Remaniement Budgétaire

Pression fiscale Introduction : La politique budgétaire d’un Etat comprend d’une part la politique des dépenses publiques, et d’autre part la politique fiscale. La politique fiscale détermine le taux et l’assiette des différents impôts. Or, l’Etat doit prélever juste le minimum de ressources en vue de financer son intervention justifiée dans le cadre d’une politique économique et sociale bien déterminée. Une politique fiscale complexe et une pression fiscale élevée constituent un handicap pour

politique de rigueur. Ce changement de cap de la politique budgétaire de François Fillon a été mal compris et a été source d’incompréhension. Plus récemment, le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale à l’assemblée Nationale, a jugé que le pays pouvait gagner en « en efficacité et en qualité ». Ce discours à l’Assemblée est très intéressant car c’est une des rares fois où François Fillon a évoqué l’expression « rigueur budgétaire ». Ainsi le Premier ministre a précisé « qu’il n’y aurait

relance et de rigueur à l’aide des instruments de politique économique : Politique de relance Politique de rigueur Politique budgétaire - Objectif Relancer l’investissement afin de favoriser la croissance. Freiner la consommation afin de juguler l’inflation. - Moyen Augmenter les dépenses publiques en finançant des investissements publics. Diminuer les dépenses budgétaires et inciter fiscalement les agents économiques à orienter leur revenu vers l’épargne. Politique monétaire - Objectif

s’agit de mettre en commun les politiques économiques d’Etats souverains. Il s’agit ainsi de combiner : • La politique monétaire de la BCE, commune aux 13 pays de la zone • Les politiques budgétaires des Etats-membres, qui restent du ressort des gouvernements nationaux • La politique budgétaire européenne, qui reste embryonnaire puisque le budget européen ne représente qu’environ 1% du PIB. Comment articuler ces trois éléments de façon optimale ? Comment s’assurer que les Etats jouent

exemple, la fiscalité ou la protection sociale. On distingue généralement les politiques budgétaires qui, comme leur nom l'indique, privilégient l'action par les recettes et les dépenses de l'État, des politiques monétaires. Pendant ce que Jean Fourastié a appelé les « trente glorieuses », c'est-à-dire, pour l'essentiel, les années 1950 et 1960, ce sont les politiques budgétaires, qui ont prévalu. Après avoir financé la reconstruction, il s'agissait, pour l'Etat, de soutenir

la construction européenne. > Analyser la mise en place de l’euro. > S’interroger sur l’articulation entre politique monétaire européenne et politiques budgétaires nationales. > Présenter le « modèle social » européen. proBLéMaTiQueS > La construction européenne est-elle achevée ? > L’euro protège-t-il les Européens ? > Une politique budgétaire commune en Europe est-elle possible ? > Peut-on parler d’une « Europe sociale » ? La politique monétaire • L’échec des politiques de relance dans les

objectifs. La politique éco peut être interventionniste, dirigiste ou libérale. On distingue les politiques structurelles(long terme) qui porte sur le système industriel, l’éducation, santé… Et les politiques structurelles: fiscale, monétaire, budgétaire… Ce qui relève de l’emploi et des revenus ou la politique sociale peut être structurel ou conjoncturel. La conjoncture désigne l’état de santé d’une économie. L’économiste anglais Nicholas Kaldor (1908-1986) en a proposé une vision synthétique

La politique budgétaire : enjeux dans le cadre de la zone €uro Dans la zone euro, la politique budgétaire est très particulière car nous sommes dans une union monétaire, c'est-à-dire lorsque un ensemble de pays ont une monnaie commune, les externalités de la politique budgétaire sont très importantes. Les externalités sont le fait que la politique budgétaire de l’Etat va avoir une influence sur les économies des autres Etats grâce à plusieurs canaux de transmission : * Le canal du commerce

sur la production et la croissance. Le chômage ne peut pas être combattu par des politiques conjoncturelles (monétaires ou budgétaires). Il est de nature structurelle et nécessite des politiques de même nature (baisse des coûts salariaux, flexibilité accrue, remise en cause du SMIC et des allocations chômage). Pour les monétaristes, la politique budgétaire est source d'inflation si elle provoque un déficit du budget de l'Etat (car pour combler ce déficit, il faut créer de la monnaie)

une demande de travail de la part des entreprises, donc à des embauches. L'augmentation de l'activité fournie augmente également des recettes fiscales, permettant de compenser très partiellement la hausse des dépenses de l'État (pour une politique budgétaire), et la demande de monnaie, ce qui corrige partiellement l'effet inflationniste d'une politique monétaire. Pour les économistes keynésiens, l'État a un rôle important à jouer dans la régulation des cycles économiques. Les économistes libéraux et