Roman Merveilleux

puisse s'y identifier. Ce sont des archétypes : modèles représentant un trait, un caractère,... Le conte merveilleux se projette dans un ailleurs spatial et temporel souvent indéfini (« Il était une fois... »). Il suscite le rêve tout en proposant une image des schémas sociaux et familiaux. Il s'appuie souvent sur une vision manichéenne entre le bien et le mal. Le conte philosophique ou roman d'apprentissage s'inscrit dans une réalité. Il raconte la formation d'une personne à la découverte brutale

comme pour édifier, il porte en lui une force émotionnelle ou philosophique puissante. Depuis la Renaissance, les contes font l'objet de réécritures, donnant naissance au fil des siècles à un genre écrit à part entière. Cependant, il est distinct du roman, de la nouvelle et du récit d'aventures par son rejet de la vraisemblance. Il y a donc deux pratiques du genre littéraire du conte : orale et écrite. Ces deux pratiques se différenciant par leur fonctionnement (modes de création, de diffusion..

nouvelle qui, comme l'indique son nom, se fonde sur la réalité. Mettant en scène peu de personnages, mais fortement caractérisés, dans un cadre spatio-temporel délimité, elle est centrée sur un fragment de vie ou une anecdote. À la différence du conte merveilleux, elle est ancrée dans le réel. En effet cette nouvelle cherche à raconter une histoire ou un fait dans toute sa vérité. L'auteur de ce genre de texte montre qu'il ne ment pas au lecteur et ne l'incite pas à prendre d'avis. Il reporte les faits

Pierre C a s t e x, Anthologie du conte fantastique français. Paris, José Cortî, 1947, p. 8. 4 Terme emprunté à Gérard Genette (Figures III, Paris, Seuil, 1972, p. 146). 5 Cf. notre étude «La Vraisemblance dans le récit fantastique», in: Études romanes de Brno, XIV, 1983. p. 71—83. 22 proprement dit), et de refuser Le Spectre qui l'est, malgré son explication naturelle. Tzvetan T o d o r o v, pour résoudre ce problème, parle de l'hésitation du lecteur6 en tant que pierre de touche du fantastique

Canadian Literature Rose, Mary Ellen. _Que le diable l'emporte: Réalisme merveilleux et religion dans La Chaise du maréchal ferrant_. _canlit.ca_. Canadian Literature, 13 Dec. 2011. Web. 9 Feb. 2014. Originally appeared in _Canadian Literature_ #142-143, Autumn/Winter 1994 (pg. 142 - 156). M a r y E l l e n R o s s Que le diable l'emporte réalisme merveilleux et religion dans La Chaise du maréchal ferrant S i le regard des critiques, tant québécois que latinoaméricains, commence

RECHERCHES QUE J’AVAIS FAIT SUR CENT ANS DE SOLITUDE 1 INTRODUCTION Cent Ans de solitude (Gabriel García Márquez), roman de Gabriel García Márquez, publié en 1967 sous le titre Cien años de soledad. 2 UNE AMÉRIQUE LATINE DE LÉGENDE Cent Ans de solitude se déroule à Macondo, ville imaginaire d’un pays sud-américain ressemblant à la Colombie de son auteur. Le roman raconte l’histoire de la ville et, en parallèle, celle de la dynastie Buendia, étroitement associée au pouvoir. Les Buendia

que les romans allant de la science-fiction au surréalisme. Au contraire une histoire racontant des faits réels tels que des évènements passés comme la seconde guerre mondiale n’a pas pour but de faire rêver mais est plus à titre informatif. La littérature nous permet donc d’entrer dans le rêve ou l’imagination d’autrui et de façonner à notre façon l’univers qui nous est proposé pour se permettre de se l’approprier. Il existe un désir d’évasion dans les contes merveilleux, les romans d’aventure

- Fantastique : · L’univers du roman n’est pas totalement imaginaire. L’univers décrit est parfois proche de celui du lecteur. Des phénomènes étranges surgissent et perturbent l’ordre établi. - Conte merveilleux : · Projet oXatan offre un décor étrange, entre végétation tropicale et pyramide maya. Certains êtres paraissent hostiles aux héros et constituent des obstacles à leurs quêtes (ex : les alligators qui peuplent les marais ; MG s’apparente

Le sujet confronte implicitement deux notions : le rêve et la réalité, l'idéalisme et le pessimisme. Où doit se situer la littérature ? Le fonction de la littérature est bien de faire rêver : _ le désir d’évasion => le conte merveilleux ; les romans d’aventure _ le héros est un modèle un idéal qui doit inspirer le lecteur. _ la poésie, les images qu’elle propose, le lyrisme des Romantique. _ le surréalisme => évasion du moi et découverte de l’inconscient _ le symbolisme => partir à la découverte

qu’il critique. Ainsi l’Ingénu critique les institutions politiques et sociales de la France de Louis 14. De plus, comme on le ferait pour Candide, on doit se poser la question de savoir si l’Ingénu doit être considéré comme un conte ou comme un roman. L’Ingénu, bien que ne comportant pas de sous-titre, respect les principes du conte philosophique dans la mesure ou l’histoire se situe dans un temps et un lieu bien déterminés, ou les actions sont claquées à partir de faits réelles, ou l’on privilégie