Remarques Sur Les Pensées De Pascal Voltaire

cette figure est ici de rendre l’atmosphère d’attente qui précède le combat (le vers est en effet extrait d’un récit de bataille). © rue des écoles, 2012 L’alliance de mots est également appelée oxymore, oxymoron ou antinomie. antithèse Remarque allitération Une allitération est la répétition, dans une phrase ou un vers, d’un son identique. On distingue généralement l’allitération, répétition d’un son consonne, de l’assonance, conçue alors seulement comme la répétition d’un son voyelle

prendre tel développement (on s’y essayait en classe). De même les titres des parties, voire des sous-parties, qui sont destinés à être gommés, ne valent qu’à titre indicatif : ils ont ce caractère abrupt et définitif qui ferait croire, à tort, qu’une pensée sort tout droit d’un cadre pré-établi, telle Minerve sortie casquée du cerveau de Zeus. Cet artifice est inhérent au genre même du corrigé. Il est donc un seul moyen de redonner un peu de chair à ces maigres squelettes décharnés : c’est de retourner

Louvre (Gallimard / Le Louvre), de 1720 à 1790 en Europe : de quelles interrogations, projections, fantasmes, les artistes ont-ils chargé les figures mythologiques qui saturaient l’espace public et la culture ? . *** On ne fera pas l’économie d’une remarque préalable : la complexité polysémique et exubérante du mot. Aujourd’hui, l’acception en est large, en effet, comme jamais cela n’a été le cas : il s’étend du champ ethno-religieux, des sciences humaines au littéraire et à celui de la politique

doit faire preuve est le respect du dieu de ses ancêtres, « la foi de ses aïeux » (v. 13). Si le nom du roi inspire la terreur à ses sujets, le nom de Dieu est craint (et aimé) du roi. Si le roi déploie « sa puissance » (v. 16), il relève de ce que Pascal appelle l’ordre de la chair, il doit défendre la « gloire » (v. 16) de Dieu. Gloire à Dieu dans le ciel et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! C’est du reste à la puissance divine que la dernière strophe attribue le retour des années heureuses

raisonnements métaphysiques et la déclamation. Corneille, à qui Racine lut son « Alexandre », lui conseilla, dit-on, de ne plus faire de tragédies. Le même conseil fut donné depuis à Voltaire par Fontenelle, après la lecture de « Brutus ». Il est heureux pour les lettres que ces conseils n'aient point été suivis. Voltaire y répondit en donnant « Zaïre »; Racine en donnant « Andromaque ». 3. Le temps du succès Engagé jusque-là dans une mauvaise route, Racine en prit tout à coup une différente, inconnue

Pierre Darlu, l'écart génétique entre l'homme et le chimpanzé est bien moins grand que celui qui sépare les deux espèces d'orang-outan. Dans l'histoire de l'évolution, le chimpanzé est notre frère, pour reprendre l'expression du paléoanthropologue Pascal Picq :   Nous avons un dernier ancêtre commun à partir duquel nous nous sommes séparés en Afrique vers 6 ou 7 millions d'années. Si on fait le bilan de ce que l'on a observé depuis trente ans chez les chimpanzés, on s'aperçoit que tout ce que l'on

aussi des textes philosophiques reconnus comme sa grammaire générale et raisonnée et sa logique de Port Royal. * Blaise Pascal (1623-1662) Philosophe, savant et apologiste de la foi chrétienne. Dans les provinciales, il prend parti pour les jansénistes contre les jésuites et prépare une apologie du christianisme qui reste inachevée : son ouvrage le plus célèbre les pensées où il cherche une méthode propre à convaincre les libertins. L'homme est faible mais il aspire à l'infini ("l'homme est un

d’extraits un exercice pédagogique et une institution toujours en vigueur dans l’enseignement des lettres. Son Histoire de la littérature française (1894) a longtemps fait autorité. Il a écrit de nombreuses études sur les œuvres de Bossuet, Corneille, Voltaire ou Lamartine, qu’il s’est efforcé de resituer dans leur contexte historique et d’après leur biographie. Dans ce même volume, il a consacré de très importantes pages à Honoré de Balzac où il a défini la part de réalisme de son œuvre et la part de romantisme1

connais. Il est vraiment capable de toutes les folies… » Je la regarde. Elle n'est plus jeune, c'est-à-dire si on compare avec la mémoire… mais si on la compare avec l'oubli… Un visage lisse encore. Voilà la différence : autrefois je n'aurais jamais pensé encore. Qu'est-ce qu'il y a donc dans ses yeux, les mêmes ? Comme un regret ou une peur, je ne sais. Les deux, probable. Mais ce n'est pas de moi qu'elle a peur. Plus de moi. Ni pour moi. Je dis : « Alors, nous allons nous quitter comme ça ? » Elle

perversité seront des sujets tabous mais les vices, difformités et autres défauts corporels des hommes seront prescrits. Le rire doit distraire pour permettre de faire passer un message plus facilement. (De oratore, II, t.2) Au Moyen-âge, deux courants de pensée vont se heurter : les pro (héritiers d’Aristote, le premier à formuler « le rire est le propre de l’homme ») et les anti rire, pères de l’Eglise. Au sein même du Moyen-âge, les conceptions vont évoluer : le rire est historique. Si le rire est d’abord