Robert Badinter

sentence consistant à retirer légalement la vie à une personne, ayant été reconnue coupable d'un crime. Elle a été abolie en France le 9 octobre 1981. II)Pourquoi l'abolition de la peine de mort? L'abolition de la peine de mort est grace a Robert Badinter car il penssait que tuer quelqu’un, même si c’était un fou ou un criminel, était un acte horrible et barbare. La vie d’un homme était sacrée et la justice ne devait pas répondre à la barbarie par la barbarie. En plus, il y avait toujours le risque

dans une démocratie, qui ont le droit de dire : celui-là doit vivre, celui-là doit mourir ! Je dis : cette conception de la justice ne peut-être celle des pays de liberté, précisément pour ce qu'elle comporte de signification totalitaire.] Robert Badinter - Nous ne devons pas oublier les victimes du condamné à mort, mais nous devons également ne pas oublier qu'un pays qui condamne un homme à mort fait également des victimes, un condamné à mort a également une famille, des amis. [Je laisse

protéger la société. À ce sujet, Diderot est plutôt clair : « Le malfaisant est un Homme qu'il faut détruire et non punir » Remise en cause de la peine de mort. Certaines sources affirment que la mouvement abolitionniste débute après l’exécution de Robert François Damiens (condamné pour agression sur la personne du Roi Louis XV) dont l’écartèlement avais duré plusieurs heures. Mais la véritable naissance du mouvement abolitionniste coïncide avec la publication de l'œuvre de Cesare Beccaria qui, dans

responsable de l'attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, fera de lui, le dernier condamné à mort à être fusillé. Vers l'abolition Le 28 novembre 1972, Claude Buffet et Roger Bontems sont exécutés, c'est le début de la croisade de Robert Badinter pour l'abolition totale de la peine de mort en France. Le 12 mai 1973, l'exécution d'Ali Benyanès à Marseille passe quasiment inaperçue. Pour la troisième fois en moins de six mois, Georges Pompidou (pourtant défavorable à la peine capitale)

Président de la République le 10 mai. Le 25 mai, François Mitterrand gracie Philippe Maurice, il est le dernier condamné à mort gracié. Le 26 août, le Conseil des ministres approuve le projet de loi abolissant la peine de mort. Le 17 septembre, Robert Badinter présente le projet de loi à l'Assemblée nationale. Il est voté le 18 septembre par 369 voix pour, 113 contre (487 votants, 482 suffrages exprimés). Le 30 septembre, plusieurs amendements du Sénat sont rejetés. Après l'Assemblée nationale, la

communauté européenne à l'abolir. 2 Les hommes ayant oeuvré pour lutter contre la peine de mort : Voltaire , Diderot , Rousseau et Montesquieu sont les philosophes français qui jugent la peine de mort « ni utile , ni nécessaire » . Robert Badinter est connu pour son combat en faveur de la réinsertion des détenus et contre la peine de mort , dont il obtient l'abolition en France le 30 Septembre 1981. L'état de la peine de mort en France et dans le monde , aujourd'hui : Aujourd'hui

nombreuses tentatives depuis la Révolution. Le vote de la loi Badinter par le Parlement le 9 mai remise définitivement la guillotine, tandis que le débat se focalise aujourd'hui sur la situation aux Etats-Unis. Le 9 octobre 1981, la peine de mort est abolie en France. Ce vote par le Parlement en septembre 1981 est l'aboutissement d'un long combat mené depuis le XVIIIème siècle par des écrivains, des juristes, des parlementaires. Lorsque Robert Badinter s'exprime à la tribune de l'Assemblée nationale le 17

Au-delà de la justice d’expiation, apparaît donc la justice d’élimination, derrière la balance, la guillotine. L’assassin doit mouri r tout simplement pa rce que, ainsi, il ne récidive ra pas. Et tout paraît si simple, et tout paraît si juste ! » Robert Badinter, garde des Sce aux, nationale, le 17 septembre 1981 discours à l’Assemblée 2 

ses oeuvres narratives (Claude Gueux, Le Dernier Jour d'un condamné), par ses discours, Victor Hugo lutte jusqu'à la fin de ses jours contre la peine de mort. En juin 1848, il prononce à la tribune de l'Assemblée constituante la phrase que Robert Badinter reprendra en 1981 «Je vote l'abolition pure et simple et définitive de la peine de mort ». Ce dessin représente l'horreur du gibet. Victor Hugo avait essayé de faire gracier Tapner, coupable de meurtre et d'incendie criminel en 1853 à Guernesey

en cause, puis à l'abolition de cette sanction dans la majorité des pays du monde. Et c'est en 1981, que la France qui était, l'un des seuls pays d'Europe occidentale à encore appliquer la peine de capitale, a abolit la peine de mortgrace a Robert BADINTER, l'un des acteurs principaux de l'abolition, qui était ministre de la justice sous Mitterrand, Au fil des époques, la France avait différentes façons d'executer les condamnés: -à l'époque gauloise, les criminels étaient exécutés à l'occasion