Reve Jules Laforgue

remarie avec le chef de bataillon Jacques Aupick. Le futur poète ne pardonnera jamais à sa mère ce remariage, et l'officier Aupick, devenu plus tard ambassadeur, incarne à ses yeux tout ce qui fait obstacle à ce qu'il aime : sa mère, la poésie, le rêve, et la vie sans contingences. De retour à Paris après son renvoi en Inde pas son beau-père, il s'éprend de Jeanne Duval, jeune mulâtresse, avec laquelle il connaîtra les charmes et les amertumes de la passion. Dandy endetté, il est placé sous tutelle

Planton s'appuir sur une maïeutique (art d'accoucher des pensées) comme par exemple «Dialogues» (427-356 av JC). L'antiquité est une source de référence pour les orateurs: - Demosthène (284-322 av JC)- Cicéron (106-43 av JC) Pour les historiens: - Jules César dans «Commentaires sur la guerre des Gaules» qui sera ensuite appuyé par Montaigne, Rousseau... Pour les critiques et les lecteurs: - Molière dans «L'avare» (1668) ou dans «Amphitryon» (1668) Jean Anouilh qui a écrit son oeuvre en s'appuyant

SÉRIE L Objet d'étude : La poésie. Textes : Texte A - J. du Bellay, «Las où est maintenant...» (Les Regrets, 1558) Texte B - T. Corbière : «Un sonnet avec la manière de s'en servir» (Les Amours jaunes, 1873) Texte C - J. Laforgue : «La Cigarette» (Le Sanglot de la terre, 1880) Texte D - B. Cendrars : «Académie Medrano», (Sonnets dénaturés, 1923) Texte E - N. Boileau : Art poétique (1674), chant II (extrait). Texte A - Joachim du Bellay, Les Regrets, 1558. Las1, où est

Page 12 Introduction Au XIX siècle la France connait de nombreux changements politiques. Durant près d'un siècle la France essaie de trouver un régime politique stable sans y arriver. Elle adopte enfin la République (modérée). Les Républicains Jules Ferry, Léon Gambetta et Georges Clémenceau vont, avec ce nouveau régime, garantir des libertés notamment l'éducation laïque. La vie moderne apparaît dans la deuxième moitié du siècle grâce aux progrès techniques. Du côté des idées, le positivisme triomphe

d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique  et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée  et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d'autres domaines, en particulier

des essences. I- HISTOIRE Ce mouvement se constitue en réaction contre le naturalisme. Héritier de la poétique baudelairienne, il comprend outre Verlaine et Rimbaud qui lui donnent son impulsion, Mallarmé et des auteurs comme Jules Laforgue ou Charles Gros. Les premiers recueils de Verlaine adoptent une esthétique de la suggestion contre toute représentation réaliste du Moi et du monde. La liberté formelle adoptée ensuite témoigne d’un esprit libertaire proche de celui de

est rejeté. La littérature romantique abandonne les règles classiques et refuse d'imiter les Anciens. Souvent affecté par la vague des passions – « le mal du siècle » - l'homme romantique, pour se distraire de l'angoisse, recherche l'évasion par le rêve, l'exotisme ou le passé, exalte le goût du mystère et du fantastique. C'est la grande époque d'une peinture violente et inspirée. Géricault (1791 - 1824) Le Radeau de la Méduse 1814 Delacroix (1799 - 1863) La Liberté guidant le peuple Le romantisme

de sa bien-aimée, son sang qui la compose. Aussi, il décrit dans Un hémisphère dans une chevelure (Le spleen de Paris) les sensations, à travers de nombreuses métaphores, que lui procure la présence de cette femme « Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures ». Pour lui, une femme n’est pas seulement un objet de désir, c’est tout son corps qui rappelle des souvenirs agréables, c’est la moindre partie de sa peau qui le fait voyager. Il considère la femme comme une des plus

de Émile VERHAEREN Ô la splendeur de notre joieTissée en or dans l'air de soie !Voici la maison douce et son pignon léger, Et le jardin et le verger.Voici le banc, sous les pommiers D'où s'effeuille le printemps blanc, A pétales frôlants et lents. Rêve éveillé de l'étrangère ==> beauté de l'écriture Le calme, la brume et le silence, Le soulagement de toute présence, L'heure idéale pour sortir ma plume, Coucher sur papier toute mon amertume, Tard la nuit quand même le bruit dort,  Poème critiquant

parnasse Leconte de Lisle (1818/1894) Théophile Gautier (1811/1872) Catulle Mendès (1841-1909) Léon Dierx (1838/1912) Stéphane Mallarmé (1842/1898) -XIXème siècle le symbolisme Charles Baudelaire (1821/1867) Théodore Hannon (1851/1917) Jules Laforgue (1860/1887) Charles Morice (1861/1919) Paul Verlaine (1844/1896) Francis Vielé-Griffin (1863/1937) -XXème siècle le surréalisme Guillaume Apollinaire (1880/1918) Aimé Césaire (1913/2008) René Crevel (1900/1935) Jean-Pierre Duprey (1930/1959)