Religion Dans Lorenzaccio

bonne leçon de l’échec de 1848, mettent au premier rang de leurs préoccupations l’éducation laïque, gratuite et obligatoire avec la loi Jules Ferry (1882). Ils espèrent former des citoyens conscients et responsables en séparant l’éducation et la religion – en effet, l’Église étant favorable aux idées conservatrices et monarchiques, les républicains, dont l’anticléricalisme est parfois virulent, souhaitent réduire son emprise sur les consciences par le développement d’une éducation laïque. Ces années

dans mes caresses nocturnes ; de ceuxlà qui aiment la mer, la mer immense, tumultueuse et verte, l’eau informe et multiforme, le lieu où ils ne sont pas, la femme qu’ils ne connaissent pas, les fleurs sinistres qui ressemblent aux encensoirs d’une religion inconnue, les parfums qui troublent la volonté, et les animaux sauvages et voluptueux qui sont les emblèmes de leur folie. Et c’est pour cela, maudite chère enfant gâtée, que je suis maintenant couché à tes pieds, cherchant dans toute ta personne

Roncevaux : Les troupes de Charlemagne sont attaqués par les Sarrasins. Roland va se défendre jusqu’à la mort. Il sera vengé par Charlemagne. On remarque une vision manichéenne : la société est coupée en deux. Affrontement de deux civilisations et deux religions. Exaltation de la société féodale et des valeurs féodales. Trahison de Ganelon qui avait prévenu les Sarrasins car il voulait se venger de Roland. On reconnait une épopée primitive. Episode symbolique du renoncement total de Roland. La sagesse

aussi mettre dans la société, c’est la famille, le mariage. Le mariage, dans une société, c’est la structure d’échange des femmes entre les hommes. Tout cela, c’est la sphère au sens large de la société. On pourrait même y mettre les affaires de religion, les échanges entre les hommes et les Dieux. Donc, de la même façon, il y autre chose qui ne colle pas dans la cité : distinction vie privée-vie publique. Léo Strauss et Hannah Arendt ont beaucoup insisté en disant que pour un grec, ce qu’on appelle

fait cas de la politique orientale ! J’ai étudié son caractère, et j’y ai trouvé des contradictions qu’il m’est impossible de résoudre : par exemple, il a un ministre qui n’a que dix-huit ans2, et une maîtresse qui en a quatre-vingts3 ; il aime sa religion, et il ne peut souffrir ceux qui disent qu’il la faut observer à la rigueur4; quoiqu’il fuie le tumulte des villes, et qu’il se communique peu, il n’est occupé, depuis le matin jusqu’au soir, qu’à faire parler de lui ; il aime les trophées et les

le milieu du siècle précédent, Florence est gouvernée par la famille des Médicis (successivement Côme, Pierre et Lorenzo). Ces aristocrates s’opposent aux familles Pazzi et Strozzi, plutôt républicaines (cette rivalité dure jusqu’en 1550, voir Lorenzaccio de Musset). Lorenzo de Médicis, dit « le Magnifique », gagna son surnom par le patronage important qu’il consacra aux arts et aux lettres ; mais ce personnage raffiné se doublait d’un guerrier sans scrupule, et même cruel. Il décède en 1492. S’ensuit

représentation, du XVIIe siècle à nos jours .....................................................91 Séquence 6 Mettre en scène la variété du comique .............................................93 Séquence 7 Parcours de lecteur : Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834 ..............121 Séquence 8 L’évolution du tragique : des héros aux personnages ordinaires .....129 Séquence 9 Histoire des arts : De l’espace sacré antique à la scène moderne ....152 Vers le bac : « Monologue et solitude dans le théâtre

bon chemin. » (Molière, La Critique de l'École des femmes, 1663.)  Les grands traits de l'esthétique classique Alors que la France est encore fortement marquée par les bouleversements politiques et les guerres de religion, le sentiment qui domine au début du xviie siècle est celui d'une grande instabilité du monde et de la vie humaine. Le mouvement baroque naît de cette impression d'un monde en mouvement, qui n'est jamais fixé et où rien n'est irréversible. Pourtant

définit comme une action, une force agissante, comme une révolte contre toute forme de soumission ou d’acquiescement. Elle “vise” la tyrannie, la barbarie, la discrimination. Qu’il s’agisse des Tragiques d’Agrippa d’Aubigné qui “vise” les guerres de religion qui “afflig[ent]” la France, des Châtiments de Victor Hugo qui “vise” et ridiculise Napoléon III, de La Diane Française d’Aragon, ou des “Feuillets d’Hypnos” de René Char, les mots deviennent des armes. Forger des phrases, c’est alors prendre les

représentation, du XVIIe siècle à nos jours .....................................................91 Séquence 6 Mettre en scène la variété du comique .............................................93 Séquence 7 Parcours de lecteur : Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834 ..............121 Séquence 8 L’évolution du tragique : des héros aux personnages ordinaires .....129 Séquence 9 Histoire des arts : De l’espace sacré antique à la scène moderne ....152 Vers le bac : « Monologue et solitude dans le théâtre