Rime

y échapper car elles ont trouvé l'art de le faire. La traduction 1 est écrite en vers, alors que les autres sont écrites en prose. Cela force Desaintange à de nombreuses contraintes stylistiques, notamment à devoir choisir les bons mots pour la rime de fin de vers, qui est toujours plate, et à respecter le nombre de pieds, qui ici est de douze (alexandrins). En plus de cela, il a fait le choix de respecter le nombre de vers ! Il retranscrit les douze vers latin par douze alexandrins français

trait particulier de ce sonnet est le schème à rimes : ABBA, CDDC, EEF, GFG. De nouveau une inconsistance qui sert à souligner cette idée de perte de lucidité, qui coule au fond de l’abîme. Seulement la rime ‘F’ est présente dans plus d’une strophe et à chaque instance elle est seule. Le schème à rime, comme le poète, fait preuve d’incertitude et de délire. Analyse sémantique Naturellement le sonnet fait beaucoup de mention de navire et de la mer. Les mots employés « Vaisseau, mâts, proue, mers, écueil

qui rappelle "l'art poétique" : "De la musique avant toute chose"  I. Dislocation du paysage  - Zone industrielle à proximité de Charleroi  C'est un no man's land ---> impression de désert Seule indication du lieu est "Ou Charleroi?" qui rime avec "quoi?"  ---> interrogation qui insiste sur le fait que nous ne sommes nulle part  - énumération d'images qui se succèdent : "kobold", "vent", "avoine", "buisson", "fourgues", "maisons", "gares" On a un rythme saccadé dû à des vers courts 

viei/lle a/ccrou/pie, Re/gret/tant/ mon/ a/mour/ et /vo/tre/ fier/ dé/dain. » 2) Rimes et sonorités La rime est le retour d’un même son en fin de vers. La qualité de la rime dépend du nombre de sons communs : pour un son, elle est dite « pauvre » (bijou/caillou) ; pour deux sons, elle est dite « suffisante » (lion/émotion) ; pour trois sons, elle est dite « riche » (village / volage) - La rime est « féminine » quand elle se termine par un e muet (ange/fange), dans tous les autres cas, elle est

métaphore comme: « la terre fumante et le sang des victimes immolées aux faux dieux ou à l'être suprême »(l.18) et « s'abreuvait de sang humain »(l.3) qui qualifie les fanatiques, ou encore des rimes : « déchire » rime avec « empire »(l.6) ou encore « terre », « fer » et « guerre »(l.8) qui rime également ensemble. La vertu dans ce texte d'Helvétius repose sur sa thèse, qui se trouve à la fin de son œuvre essentiellement entre les lignes 32 et 41. Nous pouvons remarquer que l'auteur

désigne un objet ou une chose par l'une de ses parties ou de ses composantes. 2-Jeux et effets sonores. Les sonorités participent elles aussi à la structuration et à la signification d'un poème versifié ou en prose. Dans le premier cas, c'est la rime qui régit les principaux jeux et effets sonores ; mais à l'intérieur d'un vers ou d'une phrase, on distingue deux autres procédés majeurs : ● L'assonance, soit le retour d'un ou plusieurs sons voyelles, ● L'allitération, soit le retour d'un son

ne s’agit plus ici d’un souci de construction rigoureuse mais d’une manifestation du désespoir. 2/ Dissonance entre la beauté et la vulgarité ·Paysage maritime = repos, beauté calme, cf. : les albatros sont « indolents ». Mais : 1e fissure, rime mer / amers => évocation des malheurs liés à cette beauté trompeuse. ·Les compagnons deviennent des prisonniers. Différence entre « qui suivent » et « prennent », détournement du mouvement naturel vers la captivité + « souvent » et présent de vérité

Le langage poétique (2) : Les formes poétiques Traditionnellement, la poésie est régie par un certain nombre de contraintes liées à l’usage du vers, de la rime, de la strophe. Ces contraintes sont fortement remises en cause dans le courant du 19è siècle, les poètes se tournant alors vers des formes plus libres. 1. Les formes fixes On appelle ainsi des formes poétiques obéissant à des contraintes de composition rigoureuses tant au niveau du type de vers que des rimes et des types de strophes, leur

nom » ou utilisé dans le texte Comme au vers 51 dans « il coule, il coule et se mêle » Tous ces éléments créent un réseau d’échos, de sons qui se répondent les uns aux autres, donc une certaine musique. SA MUSICALITE : Il présente des vers rimé en rime croisées, ces rimes étant réduite aux nombres de deux :en (el) et en (a). Ceci permet de mémoriser le poème plus facilement. Ce sont des vers réguliers, en 7 syllabes : on les appelle donc des heptasyllabes. L’heptasyllabe donne lui aussi une

« pouvoir » et « vouloir » au début du second hémistiche du premier vers (v. 1, v. 5, et v. 7). Ici encore, les vers 3 et 4 font exception, puisque le verbe « pourra » est placé en tête du second vers (v. 4). c. Les mots Les mots placés à la rime sont tous des infinitifs. Ils se réfèrent tous à des actions de la poétesse, qui dit ainsi son obstination à conserver un rôle actif dans le drame amoureux dont elle est la victime. Jusque dans la souffrance, La poétesse est encore dans l'action.