Ronflement

fourni de la boisson, ils viennent rêver devant, ils le considèrent un peu comme un Dieu d’où son inaccessibilité. Dépendance « l’alambic […] gardait une mine sombre ; pas une fumée ne s’échappait ; à peine entendait-on un souffle intérieur, un ronflement souterrain ; c’était comme une besogne de nuit faite en plein jour, par un travailleur morne, puissant, muet ». En donnant à la machine le principe vital du souffle, en évoquant « les enroulements sans fin de tuyaux » qui, tels les intestins

amis qui plus d’une fois l’ont traîné dans des bars. Mais il en vient quand même à la personnification de la machine : « comment sa marchait » l8 (alors que normalement pour des machines le mot approprié serait fonctionner), « mine sombre »l12, un ronflement l14, l’alambic est comparé à un ouvrier l 15 16 « c’était comme une besogne de nuit faite en plein jour par un travailleur morne, puissant et muet ». Point de vue de Gervaise : c’est elle qui provoque « cette rencontre avec l’alambic ». alors

honte de ce qui a fait l’objet de tant de voeux, de prières et de chagrins. Mais Dom Juan, qui à bien des moments joue les metteurs en scène de ses interlocuteurs, ne laisse pas le tragique envahir la scène. D’un mot ironique ou cynique, il casse le ronflement d’une prose trop belle, d’une tirade trop longue et larmoyante. Ainsi dans la scène VI de l’acte IV, quand Elvire revient le voir, chargée d’un amour épuré, détaché, qui n’a plus d’autre objet que le salut de l’homme qu’elle a chéri, Dom Juan l’interrompt

Paris: «des gamins s'amusaient», «les marchands d'habits interrogeaient de l’œil», «la dame du comptoir bâillait»... ici l'auteur interpelle la vue du lecteur; mais aussi son ouïe avec encore une accumulation: «des battements d'ailes dans la cage, la ronflement de la tour, le marteau d'un savetier»... On observe d'autre part un regard esthétique sur la ville de Paris. Premièrement les monuments sont personnifiés. En effet certains bâtiments semblent se dresser avec fierté «la tour Saint-Jacques...se

collectif Lien entre obscurité/ lumière: Étienne Lantier on peut observer deux métaphores dans le dénouement 1) Le monde souterrain. Étienne est le lien avec le monde souterrain: il croit entendre le bruit de la mine, les coups des rivelaines, le ronflement du ventilateur, perception sensorielle de la mine. Il pense aux personnes qui y sont par exemple, la Maheude, il pense à eux, communication entre le personnage principale et les mineurs. « Les camarades étaient tous là , ils les entendaient le

à terre, et notre héros comprit que c'étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du côté d'où venaient les boulets, il voyait la fumée blanche de la batterie5 à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il n'y comprenait rien du tout.

étoiles qui lui parlent et l’inspirent pour écrire, ce qui va lui redonner « un vin de vigueur ». Il quitte Charleville pour chercher sa voie, poétiquement et géographiquement. Vers 6-7 rejet césure excentrée déséquilibre comme s’il se moquait du ronflement de la rime des alexandrins. Vers 10-11 } rejet ; le nom est séparé de son complément du nom Vers 13-14 } La structure est à peu près classique : 2 quatrains, 2 tercets, rimes ABBA-CDDC-EEF-GGF Les lyres sont assimilés aux élastiques  sa musique

contrainte plus pénible. En ouvrant sa porte il était tellement tremblant que ses genoux se dérobaient sous lui, et il fut forcé de s’appuyer contre le mur. Il était sans souliers. Il alla écouter à la porte de M. de Rênal, dont il put distinguer le ronflement. Il en fut désolé. Il n’y avait donc plus de prétexte pour ne pas aller chez elle. Mais grand Dieu, qu’y ferait-il ? Il n’avait aucun projet, et quand il en aurait eu, il se sentait tellement troublé qu’il eût été hors d’état de les suivre. Enfin

l’Assommoir et qu’il s’est déjà intéresser à l’alambic. La description de celle-ci proposée par l’auteur nous donne une impression maléfique. En effet, celle-ci possède beaucoup de personnifications « une mine sombre », « un soufflement intérieur, un ronflement souterrain », »ce gros bedon de cuivre » qui rend la machine humaine et proche de nous. Cette observation est plus encore prononcée grâce à la comparaison « c’était comme une besogne de nuit faite en plein jour, par un travailleur morne, puissant

paisible. “La grosse voix de la Garonne ronflait, continue; mais elle me semblait la voix même du silence, tant j'étais habitué à son grondement.” (L.8-9)Louis Roubieu décrit le son de la Garonne comme étant apaisant.En effet, ici on insinue par le ronflement que la rivière est endormie, elle est donc rassurante vu qu'elle n'est pas agitée. En d'autres mots, il est révélé dans cet extrait que les habitants du village ont un grand attachement à la rivière, au point où il la considère comme un être humain