Rire Des Tabous Handicapés

rejet, le mépris, la honte, l’exclusion… Quand les salles d’attente débordées, les urgences engorgées, les trithérapies, les effets secondaires, les douleurs sont routines, quand on doit étouffer nos cris de rage et nos pleurs d’impuissance, quand le tabou persiste, quand l’ignorance assassine quand l’amour tue… Nous ne sommes plus des femmes, des hommes ou des personnes atteintes, mais des survivantes… des survivants… INTRODUCTION La maison d’Hérelle, c’est avant tout un lieu humain

partions toutes les deux au pré avec les moutons et les chèvres à un quart d'heure de marche du village, en marchant vite, les yeux baissés jusqu'à la dernière maison. Une fois dans le pré, nous étions libres de nous raconter des bêtises et même de rire un peu. Je ne me souviens pas de grandes conversations entre nous. Il était surtout question de manger du fromage, de nous régaler d'une pastèque, de surveiller les moutons et surtout les chèvres capables de dévorer toutes les feuilles d'un figuier

capacité à persuader, aisance dans l’argumentation) et de nos faiblesses (peur de paraître inquisiteur, tendance à trop parler pour éviter les questions, crainte de l’objection), nous nous prédisposons ainsi à opérer des changements pour que les handicaps comportementaux, dont nous avons pris conscience, soient susceptibles de transformation. 28 De psychologique, la démarche devient alors intellectuelle. Elle passe nécessairement par la connaissance, l’acquisition d’un savoir qui apportera

retourner. De donner le change, oui, mais pas de se retourner. Elle entra dans le Franprix en bas de chez elle et se fit violence pour acheter des choses a manger. Elle le fit en hommage a la bienveillance de ce jeune medecin et pour le rire de Mamadou. Le rire enorme de cette femme, ce travail debile chez Touclean, la Bredart, les histoires abracadabrantes de Carine, les engueulades, les cigarettes echangees, la fatigue physique, leurs fous rires imbeciles et leurs mechantes humeurs quelquefois

impor- tance. La psychiatrie thérapeutique s'est développée presque sans ex- ception parmi les peuples de culture purement euro-américaine. Par conséquent le psychiatre qui travaille parmi les peuples d'un type culturel différent se trouve gravement handicapé par la confusion entre fait culturel et la soi-disant « nature humaine ». Comme le livre de Laubscher « Sex, Custom and Psychopathology », le livre du Doc- teur Mars nous permet d'envisager le développement d'une thérapie psychiatrique basée sur

............................................................................... 50 MON ENFANT .................................................................................................................................................... 53 HANDICAP ......................................................................................................................................................... 55 LA CLASSE ..............................................................................

autobiographique qui comporte des traces d’utopie, comme les Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France, de Pierre Goldman (1975), mise à nu d’un homme et d’un système judiciaire. Plus près de nous, le dernier autobiographe à lever les tabous de la société française en procédant à une esthétique de la transparence totale, fut Guillaume Dustan. Son progressisme s’exprime dans une œuvre imparfaite dont la réception a été brouillée (Je sors ce soir, Génie divin) par des polémiques entretenues

autobiographique qui comporte des traces d’utopie, comme les Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France, de Pierre Goldman (1975), mise à nu d’un homme et d’un système judiciaire. Plus près de nous, le dernier autobiographe à lever les tabous de la société française en procédant à une esthétique de la transparence totale, fut Guillaume Dustan. Son progressisme s’exprime dans une œuvre imparfaite dont la réception a été brouillée (Je sors ce soir, Génie divin) par des polémiques entretenues

personnage de roman, du xviie siècle à nos jours 21 L'A rt i C L e d u L'A rt i C L e d u tif, qui concerne notre temps, s’incarne exemplairement dans l’écriture de soi. judiciaire. Plus près de nous, le dernier autobiographe à lever les tabous de la société française en procédant à une esthétique de la transparence totale, fut Guillaume Dustan. Son progressisme s’exprime dans une œuvre imparfaite dont la réception a été brouillée (Je sors ce soir, Génie divin) par des polémiques entretenues

de mots tels que : « respect, humilité, joie et paix», ou alors « respect, valeurs, langue, totem, tradition, symbole, coutume, tabou » ou bien encore « la culture kanak symbolise notre passé, c’est notre repère. C’est l’identité propre de notre pays une richesse, un patrimoine, une identité et une fierté ». « La culture kanak c’est quelque chose de sacré, de tabou, qui représente notre patrimoine. C’est un héritage que l’ont doit partager, c’est un fait que l’on doit toujours retracer… ». Par