Romano Prodi

I L I T É qu’encadré par les recettes du parlementarisme rationalisé, ils jouissent d’une irresponsabilité de fait. A peine peut-on citer la chute du gouvernement Pompidou en 1962, de James Callaghan en 1979, de Helmut Schmidt en 1982, ou de Romano Prodi en 1998. L’arbitrage populaire par le jeu de la dissolution relève le plus souvent de l’illusion. Qu’il suffise ici d’évoquer la IVe République. Le gouvernement démissionnait car il rassemblait contre lui une majorité relative de voix, certes peu

pratique : la formation et la désignation de la nouvelle commission (Barroso II) La procédure de la double investiture s’était déjà appliquée à trois reprises : pour la désignation de la Commission Santer en 1994 puis celle dirigée par l’italien Romano Prodi en 1999 et enfin pour la première Commission Barroso en 2004. Pour la Commission Barroso II qui est actuellement en cours de formation, la procédure s’est déroulée de la façon suivante. D’abord, en juin 2009, le Conseil européen, à l’unanimité

l’expliquer de plusieurs façons : · Difficulté pour un gouvernement de se maintenir et de maintenir une certaine confiance de la part des deux chambres. Il est nécessaire pour le gouvernement · · d’avoir l’appui des 2. Le gouvernement de Romano Prodi bénéficie seulement de deux sièges d’avance au Sénat. Pratique qui n’a cessé qu’en 1988 qui est celle de vote à bulletin secret au sein des chambres, dans ces conditions il était facile de se décharger de toute responsabilité, le gouvernement ne

conseil. Le président propos un programme de travail, rallie une majorité au conseil (chefs d’état et de gouvernement) et au parlement. C’est un ancien premier ministre que préside la commission européenne depuis 1995. Jacques Santer (95 -99), Romano Prodi (99- 04), Rose Manuel Baruso (depuis 04). Cette évolution reflète la transformation du recrutement social de la commission depuis les années 50. On constate que de 52 à 67 49% des membres de 2 commissions n’avaient aucune expérience politique avant

scrutin reste tel qu'il est (en 2006, c'était un scrutin majoritaire à un tour). Berlusconi change donc le mode de scrutin et instaure la représentation proportionnelle, il est sur que son adversaire Romano Prodi aura la victoire mais aussi beaucoup de difficultés à gouverner. Le pari a été gagné, Prodi a démissionné en janvier 2008. En avril 2008, nouvelles élections, Berlusconi a été élu. En définitive, les modes de scrutins se divise en deux catégories : le scrutin majoritaire le scrutin à

d’une motion de censure au Parlement européen, la Commission présidée par Jacques Santer dut démissionner collectivement le 16 mars 1999. Le Conseil européen de Berlin réunit en session extraordinaire désigna une nouvelle Commission présidée par Romano Prodi. La décision fut approuvée par le Parlement européen. Cette crise institutionnelle intervenait à une période cruciale de l’histoire de l’U.E. Comment l’Union continuera-t-elle à fonctionner de manière efficace lorsqu’elle devra accueillir plusieurs

président actuel est le portugais José Manuel Barroso depuis 2004 (reconduit en 2009), membre du Parti Populaire Européen (droite). Ses prédécesseurs récents sont le français Jacques Delors (1985-1995), le luxembourgeois Jacques Santer et l’italien Romano Prodi (1999-2004). E). Les commissaires disposent d’une administration, organisée en Directions Générales (DG : Agriculture, Concurrence, Budget, Justice, Marché intérieur…), relativement nombreuse puisqu’elle compte environ 25 000 agents. En réalité

majorité à la coalition de centre gauche (cette coalition avait 61 sièges de plus grâce au bonus alors que l’avantage en voix était quasi inexistant = 49,8 contre 49,7 à la droite) et a conduit à désigner Romano Prodi comme Président du Conseil. + Ce gouvernement a chuté une première fois mais R. Prodi a à nouveau refait un gouvernement. + Ce gouvernement est à nouveau tombé le 24/01/2008 (il s’agissait du 61ème gouvernement depuis la libération !). Ce gouvernement trouvait son support parlementaire

de révision se mirent en place, et aboutissent au Traité de Nice, en décembre 2000. Son seul intérêt est l’adoption de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, proclamée par Jacques Chirac, la présidente du Parlement européen et Romano Prodi. On passe par une nouvelle crise : l’élaboration du Traité établissant une Constitution pour l’Europe, rêve extrêmement ambitieux. On a donc créé une Convention pour l’avenir de l’Europe. Le traité est signé le 29 octobre 2004 ; dans la foulée

se sont déplacés pour le référendum qui l’a entérinée ! Cinq ans après, le même scénario semblait devoir se répéter : le gouvernement Bossi-Berlusconi a en effet lancé une autre réforme constitutionnelle, qui, après des polémiques très vives – Romano Prodi, alors chef de l’opposition, a été jusqu’à la définir comme « une tragédie pour le pays »1- a été adoptée par le Parlement mais a du elle aussi être soumise à référendum populaire, faute d’une majorité suffisante à la Chambre. Cette fois, le référendum