Richard Coudenhove-Kalergi

oeuvre (Friedrich Neumann, Vladimir I. Oulianov, etc.). Il ne manquera que le courage politique des Etats-Nations. Ceux-ci préféreront la facilité de la haine. Pourtant, certains auteurs ont voulu prévenir la crise. Ainsi, la clairvoyance de Richard Coudenhove-Kalergi transparaît de son Manifeste Paneuropéen de 1922. Il aborde des sujets économiques qui laissent présager la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier. Ainsi, pour lui, le besoin de barrières douanières nationales est en rapport étroit

forme de fédération : -1815 : Congrès de Vienne (st Simon) propose la création d’un Parlement Européen -1849 : à l’initiative de Victor Hugo : un congrès pour la paix se réunit à Paris L’entre deux guerres : -Fin 1ère Guerre Mondiale : Richard Coudenhove-Kalergi fonde un mouvement Pan-européen et publie Pan europa qui suggère la réconciliation Franco-allemande + union douanière entre les Etats européens. -1918 : Congrès de Versailles , a mit fin à la Guerre et retracé toutes les frontières des

paraissent ainsi se désintéresser de l’Europe et pour ceux qui osent se pencher dessus, ils n’y comprennent souvent rien. Ceci a bien été démontré, en France, lors du vote massif du « NON » à la Constitution Européenne en 2005 (54,6%). Le comte Richard de Coudenhove-Kalergi qui était l'un des premiers à avoir proposé un projet moderne d'Europe unie soulignait déjà ce problème lorsqu'il écrivait en 1930, pour critiquer alors le « Mémorandum Briand » : "Rien, dans ce document ne fait appel à l'imagination des

marchandises, des transports… Tout cela ne sera retrouvé qu’avec la création de la CEE. B- La période de l’entre deux guerre Le mouvement PAN-Europe = mouvement qui concerne toute l’Europe. Il apparait en 1924 à l’initiative du comte Richard de Coudenhove-Kalergi. Ce mouvement n’aura pratiquement aucune incidence concrète sur la politique des Etats européens. On appellerait cela aujourd’hui un mouvement intellectuel. Il marque malgré tout une époque. De plus, on trouve dans ce mouvement Léon Blum

(l.6 et 7) Pourtant, des initiatives ont été prises durant l’entre-deux-guerres, et la France s’est faite depuis plus de 20 ans l .5 « le champion d’une Europe unie ». Le pionnier du mouvement en faveur d’une Europe unie est le tchèque Richard de COUDENHOVE-KALERGI qui publie en 1923 un ouvrage intitulé « Pan-Europe » et crée cette même année l’Union Paneuropéenne. Son entreprise réussit à obtenir le patronage d’un grand nombre d’hommes politiques dont notamment Aristide BRIAND, Léon BLUM, Edouard

XVIIIème siècle (Abbé Saint Pierre, Kant, Bluntschli...) mais le premier projet d'union européenne d'origine gouvernementale  émane d'Aristide Briand dans son discours du 5 septembre 1929. Ce dernier s'inscrit dans la lignée de l'action de Richard Coudenhove-Kalergi (Pan-Europe est publié en 1923) et du protocole de Genève de 1924 (prééminence du droit avec l'arbitrage par une cour de justice de tout différend entre Etat). Les raisons de la construction européenneAu début du XXème siècle, l’Europe incarne

composé d’experts indépendants et impartiaux élus pour 2 ans c) agit conformément à un mécanisme non judiciaire d) coopère avec l’Etat et rédige des rapports confidentiels 33- Le président d’honneur de « l’union pan-européenne » a été : a) Richard Coudenhove-Kalergi b) Winston Churchill c) Aristide Briand d) Victor Hugo 34- Quel est le régime politique du Danemark ? : a) un régime semi-présidentiel b) une monarchie c) un régime parlementaire d) un régime présidentiel 35- Tallinn est la capitale

avait encore la bonne idée de tuer… Ce qui est évident, c’est le rôle actif de frères ou initiés dans les grands évènements qui traversèrent la longue quête d’unité intrinsèque. Prenons le cas l’unité européenne par exemple. Le comte Richard Coudenhove-Kalergi est l’un des fondateurs de l’Union Pan-Européenne. Dans son livre « J’ai choisi l’Europe », il se réfère à deux de ses options fondamentales : un « socialisme non matérialiste » et un « nouvel ordre du monde ». Dans ce même livre celui

ridicule avait encore la bonne idée de tuer… Ce qui est évident, c’est le rôle actif de frères ou initiés dans les grands évènements qui traversèrent la longue quête d’unité intrinsèque. Prenons le cas l’unité européenne par exemple. Le comte Richard Coudenhove-Kalergi est l’un des fondateurs de l’Union Pan-Européenne. Dans son livre « J’ai choisi l’Europe », il se réfère à deux de ses options fondamentales : un « socialisme non matérialiste » et un « nouvel ordre du monde ». Dans ce même livre celui qui

scellé par le plan Dawes pour les réparations (1924), puis par le traité de Locarno sur les frontières (1925) et enfin par l’entrée de l’Allemagne à la SDN (1926). D’autres intellectuels proposent aussi des solutions, c’est le cas du comte Richard de Coudenhove-Kalergi qui développe le mouvement européiste le plus important de l’entre deux guerres. Il a lui aussi le souci de l’Europe en déclin et pour répondre à ce problème il rédige en 1923 un essai politique, Paneuropa, dans lequel il recommande un