Ronflement

arrondissait sa courbe au pied des collines vertes, et les îles, de forme oblongue, semblaient sur l'eau de grands poissons noirs arrêtés. Les cheminées des usines poussaient d'immenses panaches bruns qui s'envolaient par le bout. On entendait le ronflement des fonderies avec le carillon clair des églises qui se dressaient dans la brume. Les arbres des boulevards, sans feuilles, faisaient des broussailles violettes, au milieu des maisons, et les toits, tout reluisants de pluie, miroitaient inégalement

alors qu'avec son mari, c'est “Bovary”, (jamais reunis) et il y a “l'enfant” (elle n'est pas attachee a ce qui devraient etre le plus important pour elle) b) L'Ironie -sensation auditive = on passe du sensuel a la toux de “l'enfant” et au ronflement de “bovary” -Reve encercle par la realite (debut/fin) -Le “cependant” annonce le reveil avant le “mais” -Le reve d'Emma s'effondre a la fin -Emma ressemble a Flaubert qui vie dans son ecriture alors qu'elle vit dans ses reves Conclusion

allait ventre à terre, et je comprisque c'étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. J'avais beau regarder du côté d'où venaient les boulets, je voyais la fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il me semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; je n'y comprenais rien du tout. STENDHAL « la Chartreuse de Parme », 1839

ces secousses qui les menaçaient dans leur oubli. Ils n’avaient point trouvé l’hospitalité d’un bon sommeil. (…) Et je poursuivis mon voyage parmi ce peuple dont le sommeil était trouble comme un mauvais lieu. Il flottait un bruit vague fait de ronflements rauques, de plaintes obscures, du raclement des godillots de ceux qui, brisés d’un côté, essayaient l’autre. Et toujours en sourdine cet intarissable accompagnement de galets retournés par la mer. Je m’assis en face d’un couple. Entre l’homme et

rouge commence à la questionnée sur ces oreilles, sur ces yeux, puis sur ces mains et enfin sur sa bouche a ce moment là « le Loup bondit du lit et m'avala » nous dit le petit Chaperon rouge. Un chasseur qui passe devant la maison entend des ronflements et ce dit « Comme cette vieille femme ronfle ! Il faut que je vois si elle a besoin de quelque chose. » . Il rentre dans la maison et voit le Loup endormi sur le lit de la grand-mère, il veut tirer mais l'idée lui vient que le Loup pourrait avoir

représentation littéraire, donc imaginaire, du combat, et la réalité très crue de la guerre. Significativement, ce n’est pas sur une vision, mais par du « bruit » que s’ouvre l’extrait, comme si le tumulte empêchait de voir. Le vacarme, « le ronflement égal et continu produit par les coups de canon », les « décharges » choquent Fabrice (« il était surtout scandalisé ») et lui font « mal aux oreilles » : l’abondance de précisions sur le volume sonore de la bataille souligne le caractère assourdissant

v.16-17 ; v.39- 41). Il n’hésite pas à utiliser un vocabulaire pesant (« la misère en pleurs v.34 ; les haines v.36 ; le vol v.38 ») pour personnifier la misère qui règne dans ce nouveau paysage ou le bruit des oiseaux est remplacé par celui du ronflement des usines. Son seul rayon de soleil (v.28) dans cette noirceur est représenté par l’alcool qui coule abondamment et amène de la couleur dans cette grisaille (« ales d’or ….. Couleur topaze » v.32). De même Cendrars dans « Prose du Transsibérien

auvents de la pharmacie puisque c'est grâce au capharnaüm d'Homais, qu'Emma s'empoisonnera. Le fantasme de l'enlèvement l.1, de l'amour libre et sensuelle entame le récit du rêve. Or, la dernière  phrase brise la rêverie « la toux de Berthe et le ronflement de Charles ». Ce retours brutal de la trivialité ordinaire rompt et le décalage entre le songe et la vie subie et soulignée par l'ironie de l'auteur. Ce texte nous permet à la fois de lire les aspirations naïves d'une héroïne sentimentale

de Jeanne pour l’amour physique _ Ton péjoratif et adjectif possessif « être sa femme » (3) + assonance « c » et discours direct et répétition « c’est cela ! C’est cela ! » (3/4) _ Description des actions de Julien « bouche entrouverte » (18) « ronflement » (16) caractère péjoratif du mari _ Répétition « il dormait » (18/18/19) +question de rhétorique et discours direct « Pouvait-il dormir une nuit pareille ? » (21) indignation face à l’indifférence du mari _ Interjection « oh ! » (23) + gradation

quasiment personne ou presque ne ressort vivant de cette guerre et ceux qui y vont le savent déjà très bien. Aussi, pour amplifier le caractère pathétique et tragique de cette guerre, on remarque la présence d'une personnification: «au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon».Les canons sont représentés comme des humains car ils ronflent, mais ici ce sont plutôt des monstres qui font peur. Dès le début du texte, le narrateur nous annonce déjà que Fabrice n'est pas quelqu'un