Rimbaud Modernité Et Tradition

distingue d’abord par son mélange entre motifs élégiaques, lyriques, airs anciens (comptines, chansons…) et modernité de son époque (motifs industriels, citadins) qui le placent parfaitement à la charnière entre XIXème et XXème siècle. C’est en effet entre ancien et nouveau, entre « ordre » et « aventure », entre intimité et universalité, entre mythologie antique ou médiévale et modernité, que le poète pose sa propre voix lyrique Ce lyrisme si fort dans l’œuvre d’Apollinaire, à une époque où

la transmission entre tradition et avenir (V. Hugo) → médiateur vers la transcendance, vers la quête d’un idéal : * Mission de nous faire accéder à un idéal de beauté, donner à l’être humain l’idée du paradis «  Faire apercevoir les merveilles de cet au-delà » (Baudelaire) * « Lumière qui conduit à Dieux » (V. Hugo) * Mythe de Prométhée : voler ce qui est inhumain pout l’apporter aux hommes (Rimbaud) → trouver une langue universelle (Tardieu et Rimbaud) = langage poétique →

D’après certains auteurs, le poète serait inspiré de façon quasi divine, sacrée et en en relation avec les Muses. Ils sont ainsi la jonction entre ciel et terre, l’intercesseur entre les Dieux et les Hommes, le lien entre la vie et la mort. Arthur Rimbaud dans sa fameuse lettre à Paul Demeny demande au poète d’être « vraiment voleur de feu » en rapport au mythe de Prométhée, qui vola le feu (ici sous entendu : le savoir, la connaissance, l’intelligence) à Zeus et le transmit aux hommes. Il fut puni

La première permet de poser quelques jalons sur la poésie classique et l’évolution vers la modernité. Elle cherche à construire une passerelle entre l’univers des élèves (représenté ici par Ridan et Grand Corps Malade) et le patrimoine littéraire (Du Bellay, Vigny et Verlaine) en conduisant une réflexion sur les notions d’héritage et de renouvellement. La seconde porte plus directement sur la modernité en poésie avec l’étude de la Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France de Cendrars

fut également l’inventeur du terme « surréalisme » qui donnera son nom à un mouvement qui naquit au début du XXème siècle et qui libèrera la poésie de tout carcan formel ou contrôle exercé par la pensée, dans la continuité du modernisme amorcé par Rimbaud au cœur du XIXème siècle. Il s’illustra dans de nombreux recueils de poèmes tels que Poèmes à Lou dans un lyrisme amoureux puissant et enrichi d’images inédites. Le recueil Alcools quant à lui est marqué par une obsession de la fuite du temps à l’instar

“Le Bateau Ivre”. Il renonce à chaque élément traditionnel de la poésie, comme la métrique. →Les vers doivent être magiques, utiliser l’alchimie. Il veut arriver à l'absolu: retrouver les associations pour aller au-delà des apparences. La poésie de Rimbaud est moins musicale que celle de Verlaine et moins pure que celle de Mallarmé. Il dépasse ensuite l'expérience du “voyant” dans “Illuminations”, un recueil de poèmes en prose (pour éviter la rigidité du ver) et de deux poème en vers libre, dont la

l’entrée dans la modernité au tournant du siècle mais aussi les audaces artistiques qui vont éclore tout au long du XXème siècle. Il ne s’agit plus simplement de représenter le réel, d’en proposer une photographie, mais de l’augmenter par la création d’une réalité nouvelle. L’œuvre ne doit plus être « mimesis » mais « poïesis », c’est-à-dire construction, création, transfiguration. Le recueil, Alcools, 1913, manifeste cette esthétique nouvelle. Son titre, bien sûr fait référence à Rimbaud, et à son «

.............................................. 6 Sites de référence ............................................................................................................................ 6 Piste 4 : Pratiques de la ville : poétiques de la modernité ................................................................... 6 Quelques œuvres de référence ....................................................................................................... 8 Pour aller plus loin....................

L’évolution du genre poétique L’origine du mot I- Aux origines de la poésie: l’Antiquité  La poesie antique: d’une tradition orale à des forms variées  Du poème épique…  …à une poésie plus lyrique  Odes élogieuses et satiriques II- Le Moyen Âge: du trouvère au poète III- le renouvellement de l’écriture poétique  Les poètes de La Pléiade  La poésie: miroir des déchirements de son temps IV- La poésie classique du XVIIe V- Les révolutions de l'écriture poétique au XIXe  Les ruptures

et formes poétiques au XIXe et au XXe siècle > p. 18 > p. 23 II. La puissance des formes poétiques 1/ Poésie et sacré 2/ Poésie et musique 3/ Poésie et science 4/ Poésie et invention 1/ Le romantisme 2/ Baudelaire 3/ Mallarmé, Verlaine, Rimbaud, Lautréamont 4/ Apollinaire et le surréalisme 5/ La poésie africaine d’expression française 6/ Poètes du signifiant et poètes du signifié III. Le système traditionnel et sa remise en question 1/ La rime 2/ Le vers V. Envoi > p. 20 > p.