Roberto Benigni

l'humanité entière et pour la démocratie. Cette première satire a marqué la satire anti-hitlérienne postérieure qui se réfère toujours, plus ou moins directement, au film de Chaplin, de Jeux dangereux d'Ernst Lubitsch en 1942 à La Vie est belle de Roberto Benigni en 1997. Lors de la Première Guerre mondiale, dans un pays imaginaire nommé la Tomanie et ressemblant beaucoup à l'Allemagne, un soldat maladroit sauve la vie d'un pilote de chasse nommé Schultz. Le soldat et Schultz réussissent à s'enfuir en

enfants. Au cinéma, de nombreux sujets délicats sont traités avec humour mais sans méchanceté. Le film « Intouchables », par le truchement de la comédie, a changé le regard de bien des gens sur le handicap. De même dans « la vie est belle » Roberto Benigni ne veut pas se moquer de la Shoah mais se sert de l'humour pour protéger son fils. Parler d'un problème de société avec humour, c'est aussi une façon d'attirer l'attention et de faire réfléchir tout un chacun. Les Guignols de l'info en sont

Pour ma part, j’étudierais cet album en parallèle avec le programme d’histoire de façon à ce que les élèves appréhendent ce thème désastreux à travers la littérature de jeunesse. De surcroît, il serait intéressant de visualiser le film de Roberto Benigni "La vie est belle" pour vivre l’histoire sous un autre point de vue. En effet, l’émotion dégagée à la fois dans le film et dans l’album permettrait de faciliter la compréhension de la monstruosité des faits. L’étude de l’album se fera par une

Afin de rassurer son fils, pour ne pas lui faire affronter une terrible et insoutenable réalité, pour lui cacher la face terrible d’un monde impitoyable, un père, en pleine seconde guerre mondiale, ne dit pas la vérité à son enfant. Film de Roberto Benigni, La vie est belle met en exergue le choix de préférer délibérément le mensonge à la vérité, un choix qui permet de préserver l’illusion du fils quant à la nature véritable de l’endroit où il se trouve et qui contribue très probablement à sa survie

moyens de communications, l’humour pour traiter des sujets graves s’est largement développé à la télévision, à la radio, dans les journaux, dans les spectacles, au cinéma et sur internet. Comme par exemple au cinéma, en 1997 dans le film de Roberto Benigni (La vie est belle) où le réalisateur traite le sujet de la déportation, comme un jeu avec son fils. A la télévision c’est le cas des Guignols de l’info, qui utilisent la parodie pour traiter des événements politique et fait de société français

de comprendre le génocide des juifs d’Europe de l’intérieur, tout comme en littérature les livres de Primo Levi" Si c’est un homme" et Wladislaw Szpilman "Le pianiste". Maus parle des camps de concentration avec un regard qui rappelle celui de Roberto Benigni dans "La vie est belle". Art Spiegelman a reçu le seul Prix Pulitzer décerné à une bande dessinée, en 1992, et a été traduite en dix-huit langues. L’utilisation de la métaphore animalière est très classique dans les B.D. et les dessins animés

grâce au groupe. Ensuite, rire permet de ne pas désespérer et de ne pas prendre les aléas de la vie comme une fatalité. En riant, nous dédramatisons les situations qui sont ou paraissent inextricables. Par exemple, dans le film La vie est belle, Roberto Benigni nous fait beaucoup rire grâce à ses mimiques et aux jeux qu’il invente pour que son fils ne se rende pas compte de l’horreur qu’ils sont en train de vivre : prisonniers dans un camp de concentration. Enfin, le rire est aussi un moyen de contestation

contraire, est-il intéressant de détourner un sujet de controverses (voir page 4) au profit d’un succès public rassembleur ? Pour approfondir ces questions, La Grande vadrouille peut être mis en perspective avec La vie est belle (1997) de l’italien Roberto Benigni. Sorti en 1998, ce film prend le parti de rire à propos du volet le plus sombre du conflit : l’Holocauste. Totalement opposées, les deux démarches ont pourtant réussi à gagner la popularité du public. Plus grinçant, Papy fait de la résistance

connaissances pour interpréter et qu’il faut nourrir leur culture pour nourrir la lecture. C’est donc pour travailler ce processus d’activation des connaissances que nous présentons un dossier informatif reprenant des thèmes peu connus des élèves: la mafia, Benigni, Lysistrata... La métacognition12 Enfin, lors de chaque mise en commun des réponses aux questionnaires, lors de presque chaque prise de parole – notamment en rappel en début de chapitre -, nous avons demandé aux élèves d’expliciter comment ils

l’oppression, de la famine. Ses caricatures sont, à leur façon, aussi efficaces que Guernica de Picasso, parce que leur insolence provocatrice met en question la souveraineté du pouvoir et la tyrannie de la guerre. De même, le film La vie est belle de Roberto Benigni (1998) instruit et émeut tout autant que des images d’archives. Le cinéaste y présente avec humour et poésie la vie dans les camps de concentration : le personnage principal, un jeune père déporté, transforme pour son fils la captivité en un jeu