Remords Posthume

2/ Baudelaire, « remords posthume », in Les Fleurs du mal (1857) , commentaire littéraire Baudelaire est le poète incontournable des années lycée en France. Probablement parce qu’il est au croisement des mouvements (entre romantisme et symbolisme), des tendances (entre spleen et idéal) et qu’il renouvelle les formes anciennes (le sonnet) ou exotiques (le pantoum) tout en proposant une nouvelle définition de la poésie avec son travail sur le poème en prose. « Remords posthume » est l’un de ses

Anthologie poétique autour de la fuite du temps : Le lac de Lamartine L'ennemi de Baudelaire La Charogne Fleurs du mal remords posthume Comme on voit sur la branche du Bellay Las ! Où est maintenant ce mépris de Fortune ? Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome Je songeais, sous l'obscur de la nuit endormie, Ronsard Précisions (sermon) Tardieu un homme passe sous la fenêtre et chante du recueil Elsa (1959) Aragon Ballade des pendus Villon Le pont Mirabeau d'Apollinaire _ Le Cygne

cette dernière a été censuré lors du procès mais je trouve qu’elle a beaucoup de points communs avec « Le vampire », les deux ont pour thème l’union, dans la femme, de l’amour et de la mort. Le tableau colle aussi avec le poème censuré. REMORDS POSTHUME Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d’un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n’auras pour alcôve et manoir Qu’un caveau pluvieux et qu’une fosse creuse ; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes

le jouet de forces qui le dépassent et le condamnent. Cette angoisse viscérale, profonde, liée à la fuite du temps est un thème récurrent chez le poète: on le retrouve par exemple dans « Remords posthume », où il incite un jeune courtisane à profiter de la vie avant que « le vers ne ronge sa peau comme un remord »

Mal sont publiées. Ce recueil va lui solliciter de nombreuses péripéties judiciaires et académiques. Il part, endetté, s’exiler en Belgique. Et le 31 août 1867, il décède à Paris d’une syphilis. C’est deux ans plus tard que Le Spleen de Paris paru posthume. Cette œuvre et Les Fleurs du Mal sont les deux principales œuvres de l’auteur. II. L’œuvre : Les Fleurs du Mal 1. Les Fleurs du Mal furent publiées pour la première fois le 25 Juin 1857. Mais le 5 Juillet suivant, suite à un article du Figaro

languir. Dans ce poème, l'auteur semble décrire la vie qu'il a menée ou imaginée. J’ai apprécié la description de cette vie qui parait idéale et tranquille, cependant, le contraste à la fin du poème évoquant de la souffrance m’a moins plu. Remords posthume Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d'un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes flancs

portant sur 127 poèmes, enlève les pièces interdites et rajoute trente-cinq nouvelles œuvres. Une demande de réhabilitation des Fleurs du Mal devant la cour de cassation aboutira le 30 mai 1949, et annulera la précédente condamnation. L’édition posthume de 1868 (soit la troisième édition des Fleurs du mal) comprend un total de 152 poèmes, mais ne reprend pas les poèmes condamnés par la censure française : ceux-ci sont publiés, ainsi que ceux du recueil des Épaves, à Bruxelles en 1869 dans un Complément

Ronsard la célébrait. Les fleurs du mal (1857) : « remords posthume », Charles Baudelaire Dans ce sonnet, Baudelaire pousse le procédé à l’extrême. La femme aimé est morte comme le suggère l euphémisme « tu dormira ». Une prosopopée (donner la vie à un mort/inanimé) permet au tombeau de livrer la leçons du poème : il faut vivre l’amour tant qu’on le peut, cette amour qui pleure les morts. Enfin Baudelaire détourne l’expression rongée de remords en l’applicant au ver qui ronge la peau de la femme

narrateur ne sattarde pas, sinon pour évoquer la chute de Thérèse sur Laurent. Évidemment, on retrouve ici lultime occurrence du leitmotiv du cou de Laurent et de la cicatrice de la morsure de Camille, traduction et vecteur physique des remords de Laurent, et vengeance posthume du noyé, signe du destin encore. Mais cest surtout la vengeance de Mme Raquin quon voit sexercer ici. Elle éprouve enfin la « joie cuisante » de la vengeance quelle se promettait alors. On relève dans ces deux paragraphes un champ

femme vraiment désirée, Jeanne Duval, traça d’elle le portrait intimidant et glace d’une femme frigide. Ainsi il indiqua qu’il n’appréciait les femmes qu’en tant qu’objets esthétiques. XXXIII. REMORDS POSTHUME L’auteur imagine la mort de sa compagne. Il semble espérer que dans sa tombe elle sera prise de remords concernant son attitude vis-à-vis de lui. XXXIV. LE CHAT A travers la description de son chat, Baudelaire décrit sa femme comme une personne froide et cinglante, malgré sa beauté envoûtante