Ronsard Eloge Pour Marie

curé, de quatre-vingts ans d'âge, que l'on destituera dans ce voisinage. Il y a cinquante-six ans que je suis ici ; j'ai baptisé presque tous les habitants de la ville, qui n'était qu'un bourg quand j'y arrivai. Je marie tous les jours des jeunes gens, dont jadis j'ai marié les grands-pères. Verrières est ma famille ; mais je me suis dit, en voyant l'étranger : Cet homme venu de Paris peut être à la vérité un libéral, il n'y en a que trop ; mais quel mal peut-il faire à nos pauvres et à

troisième curé, de quatre-vingts ans d'âge, que l'on destituera dans ce voisinage. Il y a cinquante-six ans que je suis ici ; j'ai baptisé presque tous les habitants de la ville, qui n'était qu'un bourg quand j'y arrivai. Je marie tous les jours des jeunes gens, dont jadis j'ai marié les grands-pères. Verrières est ma famille ; mais je me suis dit, en voyant l'étranger : Cet homme venu de Paris peut être à la vérité un libéral, il n'y en a que trop ; mais quel mal peut-il faire à nos pauvres et à nos

firme n’est pas le seul coût salarial, mais le couple coût / productivité du travail, à la limite, peu importe de payer dix fois plus un travailleur s’il est dix fois plus efficace. Il est donc primordial d’améliorer la productivité au Nord. Jean-Marie Cardebat, maître de conférences, université Montesquieu-Bordeaux-IV, « Les délocalisations », É CONOMIE Ecoflash, mensuel d’informations économiques et sociales n° 194, janvier 2005, CNDP. 91 PL09_73-118.qxd:HEC CORRIGÉ C 1 É CONOMIE PASSE

firme n’est pas le seul coût salarial, mais le couple coût / productivité du travail, à la limite, peu importe de payer dix fois plus un travailleur s’il est dix fois plus efficace. Il est donc primordial d’améliorer la productivité au Nord. Jean-Marie Cardebat, maître de conférences, université Montesquieu-Bordeaux-IV, « Les délocalisations », Ecoflash, mensuel d’informations économiques et sociales n° 194, janvier 2005, CNDP. É CONOMIE 91 S UJET 1 C CORRIGÉ PASSE RELLE CORRIGÉ

Tristan et Yseult (ou Iseut) boivent par inadvertance un philtre magique qui les rend indéfectiblement amoureux l’un de l’autre pendant trois années. Une fois dissipés les effets du breuvage, Yseult – qui s’était enfuie avec Tristan alors qu’elle était mariée au roi breton Marc’h – retourne auprès de son époux. De son côté, Tristan part guerroyer. Cependant, les deux amants n’ont jamais cessé de s’aimer malgré la dissipation de la magie. Gravement blessé au cours d’un combat, Tristan fait quérir Yseult

portait estampé l'écusson de sa famille, et se mit à en tourner les feuilles d'un doigt nonchalant. Si ses yeux parcouraient exactement les lignes, sa pensée était ailleurs ou ne prenait qu'un intérêt médiocre aux odelettes et aux sonnets amoureux de Ronsard, malgré leurs belles rimes et leurs doctes inventions renouvelées des Grecs. Bientôt il jeta le livre et se mit à déboutonner son pourpoint lentement comme un homme qui n'a pas envie de dormir et se couche, de guerre lasse, parce qu'il ne sait que

portait estampé l'écusson de sa famille, et se mit à en tourner les feuilles d'un doigt nonchalant. Si ses yeux parcouraient exactement les lignes, sa pensée était ailleurs ou ne prenait qu'un intérêt médiocre aux odelettes et aux sonnets amoureux de Ronsard, malgré leurs belles rimes et leurs doctes inventions renouvelés des Grecs. Bientôt il jeta le livre et se mit à déboutonner son pourpoint lentement comme un homme qui n'a pas envie de dormir et se couche, de guerre lasse, parce qu'il ne sait que

portait estampé l'écusson de sa famille, et se mit à en tourner les feuilles d'un doigt nonchalant. Si ses yeux parcouraient exactement les lignes, sa pensée était ailleurs ou ne prenait qu'un intérêt médiocre aux odelettes et aux sonnets amoureux de Ronsard, malgré leurs belles rimes et leurs doctes inventions renouvelées des Grecs. Bientôt il jeta le livre et se mit à déboutonner son pourpoint lentement comme un homme qui n'a pas envie de dormir et se couche, de guerre lasse, parce qu'il ne sait que

avaient coulé pour un autre fils que celui qu'elle avait d'Hector. Il est vrai que j'ai été obligé de faire vivre Astyanax un peu plus qu'il n'a vécu ; mais j'écris dans un pays où cette liberté ne pouvait pas être mal reçue. Car, sans parler de Ronsard, qui a choisi ce même Astyanax pour le héros de sa Franciade, qui ne sait que l'on fait descendre nos anciens rois de ce fils d'Hector, et que nos vieilles chroniques sauvent la vie à ce jeune prince, après la désolation de son pays, pour en faire