Romanisation

mineurs). L’ancien esclave reste également lié à son maître : il lui doit l’obsequium, dévotion semblable à celle entre le père et le fils. Il arrive aussi que la citoyenneté romaine soit accordée à des cités entières, grâce à leurs efforts de romanisation ou pour des services rendus à Rome en temps de guerre. Il faut noter que la citoyenneté romaine ne commença à être accordée à des personnes vivant en dehors de Rome qu’à la fin de la république (promulgation de la Lex Julia en 90 avant Jésus Christ

la promotion coloniale ne se multiplie qu’à partir d’Hadrien et elle ne fut jamais systématique. Inscrite dans la politique de municipalisation des provinces, liée à leur romanisation, elle est le fait de l’empereur qui décide d’accorder la citoyenneté à tous les hommes d’une cité ou d’une communauté. Exemple : la Romanisation des Gaulois débute en 14 ap. quand Auguste puis Tibère ont accordé le ius honorum aux citoyens romains des cités gauloises complètement ou partiellement romanisées. L’empereur

n’est pas connue de tous mais de ceux qui l’applique souvent voir tous les jours. On peut dire également que son authenticité est remise en question pour plusieurs raisons. Les coutumes relatées sont souvent déformées par leur reformulation, par la romanisation consciente ou non des rédacteurs et enfin par la tentation de les synthétiser. Une coutume incertaine est donc délicate à utiliser dans notre droit interne. La fragilité de la coutume est son deuxième principal défaut. Cette fragilité est causée

la promotion coloniale ne se multiplie qu’à partir d’Hadrien et elle ne fut jamais systématique. Inscrite dans la politique de municipalisation des provinces, liée à leur romanisation, elle est le fait de l’empereur qui décide d’accorder la citoyenneté à tous les hommes d’une cité ou d’une communauté. Exemple : la Romanisation des Gaulois débute en 14 ap. quand Auguste puis Tibère ont accordé le ius honorum aux citoyens romains des cités gauloises complètement ou partiellement romanisées. L’empereur

autres, allèrent souvent de pair avec une valorisation du monde romain, modèle d'ordre et d'État de droit. ∙ En fait il y a une transition et non une décadence de l'Empire romain, ou l'empire se modifie peu à peu, intègre des valeurs, il y a une romanisation des populations barbares et une « barbarisation » des populations romaines. Certains parlent aujourd'hui d'antiquité tardive pour la période du 3e au 5e siècle. Ce n'est pas un évènement qui détermine le début et la fin de la période, mais un changement

PARTIE : Réaménagement des espaces et mutations religieuses des cités L'adhésion des cités au système provincial Cultes de la cité et espaces urbains Rituel et espace sacré : du sanctuaire celtique au sanctuaire gallo-romain DEUXIEME PARTIE : Romanisation et redéfinition des panthéons : les dieux dans la cité Anciens dieux, nouveaux dieux : le sens de l'interpretatio romana Culte des dieux, culte de l'empereur : un langage religieux inédit Cérémonies publiques et affirmation du système municipal

complète et homogène des conquis à la civilisation romaine. C’est l’expression de la domination de Rome sur ces provinces. Cette romanisation passe par la force ou l’encouragement. Les romains imposent leurs fiscalités, leurs statuts juridiques, leurs organisations politique, leurs justices et les élites provinciales, contrainte ou séduite sont au cœur du processus de romanisation déteignent sur le reste de la population. Rome diffuse ça civilisations sur tous son empire ce qui implique de terrasser les

expédition en Gaule et occuper le territoire. En 52 av. J.-C., le célèbre chef arverne Vercingétorix est victorieux à Gergovie, mais César l’emporte définitivement à Alésia. En 50 av. J.-C., la conquête militaire est achevée. Commence alors la romanisation. Qu'est-ce que la conquête romaine a changé pour les habitants ? D'abord la langue : progressivement, les habitants ont de plus en plus parlé la langue des Romains, le latin, et de moins en moins leurs langues gauloises. Ils se sont mis à parler

 : 
   
   -­‐ Par 
   la 
   force, 
   A 
   l’aide 
   du 
   LIMES 
   (frontière 
   fortifiée) 
   et 
   des 
   COLONIES 
   militaires. 
   
   -­‐ Par 
   la 
   romanisation, 
   c’est-­‐à-­‐dire 
   la 
   diffusion 
   de 
   la 
   culture 
  : 
  mode 
   de 
   vie, 
  construction 
  de 
  bâtiments 
  (théâtre-­‐cirque-­‐ 
  terme). 
   -­‐ Par

religieux, il noue de bonnes relations avec les évêques gallo-romains qui sont désormais les chefs locaux des cités. Cela peut paraître paradoxal car Clovis est païen, mais il s’achemine vers la conversion au catholicisme, à la fois pour achever la romanisation des Francs, mais aussi s’allier à la population et les élites gallo-romaines. Clovis est ainsi baptisé (et non sacré !) à Reims par l’évêque Remi autour de 500. Le paganisme des Francs était un handicap, leur conversion au christianisme nicéen