Rem Koolhaas

50% de la grange dans le vide. Enfin, les architectes ont travaillé le volet énergétique de la maison en installant un système de récupération de chaleur et une pompe à chaleur géothermique. Maison de Lemoine, Floirac par Cecil Balmond / OMA-Rem Koolhaas,1998 maison à Floirac Concevoir une maison « volante », en lévitation: tel est le le défi proposé par l’architecte Cecil Balmond pour la villa de Floirac. La modernité avait opposé à la tyrannie de la gravité les pilotis, supportant le volume

 indissociables  et  en   corrélation.  Chacune  fait  vivre  l’autre  et  a  besoin  de  l’autre  pour   exister.     Si  l’on  regarde  la  Villa  Dall’Ava  conçue  par  Rem  Koolhaas,  on   se  rend  compte  que  les  définitions  de  Pierre  Schaeffer,  de  la  forme   et  des  structures,  sont  toutes  vérifiées.  La  forme  temporelle  nous   donne

extra-terrestre aux fins d’une communication si étrange qu’elle ne met souvent en contact l’individu qu’avec une autre image de lui-même48 ». Malgré cette vision négative, l’espace urbain postmoderne, le non-lieu – aussi dénommé par l’architecte hollandais Rem Koolhaas « espace ordure » ou « ville générique49 » – continue à générer des métaphores corporelles, comme dans le roman Ventanas de Manhattan d’Antonio Muñoz Molina, où un espace neutre et impersonnel comme l’aéroport est comparé à l’intérieur de l’organisme

hiérarchie, fonctionnalité, symétrie. - Le deconstructivisme prône également une rupture obstinée avec l’architecture traditionnelle de toute sorte ainsi que la négligence du contexte dans la création des formes. China Central Television REM KOOLHAAS Parc de La Villette BÉRNARD TSCHUMI Méthode de travail  - Gehry commence par faire des croquis représentant la forme générale qu’il désire donné au projet  Par la suite il poursuit de le processus de conception avec des

France (photos) * 1990 : Centre des Congrès (Le Vinci) à Tours, France (photos) * 1991-1995 : Galerie Lafayette à Berlin, Allemagne (photos) * 1994 : Fondation Cartier à Paris (photo) * 1995 : Le centre commercial d'Euralille à Lille, France (Rem Koolhaas étant l'architecte-urbaniste pour concevoir l'ensemble du projet urbain) * 1998 : Dentsu Building à Tokyo, Japon (photos: 1 & 2) * 1999 : Palais de la culture et des congrès de Lucerne, Suisse (photos) * 2000 : Palais de justice de Nantes, France

dans le cadre d’un budget annuel voté par l’assemblée régionale. 7 © Dan Perjovschi, exposition Da bep lec’h (2005) au Quartier, centre d’art contemporain de Quimper. C ONTEXTE POLITIQUE « L’instabilité même du monde m’inspire » - Rem Koolhaas Qu’est donc une société où les individus qui la composent n’auraient plus la possibilité de participer sur le plan symbolique et esthétique à sa transformation, où toutes les sphères de l’activité humaine, l’éducation, la culture, la santé… seraient

d’augmenter la production, améliorer le moral et l’efficacité des employés, maintenir une qualité de travail et fournir d’avantage de confort aux clients.63 61 _ Koolhaas R., Harvard, Boeri S., Kwinter S. et Tazi N., Mutations. éd. Actar, Barcelone, 2000, 800 p. 62 _The Harvard Design School Guide to Shopping, Chuihua J. C., Inaba J., Koolhaas R., ss, Harvard Design School Project on the City 2, Ed. Tashen, Cologne, 2001, 800 p. 63 _ ibidem Centre commercial Commerce hybride 35 Comme pour l’air

crise de la ville, on voit proliférer des propositions urbaines extrêmement variées dans leur forme et dans leur style. Villes traditionnelles, villes modernes issues des C.I.A.M., goût pour les années 1950 et 1960, comme le très subtil projet de Rem Koolhaas pour le Centre international d’affaires à Lille (1989), les images d’Atlanta, la congestion de Tky, le projet d’Oriol Bohigas pour Aix-en-Provence, qui s’accorde à la morphologie traditionnelle de la ville, sont quelques exemples des images multiples

lotissements absurdes et ces centres commerciaux dont on tartine les régions. » Pourtant, selon lui, ce n’est pas forcément parce que des designers ou des architectes interviennent qu’une ville devient belle. Et de citer l’exemple du projet Euralille de Rem Koolhaas : une opération historique d’un point de vue urbain, qui a vu une plaque tournante de la drogue dans les années 1980 devenir un centre d’affaires performant. Interrogé par le journal Libération qui n’était guère enthousiaste sur le projet, l’architecte

certainement voir dans ce type d'enseignement une réaction contre le Modernisme mais également une continuité de la méthodologie adoptée par Venturi et Scott Brown. Ces méthodes ont également été utilisées (sur la forme et non sur le fond) par Rem Koolhaas avec New-York Délire en 1978. Ce dernier a d'ailleurs publié un article intitulé « Relearning from Las Vegas », dans l'ouvrage Content paru en 2004, dans un hommage évident à Robert Venturi et Denise Scott Brown.