Rire Pour Dénoncer

par Molière au XVIIe siècle. Il s'agit d'un monologue du personnage principal Harpagon qui dans un discours incohérent se repend en imprécation contre le voleur de sa cassette. Ce passage a une fonction critique et la visée du dramaturge est de dénoncer le comportement obsessionnel d'Harpagon. Comment le dramaturge procède-t-il à la satire de l’avarice ? Tout d'abords nous nous intéresserons aux procédés comique utilisé par auteur pour ridiculiser le personnage. Puis, nous mettrons en exergue

notamment le personnage de Toinette qui est présenté comme étant impertinente et insoumise ce qui la rend comique dans les scènes ou elle se moque de son maître, mais aussi la folie d'Argan notamment du à son hypocondrie qui rend la scène comique et fait rire le spectateur. L'hypocrisie de Béline sert à semer la discorde dans la scène notamment lorsque qu'Argan fait le mort, elle se ridiculise en exprimant ses vrais intentions envers Argan, enfin Angélique au contraire est tout l'inverse de Béline, elle

Rire, est-ce un bon moyen pour changer le monde ? Cette question nous provoque, qui oserait la contester ? Qui refuserait, à moins d’être un vrai méchant ou un mélancolique un peu pervers, de voir dans le rire un objectif commun aux hommes de bonne volonté ? En ces temps où la violence est présente, régler les problèmes par le rire semble aller de soi. Il y a bien entendu, un fond d’utopie ou de naïveté mais ce sont souvent les projets les plus fous qui ont conduit les hommes vers le progrès. Quel

met en scène des personnages dont elle révèle le ridicule. Elle se propose de faire rire en usant de différents procédés. II. Les visées de la comédie : La comédie a certes une fonction divertissante en faisant rire le spectateur mais aussi et surtout une fonction éducative en voulant corriger les défauts de ce dernier : - la comédie expose des problèmes sociaux ou moraux. Par le comique, le théâtre dénonce des vices ou des abus (hypocrisie, avarice…). - cette critique répond à une intention

est contre les autres et doit résister et se battre afin de ne pas devenir rhinocéros. C’est également le cas dans Ruy Blas, Acte III, scène 2. Ruy Blas en tant que premier ministre s’adresse aux conseillers d’Espagne qui dénoncent leurs vols et il dénonce la malhonnêteté de ces puissants. De même que les ministres sont d’ailleurs assimilés à des « Fossoyeurs ». Il leur reproche leur manque de patriotisme. Ils ne sont pas attachés à leur royaume, seul l’argent dans leur poche les intéresse. Il y a une

Peut-on rire de tout ? Comme le soulignait Rabelais, "Le rire est le propre de l'homme". Il constitue son essence même. L'humour a traversé les siècles et les frontières. Il ne s’agit pas seulement d’une manifestation physique d’un état intérieur ou d’une émotion, le rire s’inscrit aussi dans un système de valeurs. Il est la manifestation même d’un sentiment de gaîté, mais également une forme d’exutoire permettant d’évacuer toutes sortes de tensions, ou encore de dédramatiser une situation

d’expression ? Dans ces conditions comment situer la frontière entre le rôle des humoristes qui consiste à distraire, divertir, à faire rire et la critique politique, qui pourrait conduire jusqu’à la calomnie, voire la manipulation de l’opinion publique. De ce fait, on pourrait de façon plus générale s’interroger : peut-on rire de tout ? ou justement revoir nos priorités sur les sujets délicats (Le remaniement ministériel, les élections présidentielles, le G8, le G20 …).

Le rire phénomène naturel qui nous amène à s'interroger sur ses raisons d'être. Ce corpus qui se compose de quatre textes publiés entre le 17ème et le 21ème siècle, nous donne des réponses sur cette question. Le premier document nous donne quasiment la réponse : il est extrait du Le Rire, publié en 1899 par Henri Bergson. Le deuxième document est intitulé "Les Caractères ou les mœurs de ce siècle" de 1688, dans lequel Jean de La Bruyère dénonce ceux qui passent leur temps à rire des autres. Les

Jourdain réalise ici facticement son rêve d’être noble. Ensuite, la comédie divertit et s’élève au XVIIe siècle grâce à de nouveaux procédés, différents de ceux de la farce. Ce genre, ancêtre de la comédie a pour seul but de faire rire, cela passe à travers un comique de mots souvent grossiers, composé notamment d’injures ou de mots du registre bas à connotations sexuelles ou scatophiles. Le comique de geste est lui aussi souvent arriéré, on peut relever la scène où le maître se

De Gargantua aux “Guignols de l’Info”, le rire secoue les institutions. Son déchaînement progressif et inexorable depuis le Moyen-Âge, les espaces croissants que la société lui accorde pour son expression dans les spectacles et dans les médias semblent faire de l’humour et de la dérision un des phénomènes majeurs qui accompagnent la modernité, peut-être l’un de ses moteurs. Le rire désamorce le danger qu’il y a à s’approcher de l’autre. Beaucoup de choses peuvent être dites pourvu qu’elles ne