Rupture De Légalité Devant Les Charges Publiques

Léon DUGY, doyen de la faculté de droit de Bordeaux dira que l’administration c’est organisé et faire fonctionné l’administration publique. Une notion de service public est difficile à cerner. Par service public on désigne communément toutes les activités de l’administration qui tendent à la satisfaction d’un besoin d’intérêt général et que la collectivité prend en charge. L’idée du service public est que l’on constate dans la population qu’un besoin doit être protégé. Et on considère en même temps

personne publique pour les dommages causés par l’action administrative ? + Qui devait assumer cette responsabilité ? + Quels régimes devait-on appliquer ? Section 1 : Le principe d’une responsabilité de la puissance publique Paragraphe 1 : La reconnaissance de la responsabilité de la puissance publique Cette reconnaissance a été progressive. Nous sommes passés de l’irresponsabilité publique à la responsabilité publique. A) Le principe d’irresponsabilité de la puissance publique

ou dans des recueil de décision commenté (exemple : le GAJA). Liste des sigles et acronymes : GAJA = les grands arrêts de la jurisprudence administrative CE = Conseil d’Etat PA = police administrative PJ = police judiciaire SP = service publique Conseil Const = conseil constitutionnelle TC = tribunal des conflits Code couleur / topologique : Texte législatif Jurisprudence Doctrine / définition et points de vue d’auteur Articles de texte législatif / décision jurisprudentiel /

Droit Administratif o Le droit administratif Les Codes o Le Code général des collectivités territoriales (largement annoté) Introduction On exclu le droit de la fonction publique, le droit administratif des biens et les institutions administratives de ce cours. Ce cours a pour objet : o L’étude du principe de la légalité o L’étude du contentieux administratif o Les actes administratifs o Les contrats o La police administrative o La responsabilité administrative Section I: Définition

Constitution de 1958 et des nombreux renvois que ce dernier contient (Préambule de la Constitution de 1946, DDHC...) DC, 27 décembre 1973, « Taxation d’office » : le Conseil constitutionnel consacre le caractère constitutionnel du principe d’égalité devant la loi (consacré par la DDHC) et sanctionne une disposition législative introduisant une discrimination entre contribuables. DC, 15 janvier 1975, « Interruption volontaire de grossesse » : le Conseil constitutionnel considère qu’il ne lui appartient

milieu politique ne laisse pas indifférent le système fiscal[3]. L’impôt renvoie donc à l’acceptation sociale et à la légitimité de l’action publique (Première sous-partie : Les bases politiques de l’impôt). Mais le système fiscal est aussi un « ensemble de processus juridiques permettant d’assurer une répartition autoritaire des charges publiques envers les citoyens… »[4]. La fiscalité devient un instrument juridique au service d’objectifs hétérogènes où l’équité se pose de manière particulière

formes différentes : la centralisation ou la décentralisation Définition de l’Etat centralisé L’Etat centralisé se définit comme un Etat au sein duquel il n’existe qu’une seule personne morale de droit public : l’Etat. Il a en charge toutes les attributions publiques sans les partager avec d’autres collectivités. Le pouvoir est donc concentré au sommet de l’Etat. Ce système est renforcé par l’existence d’un pouvoir hiérarchique entre les fonctionnaires. Il comporte 3 éléments : le pouvoir d’instruction :

liberté de changer de religions ou de convictions individuellement ou collectivement en public ou en privé par le culte, l'enseignement, les pratiques et l'accomplissement des rites". D'après la constitution du 4 octobre 58, l'état assure l'égalité devant la loi des citoyens sans disctinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Cependant si la laicité est un principe essentiel de notre pays la montée du débat concernant le port de signes religieux ne peut être ignorer

 Section II- Les titulaires du pouvoir de police C’est l’existence d’une pluralité de personnes publiques qui va justifier l’existence d’une pluralité de titulaire du pouvoir de police, détentrice du pouvoir règlementaire. Globalement, on peut considérer que les deux autorités principales du pouvoir de police sont les autorités nationales et les autorités locales, et notamment les maires. I- Le pouvoir de police du maire C’est un pouvoir que les maires détiennent depuis une loi du 4

Le principe de responsabilité est, avec le principe de légalité, c’est-à-dire la soumission de l’administration au droit, la deuxième grande sujétion de l’administration. Ces deux principes correspondent aux deux grands types de recours contentieux, le recours en annulation et le recours de pleine juridiction. Pourtant, pendant longtemps; l’administration n’y était pas soumise. En effet, la règle de l’irresponsabilité de l’Etat s’exprimait par un adage ancien: « le roi ne peut mal faire ». Ce principe