahison. J'admire comme on peut mentir en mettant la raison de son côté. La vie se passe à désirer ce qu'on n'a pas, à regretter ce qu'on n'a plus. Les regrets, ce n'est que de la rature : on n'efface pas. Faites un voeux. Ça y est ? Parfait. Il ne vous reste qu'a y croire Quand finalement, il se dévoile...
L'avenir, n'est jamais comme on l'avait imaginé Je ne veux pas te perdre

Bellay, cousin de son père et célèbre diplomate. Le poète découvre la ville mythique de l'Antiquité, qui n'est plus que ruines, faste et débauche. Le dégoût et le regret s'emparent du poète, sentiments qui lui inspireront ses plus belles pages. En 1557, il rentre en France et publie Les antiquités de Rome, les Divers Jeux Rustiques et Les Regrets (1558). Ces écrits sont reconnus en leur temps et valent à Joachim du Bellay de participer à la vie intellectuelle parisienne. Mais malade, il s'éteint subitement