Remords

société. Il ne pleure pas lors de l'enterrement de sa mère, il a une relation hors mariage, il tue un arabe sans remords et il ne se repent pas lors de son procès. Tous ces comportements montrent comment il ne se conforme pas aux normes sociales et comment il exprime sa rébellion contre celles-ci.De plus, Meursault rejette également la morale traditionnelle. Il ne ressent pas de remords pour son acte, il ne se préoccupe pas des conséquences de ses agissements et il ne se soucie pas de la vie ou de

(«dont l’ennui et la douceur m’obsèdent», dira-t-elle dès l’ouverture du roman), telle une blessure dont la douleur est douce et permanente; mais c’est aussi un sentiment «complet» et «égoïste» (donc personnel et profond), causé par le «regret» et le «remords» de ce qu’elle avait poussé Anne Larsen à faire (le suicide dissimulé en accident); il s’agit d’un sentiment troublant, percutant, qui l’empêche de se rapprocher des autres gens, d’établir des rapports plus intimes et stables avec autrui («Aujourd’hui

au début elle exprimera de la honte et du dégout pour leur acte. Mais elle se fera à leur liaison et consommera sans remord ses relations avec Maxime dans la Serre. Par la suite Maxime l’emmène voir une représentation de Phèdre au Théâtre-Italien, elle s’y reconnaitra (la pièce Phèdre met en scène une femme aimant son beau-fils au temps de la Grèce Antique) et ses premiers remords referont surface ; « tout se détraqua dans sa tête. » C’est le début du détraquage d’une femme dont parlais Zola, et

|plus content de mon état, c’est ne vouloir plus être |A la fin du texte, Thérèse règne sur | |Le jeu maléfique conduit Lady Macbeth à la folie, puis |homme[…]c’est vouloir le désordre et le mal. » |sa vieillesse sans remords, mais | |Macbeth à un sentiment de vanité qui va le détruire. | |c’est un règne sur un vide : « et ils| | |

LA POULARDE. Quels abominables coquins ! je suis prête à m’évanouir. Quoi ! on m’arrachera les yeux ! on me coupera le cou ! je serai rôtie et mangée ! Ces scélérats n’ont donc point de remords ? LE CHAPON. Non, m’amie ; les deux abbés dont je vous ai parlé disaient que les hommes n’ont jamais de remords des choses qu’ils sont dans l’usage de faire. LA POULARDE. La détestable engeance ! Je parie qu’en nous dévorant ils se mettent encore à rire et à faire des contes plaisants, comme si de rien

vainqueur ;
Aricie a trouvé le chemin de son coeur.

 Oenone
 : Aricie ? Phèdre
 : Ah ! douleur non encore éprouvée !
A quel nouveau tourment je me suis réservée !
Tout ce que j'ai souffert, mes craintes, mes transports,
La fureur de mes feux, l'horreur de mes remords,
Et d'un cruel refus l'insupportable injure,
N'était qu'un faible essai du tourment que j'endure.
Ils s'aiment ! Par quel charme ont−ils trompé mes yeux ?
Comment se sont−ils vus ? depuis quand ? dans quels lieux ?
Tu le savais. Pourquoi me laissais−tu

douceur m’obsèdent», dira-t-elle dès | |l’ouverture du roman), telle une blessure dont la douleur est douce et permanente; mais c’est aussi un sentiment «complet» et «égoïste» (donc personnel et profond), | |causé par le «regret» et le «remords» de ce qu’elle avait poussé Anne Larsen à faire (le suicide dissimulé en accident); il s’agit d’un sentiment troublant, percutant,| |qui l’empêche de se rapprocher des autres gens, d’établir des rapports plus intimes et stables avec autrui («Aujourd’hui

yeux, de tes yeux verts, Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers... Mes songes viennent en foule Pour se désaltérer à ces gouffres amers. Tout cela ne vaut pas le terrible prodige De ta salive qui mord, Qui plonge dans l'oubli mon âme sans remords, Et charriant le vertige, La roule défaillante aux rives de la mort! L'invitation au voyage Mon enfant, ma soeur, Songe à la douceur D'aller là-bas vivre ensemble! Aimer à loisir, Aimer et mourir Au pays qui te ressemble! Les soleils mouillés De ces

remplir l'éternelle promesse,Où tu foulais, monté sur une douce ânesse,Des chemins tout jonchés de fleurs et de rameaux,Où, le cœur tout gonflé d'espoir et de vaillance,Tu fouettais tous ces vils marchands à tour de bras,Où tu fus maître enfin ? Le remords n'a-t-il pasPénétré dans ton flanc plus avant que la lance ?- Certes, je sortirai, quant à moi, satisfaitD'un monde où l'action n'est pas la sœur du rêve ;Puissé-je user du glaive et périr par le glaive !Saint Pierre a renié Jésus... il a bien fait

principe, être une souillure définitive et indélébile. Certes, la connaissance du mal est d’abord la reconnaissance simultanée l’existence du bien... chez les autres. Mais faire le pari du mal c’est aussi s’exposer à en subir les effets en retour : les remords et la culpabilité constituent ainsi une première étape vers une éventuelle rédemption ou l’ultime épreuve avant de sombrer dans l’abjection. Il faut tout d’abord insister sur le fait que la connaissance du mal constitue aussi un savoir sur autrui