Ricardo Etat Stationnaire

les « poor laws » favoriseraient la natalité et la fainéantise. Malthus resta partisan d’une politique économique libérale et se montra hostile aux mesures d’assistance sociale prises par l’État. Certaines de ses idées influencèrent directement Ricardo (rôle de la monnaie, rente foncière), mais aussi Marx (qui le critiqua fortement) et Keynes. Say Pour lui, le principe de la valeur n’est pas le travail, mais l’utilité. Sa «loi des débouchés» qui, si elle explique les crises sectorielles, estime

14 par la décadence de l'agriculture B- Les fondements de la pensée Physiocrate de Quesnay. L'analyse de Quesnay repose sur la primauté de l'agriculture dont dépend la prospérité du royaume 1) Le rôle de l'agriculture. Le mauvais état dont se trouver l'économie français à la fin du règne de Louis 14 s'explique pour une partie au faite que l'agriculture a été depuis longtemps négliger au profit des manufactures. Pour Quesnay l'assainissement de l'économie passe par un retour fondamental

l’autre. 1 Economie générale, la croissance économique, dans www.oeconomia.net 4 1. Les précurseurs Depuis plus de deux siècles, les économistes s’interrogent sur les déterminants de la croissance. Adam Smith, Thomas Malthus, David Ricardo et Karl Marx sont les véritables précurseurs de cette réflexion. a. La division internationale d’Adam Smith (1776) Dans ses « Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des Nations »(1776), Adam Smith met en évidence le rôle de la

Malthus (1798), Ricardo (1817). On ne peut pas dire, cependant, qu'ils aient fondé une véritable science. Ils croient dans la naturalité des lois économiques, mais les associent encore à des considérations socio-historiques La connaissance s'améliore avec eux, mais elle est opportunément associée à un environnement politique qui conditionne leurs conseils à l'État. A) Les auteurs Adam Smith (Recherches sur la nature et les causes de la richesse des Nations, 1776) David Ricardo (Principes de

l'école classique, écrivant pourtant au commencement de la révolution industrielle, pensaient qu'aucune croissance ne pouvait être durable, car toute production devait, selon eux, inexorablement converger vers un état stationnaire. C'est ainsi le cas de David Ricardo pour qui l'état stationnaire était le produit des rendements décroissants des terres cultivables, ou encore pour Thomas Malthus qui le liait à son « principe de population ». Toutefois, Adam Smith, à travers son étude des effets de productivité

pour les moissons suivantes), c'est-à-dire le capital fixe. La somme de ces deux avances s’appelle la reprise. Le bon prix est donc le prix qui permet de couvrir la reprise. La classe des propriétaires fournir les terres, et doit mettre le sol en état de produire. Elle fait des avances foncières. Chaque année, les paysans indemnisent les propriétaires en leur versant une rente à partir de la reproduction totale. Cette rente s’appelle le produit net. Produit net=Reproduction totale-Reprise La

matières premières, elle va dépenser les 1 M d'avances de l'année précédente en achat de produits agricole lui servant à assurer sa propre subsistance. Cette vision est toutefois un peu simpliste puisqu'elle donne une approche pour une économie stationnaire (toutes les années sont pareilles…). QUESNAY précise toutefois que, dans la mesure où les 1 M permettent à la fois d'investir et remplacer, ce schéma peut s'appliquer à une économie croissante. I – LES CLASSIQUES ➢ Adam SMITH (1723-1790)

resterons protectionnistes à l’exception toutefois de l’Angleterre qui en 1848 supprimera les droits d’entré sur les blés étranger. Cela se fera sous l’influence d’un groupement de pression connu comme la Ligue de Cobden qui en utilisant les idées de Ricardo persuadera une majorité de parlementaires anglais à voter l’abolition des « Corn Laws ». La principale conséquence des crises frumentaires restera toutefois la grande volatilité des prix qui sera analysé par le statisticien anglais Gregory King (1648-1712)

prix au 16eme siècle par l'afflux d'or et d'argent en provenance d'Amérique. A la fin du 18eme siècle il apparaît chez les Physiocrates (c'est un courant de la pensée qui est à l'origine de la conception moderne de l'économie). Adam Smith, Maltus, Ricardo, Jean Baptist Say... ont fondé ce qu'on appel l'économie politique classique. Défenseurs du libéralisme économique, ils ont cependant une vision pessimiste de l'avenir à long terme du système capitaliste : le travail occupe une place centrale dans

premier à dire : « Le prix ou la valeur intrinsèque d'une chose est la mesure de la quantité de terre et de travail qui rentre dans sa production. » La valeur intrinsèque correspond donc au coût de production. Phrase amélioré par la suite par Smith et Ricardo * Tous les auteurs qui vont suivre vont aussi reprendre ce que dit Cantillon : la distinction entre valeur intrinsèque et prix de marché. Partie II => Cantillon va commencer se demande si ce n'est pas l'agriculture qui crée la richesse,