Renée Une Nouvelle Phèdre

(chapitre 2). Enfin, l’hôtel Saccard est un espace politique, celui où se montrent les soutiens de l’Empire, ses ministres et ses notables (chapitre 6). L’hôtel Béraud du Châtel Appartenant au père de Renée, l’hôtel Béraud est l’exact contrepoint de l’hôtel Saccard. La tante Elisabeth et la sœur de Renée, Christine, y ont résidé. Tout respire la respectable vétusté. Appartenant à la « vieille bourgeoisie », Béraud est l’un des « derniers représentants d’une ancienne famille bourgeoise dont les titres

A) L’amour : Renée est exposée dès le début du roman à une sorte de fatalité qui est celle de l’amour. Elle éprouve le besoin irrépressible d’aimer « pour de vrai », d’être amoureuse et celui d’être aimée. Ce besoin est plus fort qu’elle. Exemple : passage de Renée dans la serre, Renée est comme envahie et écrasée par ce désir d’amour ; le champ lexical des sensations se conjugue à l’image du danger (mort, maladie, folie)· Dès le chapitre I, Renée est présentée comme soumise à une

ne pensent qu’à leur enrichissement. Ils ne recherchent que le profit, au détriment des autres. En effet, en témoignent les deux intrigues du roman : la spéculation financière parisienne de Saccard mêlées aux histoires amoureuses mais triviales de Renée et Maxime. C) Les rapports sociaux : Avec la vie mondaine que vit cette population, beaucoup de rapports sociaux ont présents dans le roman : les gens organisent beaucoup de réceptions de fêtes de bals etc.… et ils discutent de sujet triviaux :

SOUS LE SIGNE DE PHEDRESOUS LE SIGNE DE PHÈDRE La Belle Madame Le Vassart et La Curée Les recherches actuelles de la théorie littéraire mettent en évidence que l'intertextualité n'est pas seulement la fonction, mais plutôt le mode d'être du texte littéraire. Cela veut dire qu'il est toujours précédé et suivi d'autres textes, qu'il se trouve dans une situation intertextuelle. Ce qui importe donc le plus, c'est le statut textuel de l'œuvre littéraire se proposant au travail interprétatif du

à la satisfaction des appétits sexuels et financiers : tapage de l’or et de la chair qui règne chez Saccard, qui culmine dans un divertissement mondain où les dames à demi nues encadrent le dieu de l’argent (chap. VI). (La déchéance croissante de Renée est d’ailleurs symbolisée par la progression de sa nudité). Le Second Empire encourage des affairistes comme Saccard : régime politique d’origine honteuse (coup d’état) qui n’a d’autre but que la satisfaction des appétits de la « bande » qui l’a porté

tels des vautours, des oiseaux de proie affamés, se ruent sur Paris pour lui faire des « entailles » et lui ouvrir les veines « à coup de hache » (chapitre 2). Napoléon III lui-même dépèce de ses regards remplis de « lueurs fauves » le corps de Renée au bal des Tuileries tout comme Saccard, avec ses « tenailles », dégrafe le corsage de sa femme qui se retrouve « sans un lambeau » (chapitre 6). Titre programmatique dont Zola file les connotations tout au long du roman, La Curée peint la fureur

Fiche Cours Nº : 91017 FRANÇAIS Toutes séries Résumé d’œuvre : La Curée de Zola Chapitre 1 : Renée ou les fastes du monde Le roman s’ouvre dans les années 1860 sur une promenade en calèche de Renée Saccard et de son beau-fils, Maxime, qui est l’occasion de médisances et de potins mondains. De retour au fastueux hôtel Saccard, la jeune femme se prépare à recevoir les influents amis de son mari : conversations politiques, considérations sur les grands travaux qui redessinent Paris et

Mini 6 nouvelle générationgénération Avis de 25 mots minimum – iPad Mini 6 de 64 Go – Tirage au sort le 30 Juin 2023 Résumé chapitre par chapitre de La Curée d’Emile Zola Chapitre 1 : Renée et l’ennui des mondanités Le premier chapitre s’ouvre sur une balade au bois de Boulogne, en 1860. Renée et Maxime, son beau-<ls, se promènent tout en échangeant sur les personnes présentes, principalement des nobles, et les évolutions du bois. Ils discutent du temps qui passe et de l’ennui de Renée qui, malgré

Eugène aide son frère à obtenir un emploi à la mairie de Paris, ce qui permet à ce dernier d'avoir accès à tous les plans des travaux d'Haussmann. Sa femme meurt. Il envoie sa fille chez Pascal, un de ses frères, et se marie à une jeune fille nommée Renée Béraud du Châtel, par intérêt. Ayant pris le nom d'Aristide Saccard, il peut participer à la curée, le dépeçage de Paris par les spéculateurs, tâche dont il s'acquitte à merveille. Il accumule rapidement une grande fortune en achetant à bas prix des

l’idéal républicain s’effondre. Le Second Empire est donc en place quand commence La Curée. L’Empereur apparaît en personne dans le texte au chapitre 3, lors d’un bal donné aux Tuileries. Paré de ses décorations, le « Prince […] fixe […] ses regards sur Renée et admire en elle la “fleur à cueillir”. » La politique de Napoléon III se veut une politique d’austérité : il s’agit en théorie de rétablir un ordre moral dissolu. Ainsi, l’hypocrisie et la mascarade sociales couvrent les débauches et les luxures