Rosa Luxemburg

de la culture de la consommation. Des manifestations à Berlin-ouest ont lieu en février 1968. On peut y voir des Étudiants et ouvriers brandissant des photos de Lénine, révolutionnaire communiste, théoricien politique et homme d'État russe, de Rosa Luxemburg, militante socialiste et communiste, et dʼHô Chi Minh,homme d'État vietnamien et figure importante de l'anticolonialisme et du communisme international. En France: En mai 1968, se déroule une insurrection étudiante en France, soutenue par la suite

humaines et des antagonismes opposant d’un côté la bourgeoisie, propriétaire du capital et le prolétariat (classe ouvrière). Seule la révolution prolétarienne devra rompre ses rapports. Rosa Luxemburg et Nicolaï Boukharine perçoivent une vision des relations internationales fondées sur l’approche marxiste. Rosa Luxemburg est la tête pensante du mouvement Spartakiste. Elle estime que le processus de développement capitalisme est le fruit du développement de l’exploitation des Etats colonisés (Inde, Afrique

Reichstag se prononce en faveur de la guerre et fonde avec les autres partis favorables une union sacrée. Cette décision consomme la rupture avec le courant internationaliste et donc pacifiste au sein du parti : les spartakistes (menés par Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht) et l'USPD (le SPD indépendants) rompent avec le SPD en avril 1917. 2Une rupture consommée après la guerre Après la guerre, l'USPD et le SPD s'allient dans un gouvernement provisoire pour faire face à la défaite, à l'abdication

de soldats à Kiel, suivie le 7 novembre d'une autre révolte de soldats, cette fois-ci en Bavière. Des conseils d'ouvriers et de soldats se constituèrent dans toute l'Allemagne, sous l'influence de l'extrême gauche menée par Karl Liebknecht et Rosa Luxemburg. Mais parallèlement les négociations pour l'armistice continuaient: du 8 au 11 novembre elles se déroulèrent à Compiègne. Étant donné la situation militaire, la délégation allemande, dirigée (avec l'accord de l'état-major) par le député centriste

rallient au système parlementaire et semblent refuser désormais la violence révolutionnaire. Cette attitude suscite l’hostilité d’une partie des socialistes, qui ne se satisfont pas de cet attentisme proposé par le programme minimum. Certains, telle Rosa Luxemburg préconise le recours à la grève générale, comme arme révolutionnaire, d’autres, tel Lénine, organise leur parti en vue d’une prise de pouvoir par la révolution. 3. LE SOCIALISME DE 1945 À NOS JOURS 1. Le socialisme réformiste de l’après-guerre

de Mars ou la guerre jugée du philosophe Alain ; * pendant la République de Weimar, les dessins de George Grosz dénoncent la corruption de la justice qui laisse se multiplier les assassinats politiques (notamment des militants socialistes comme Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht) ; * toute son oeuvre montre la violence du capitalisme industriel qui broie les plus pauvres et durcit les rapports entre les hommes (entre les hommes et les femmes aussi : prostitution, chantage, harcèlement...) En 1933

partisans d'une société sans classe et à gestion collective des moyens de production et d'échange par les travailleurs. Après la révolution russe de 1917, la Première Guerre mondiale et l'écrasement de la révolution spartakiste en Allemagne (Cf Rosa Luxemburg), les sociaux-démocrates se séparent des communistes, se distinguant essentiellement par une pratique réformiste. • Dans un sens plus restreint, la social-démocratie correspond aux organisations socialistes des pays germaniques et scandinaves

effet, le capitalisme ne peut survivre qu’en se développant et il ne peut se développer qu’en s’étendant à l’échelle de tout le globe. Ses idées seront reprises au début du XXE siècle par les théoriciens de l’impérialisme (Hilferding, Boukharine, Rosa Luxemburg, Lénine) Lénine (en 1916) décrit ce qu’on appelle aujourd’hui la globalisation à travers 5 caractères :  Un processus de concentration à l’échelle planétaire (formation de monopoles globaux). Cette idée a été théorisée dans les années 1980 par

peut s'avérer plus ancienne, car en effet le capitalisme industriel et triomphant du XIXème siècle développe le colonialisme, mut par la recherche de nouveaux débouchés. L'impérialisme est donc inévitablement la conséquence du capitalisme selon Rosa Luxemburg. Un clivage de plus en plus intense va se creuser entre les colonies et les métropoles, celles-ci exerçant une économie de captation. De plus les colonies se retrouvent en situation de faiblesse, ne pouvant pas réaliser leurs «décollage industrielle»

politique et au profit commercial ; deuxièmement, en ce qu'il marque la prépondérance sur les intérêts commerciaux des intérêts financiers ou relatifs aux investissements de capitaux. ” Des auteurs marxistes, principalement Rudolf Hilferding, Rosa Luxemburg, et Lénine avec son ouvrage L'Impérialisme, stade suprême du capitalisme (1916), reprendront le terme de Hobson et le populariseront. Dans le cadre de la théorie marxiste, l'impérialisme correspond à un stade de développement du capitalisme, et