Resumé Les Ghettos Du Gotha

Fiche de lecture sur Les Ghettos du Gotha. Plan : I-Des espaces protéger de toute intrusion étrangère à la communauté bourgeoise : La bourgeoisie défend son espace culturel et économique. Par le biais d’associations, de clubs, de cercle… la bourgeoisie protège ses propriétés. La bourgeoisie a de grandes connaissances des lois en vigueur, elle sait donc très bien utiliser les possibilités qui s’offrent

Les Ghettos du Gotha (Au cœur de la Grande Bourgeoisie) I) Résumé 1) Le militantisme peut être bourgeois Cet ouvrage s’ouvre sur l’exemple du militantisme de la haute bourgeoisie. Contrairement à ce que l’on pourrait penser la bourgeoisie s’organise pour protéger ses biens, ses valeurs, ses privilèges à l’image de la classe ouvrière, mais bien sur avec une stratégie tout autre. Derrière la pratique fréquente d’une activité (Golf, chasse, polo, etc) ceci s’organisent en clubs mais aussi

Nicolas Sarkozy". Les auteurs, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, ont par ailleurs déjà publié plusieurs ouvrages sur l’élite sociale : Dynasties familiales et formes de richesse en France (1996), Sociologie de la bourgeoisie (2000) et Les ghettos du Gotha (2007). On pourrait croire à un déversement de haine contre "les riches", pourtant c’est avant tout une analyse qui joint recherches journalistiques et statistiques. Il n’y a pas de prosélytisme politique, mais seulement le fruit d’une réflexion

Au sein d’un master qui a pour but la formation d’étudiants en vue de devenir enseignants, le compte-rendu que je compte mener ici ne sera donc pas un simple résumé de la conférence mots à mots, mais plutôt, une étude approfondie de la question, rattachée notamment à la possibilité de voir ce thème être enseigné au sein des écoles primaires. Pour cela, après une rapide présentation du sujet, il sera question de sa mise en œuvre en tant qu’enseignement : que doit-on enseigner sur ce sujet ? Pour

d’« aires morales », pour parler comme les sociologues de l’École de Chicago. En explorant finement la ville, ces derniers ont effectivement mis en évidence la complexité de la vie urbaine articulée autour de nombreuses aires urbaines, voire de ghettos (cf. infra). La ville moderne est décrite tantôt comme malsaine, dépravante, à l’origine de nombreux maux, tantôt comme un lieu de mouvement où la vie sociale s’accélère, où l’esprit s’ouvre à l’autre, au monde… Aujourd’hui, la ville et l’urbain sont

l'industrie humaine prend sa source et va féconder l'univers. De cet égout immonde, l'or pur s'écoule. C'est là que l'esprit humain se perfectionne et s'abrutit ; que la civilisation produit ses merveilles et que l'homme civilisé redevient presque sauvage ». Il résume la perception de plusieurs penseurs de l’époque. La ville est la source de révolution industrielle, naissance de technologies, de richesses mais en même temps, misère la plus complète. Préoccupation importante. Du coup, cela produit un certain nombre

fonctionnement est imparfait et ses cycles internes (énergie, mais également déchets de toute nature) ne sont pas bouclés  comme  dans  un  écosystème.  En  ce  sens,  la  ville  n’est  pas  un  système  vraiment  durable.   Ce qu’Antonio Da Cunha résume en disant que les villes peuvent être considérées comme des écosystèmes, mais des « écosystèmes peu autonomes, à métabolisme imparfait et fortement entropiques » . Par rapport à un milieu extérieur au sein duquel elle puise sa matière, la ville doit

concept de la dictature du prolétariat en tant qu'élément essentiel du marxisme. Dans la première édition en langue italienne des œuvres de Karl Marx avait disparu jusqu'à l'expression « dictature du prolétariat ». Dans la Critique du Programme de Gotha le traducteur réformiste s'était donné le soin de substituer à cette expression l'expression inoffensive de « lutte de classe du prolétariat ». Antoine Labriola, grand connaisseur et vulgarisateur de la pensée de Marx, avait parlé de la dictature du

et en fonction de la manière dont ils se créent que vont se forger leurs caractéristiques spécifiquement nationales que l’on retrouve aujourd’hui. Le parti socialiste allemand Il fut d’abord appelé S.A.D., puis S.P.D. C’est un parti fondé à Gotha en 1875. Marx et Engels désapprouvent le programme adopté et refusent dans un premier d’en être membre. En effet, ils jugent ce parti trop réformiste, mais surtout trop nationaliste. En effet, le programme adopté ne fait aucune référence à l’internationalisme

l’émergence de royaumes catholique, protestant, etc. Tous ces conflits et toute cette intolérance vont pousser des millions d’Européens vers l’exil (surtout dans les états britanniques). Il y aura une émigration massive de la dissidence religieuse. Pour résumer, la colonie est un transport de peuple en un lieu désert et éloigné, ou dont on a chassé les habitants, afin de le défricher et de le cultiver. Cette définition est tout à fait significative parce qu’il y a un imaginaire (lieux déserts et éloignés