Révolution iranienne

l’incompréhension de l’enfant quant aux évènements occasionnés par la révolution soulève les paradoxes de celle-ci. On peut constater que, dès le début du récit, puisque Marjane ne saisit pas la fonction symbolique, les interprétations de cette dernière quant aux causes des manifestations sont erronées. En effet, sur la première planche du premier chapitre, soit Le foulard, la jeune Iranienne explique que, suite à la Révolution islamique, porter du foulard devint obligatoire à l’école, puis ajoute :

retrace dans les grandes lignes l’histoire de L’Iran afin que la petite fille puisse comprendre les tenants et les aboutissant de cette révolution. • Il s’agit d’un moment crucial dans l’histoire de l’Iran contemporain puisqu’on y assiste aux derniers mois de règne du Shah et à l’instauration de la République islamique, avec ses deux péripéties majeures : la révolution imposée dans les mœurs et la guerre Iran– Irak. Par le biais d’un flashback assez conséquent, la réalisatrice évoque également des événements

En Algérie, le président n'a qu'une valeur symbolique et ce dernier si la Révolution perdure serait tout simplement remplacé par l'armée qui gouverne le pays depuis 1962. d'autant plus que le principal parti révolutionnaire n'a pas la confiance du peuple et que seule une révolution orchestré par l'ONG de la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme aurait une chance d'aboutir mais cette dernière est présidé par un homme de 82 ans qui n'a peut être plus l'âge de se « battre »dans un pays

l’Algérie où les islamistes avait gagné les premières élections libres du pays depuis l’indépendance, c'est-à-dire, les municipales en 1989 et les législatives en 1991, ou celles de l’Iran où les islamistes sont arrivés au pouvoir après la révolution iranienne, il y a vraiment tout lieu d’être inquiet pour les pays arabes.

Le récit d'un peuple, combat pour la liberté à travers la vie de Marjane Satrapi. Une oeuvre majeure de ces dernières années. Le style de Marjane Satrapi est surprenant, à la fois d’une modernité évidente, mais empruntant aux codes de la culture iranienne. Un dessin très noir, des formes amples, des personnages hauts en couleur malgré le noir et blanc et un effet "fresque" pour des scènes particulièrement saisissantes. Elle aborde des sujets douloureux sans sombrer dans le misérabilisme, en gardant

fête, il parle d’un ami emprisonné et, surexcité, il court rejoindre sa femme pour lui annoncer que la révolution a commencé. Ebi aide, soutient, manifeste, prend des clichés des événements historiques. Actif, il n’est cependant pas inquiété, mais il craint pour sa fille. Il prend en charge l’éducation politique de Marji. Pédagogue, il explique les tenants et aboutissants de l’histoire iranienne contemporaine. Sa vie privée, sa rencontre avec Tadji, son mariage, ne sont jamais évoqués. Relation

ont chassé le président Samoza en juillet. La plus grand défaite durant la présidence de Carter était la révolution Iranienne. Ca a commencé en Juillet 78 et a finit avec le renversement du Shah Mohamed Reza Pahlavi, ses alliers, et l’installation d’une république Islamique sous l’autorité d’Ayatolla Khoméini. Le pays se retire en lui-même avec un rapprochement avec l’URSS mais la révolution destabilise une région fragile où les américains se transforment en Egyptien et Sahoudien allier secondaires

favorables. A partir de 1960, les entreprises américaines à Cuba sont nationalisées. En 1961 la CIA tente un renversement (Baie de Cochons) Détérioration des relations avec Cuba L’URSS tient aussi un rôle dans cette crise car elle soutient la révolution cubaine car Cuba défit les occidentaux. L’URSS entreprend un blocus avec menace d’utilisation des armes nucléaires. L’URSS utilise la méthode de linkage (lier les problèmes entre eux) pour négocier : retrait missiles Cuba retrait missiles Turquie

aimer ce que nous détestions et à détester ce que nous aimions. Comment en sommes-nous arrivés là ? Notre passion immodérée pour la Révolution nous a aveuglés et pervertis. On nous a inculqué que la France était née en 1789, alors qu’elle avait déjà plus de mille ans derrière elle. On ne cesse de nous répéter depuis quarante ans que Mai 68 fut une révolution manquée, alors qu’elle a vaincu. Il y a quarante ans, de Gaulle était le père de la nation, et Daniel Cohn-Bendit, un joyeux rebelle

la personne elle-même. Cela démontre d’une part la montée de l’individualisme et cela témoigne de la crise identitaire qui règne en Amérique. On a besoin de mettre un nom sur ces gens. On est au cœur d’une zone de turbulence. Elle va produire une révolution conservatrice, avec les néoconservateurs. Elle conduit à la maison Blanche Ronald Reagan. Son programme : mettre un terme au malaise engendré par la Guerre du Vietnam, faire des USA les leadeurs du monde libre, et en finir avec le communisme et