Rue de Belleville

l’histoire et non sur les acteurs à l’inverse des codes d’aujourd’hui. Les vêtements du douanier et ceux du personnage blessé sont bien différents des uniformes et vêtements d’aujourd’hui, comme le sont la devanture du magasin et les pavés de la rue. coup de pied dans le vide pour chasser quelque chose… ». Dès sa première apparition, le chien jaune fait peur. Le seul personnage qui ne manifeste pas son émotion, c’est la fille de salle, Emma, auprès de qui l’animal vient s’installer. Le choix

amorcée, les personnages croqués, que tombe le couperet. Le lecteur a tout juste le temps de retrouver dans ce texte la verve et la truculence de l’auteur qu’il a connu et aimé, son humour noir, la description haute en couleur d’un quartier de Paris (Belleville) qu’il habitait, et son talent inimitable pour décrire les corps meurtris, déchirés, violentés. A peine a-t-il le loisir de se familiariser avec les personnages, un psychopathe (seulement esquissé), un légiste cabotin, un hématologue de renom et

crépusculaire ................. 380 Chapitre I La chambre d’en bas .............................................. 381 Chapitre II Autre pas en arrière ............................................. 389 Chapitre III Ils se souviennent du jardin de la rue Plumet .... 393 Chapitre IV L’attraction et l’extinction.................................. 400 Livre neuvième – Suprême ombre, suprême aurore .......... 403 –4– Chapitre I Pitié pour les malheureux, mais indulgence pour les heureux ............

de trouver refuge au premier étage. Il est mort quelques instants plus tard dans les toilettes de l’établissement. D’après la serveuse, Foued ne connaissait pas le couple d’agresseurs. La femme a été interpellée le lendemain à son domicile, dans la rue de la brasserie, et placée en cellule de dégrisement. Son compagnon, lui, avait disparu. « Son témoi- Foued est décrit comme un garçon « serviable et sans histoires ». Il avait monté sa petite entreprise de nettoyage il y a deux ans. Il devait épouser

septième cercle et le huitième ciel Chapitre II—Les obscurités que peut contenir une révélation Livre huitième—La décroissance crépusculaire Chapitre I—La chambre d'en bas Chapitre II—Autre pas en arrière Chapitre III—Ils se souviennent du jardin de la rue Plumet Chapitre IV—L'attraction et l'extinction Livre neuvième—Suprême ombre, suprême aurore Chapitre I—Pitié pour les malheureux, mais indulgence pour les heureux Chapitre II—Dernières palpitations de la lampe sans huile Chapitre III—Une plume pèse

crépusculaire ................. 380 Chapitre I La chambre d’en bas .............................................. 381 Chapitre II Autre pas en arrière ............................................. 389 Chapitre III Ils se souviennent du jardin de la rue Plumet .... 393 Chapitre IV L’attraction et l’extinction.................................. 400 Livre neuvième – Suprême ombre, suprême aurore .......... 403 –4– Chapitre I Pitié pour les malheureux, mais indulgence pour les heureux ......

court, rallumait sa pipe, tandis qu’autour de lui les autres marchaient toujours, sans un rire, sans une parole dite à un camarade, les joues terreuses, la face tendue vers Paris, qui, un à un, les dévorait, par la rue béante du Faubourg-Poissonnière. Cependant, aux deux coins de la rue des Poissonniers, à la porte des deux marchands de vin qui enlevaient leurs volets, des hommes ralentissaient le pas ; et, avant d’entrer, ils restaient au bord du trottoir, avec des regards obliques sur Paris, les

est enfin entre les mains des républicains. Ceux-ci vont donc pouvoir mettre en œuvre le programme politique qu'ils avaient élaboré pendant le 2nd Empire. C'est le programme de Belleville, élaboré en 1869. Gambetta était le principal instigateur du programme de Belleville. Sur le plan politique, le programme de Belleville revendique le suffrage universel non truqué, il aspire au développement des libertés publiques, il souhaite promouvoir l'instruction publique ( gratuite et obligatoire ), séparation

les termes servant à désigner ce champ culturel, n’ont cessé de se succéder. « Culture immigrée », « culture beur », « culture franco-maghrébine », « culture issue de l’immigration », « culture de la banlieue », « cultures urbaines », « culture de la rue » : chacune de ces expressions a été le site de débats âpres et parfois confus. »6 Si au terme de « culture », on substitue celui de littérature, on peut enrichir le paradigme de « littératures des cités »7, « littératures des quartiers », « littérature

court, rallumait sa pipe, tandis qu’autour de lui les autres marchaient toujours, sans un rire, sans une parole dite à un camarade, les joues terreuses, la face tendue vers Paris, qui, un à un, les dévorait, par la rue béante du Faubourg-Poissonnière. Cependant, aux deux coins de la rue des Poissonniers, à la porte des deux marchands de vin qui enlevaient leurs volets, des hommes ralentissaient le pas ; et, avant d’entrer, ils restaient au bord du trottoir, avec des regards obliques sur Paris, les