Français : etude d’un corpus p.360 à 364 « les villes tentaculaires » emile verhaeren « prose du transsibérien et de la petite jehanne de france » blaise cendrars et « alcools » guillaume apollinaire.

650 mots 3 pages
1) Confronter les thèmes et la forme de ces poèmes.

Le thème commun de ces trois poèmes est le monde moderne et son décor urbain et la façon dont chaque poète l’a appréhendée avec noirceur pour Verhaeren, angoisse pour Cendrars et plus de légèreté pour Apollinaire.
Les trois auteurs utilisent des images insolites, effrayantes et fascinantes pour décrire cette modernité. Dans « Les villes tentaculaires » Verhaeren se laisse inspirer par l’univers des zones industrielles et dépeint à l’aide d’images effrayantes et troublantes la misère, la noirceur et le bruit de ce nouvel environnement. En effet, les personnages présents dans ce poème ont un aspect misérable (« Les femmes et leurs guenilles » (v.19)), l’atmosphère régnant dans cette ville est inquiétante (« les longs murs noirs durant des lieues » (v.9)) et le bruit est permanent (v.7 ; v.16-17 ; v.39- 41). Il n’hésite pas à utiliser un vocabulaire pesant (« la misère en pleurs v.34 ; les haines v.36 ; le vol v.38 ») pour personnifier la misère qui règne dans ce nouveau paysage ou le bruit des oiseaux est remplacé par celui du ronflement des usines. Son seul rayon de soleil (v.28) dans cette noirceur est représenté par l’alcool qui coule abondamment et amène de la couleur dans cette grisaille (« ales d’or ….. Couleur topaze » v.32). De même Cendrars dans « Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France » décrit le progrès mécanique issu du monde moderne et son impact. De manière insolite, les trains de Cendrars « roulent en tourbillon sur des réseaux enchevêtrés » (v.3), et les « chefs de gare jouent aux échecs » (v.7). Les chemins de fer sont « une nouvelle géométrie » v.12 qui annonce une nouvelle façon de vivre. Il utilise un vocabulaire guerrier et morbide pour frapper le lecteur et ainsi dénoncer le choc que la modernité peut provoquer sur l’homme (« l’égorgèrent (v.15) ; les tueries (v.19) »). Cendrars a peur il le répète deux fois (v.30-31), il a perdu ses repères et préfère face à la

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