Récit De Théramène

pulsions incontrôlables, de sa fureur le Soleil (ancêtre) avait surpris amours clandest Mars/Vénus qui de colère jette malédiction sur descendants => Hippolyte : fier/org, n'a jms aimé («pur»), austère/morale intransigeante, méprise Vénus (tutoie Théramène) -- pers antinomiques => Ph rejette/Hippo évite, Hippo souffre a avouer/Ph souffre de ne pas dire 2) Une Scène édifiante -- les oppositions rendent la scène édifiante sentiments et ressentis : douleur/passion, amour/haine statuts : rôles Reine/Nourrice

ambigu ou implicite [Goethe, Ganymed ; Goethe, prologue de Faust] 1.3. Exercice [F. Leroux, La Machine à assassiner] 2/ A grande échelle : la réécriture mythique 2.1. Des invariants à la réécriture 2.2. Les variations de l’organisation et du contenu du récit mythique [Don Juan] 2.3. Les variations de registre [P. Dac, Phèdre] 2.4. Bilan : arborescence ou constellation mythique 3/ De la réécriture à la réinterprétation 3.1. La christianisation des mythes [Hercule] 3.2. La romantisation des mythes 3.3. L’actualisation

très tôt doué pour les études. Au contraire de ses frères, le garçon n'est pas taillé pour les travaux de force, et sa curiosité le pousse à s'instruire par tous les moyens possibles (ce que le père Sorel appelle flâner). Si le jeune garçon peut réciter par cœur le Nouveau Testament, s'il bénéficie de la protection du curé de son village, le curé Chélan, il connaît aussi tous les détails du Mémorial de Sainte-Hélène, car paradoxalement il voue une admiration sans bornes à Napoléon Bonaparte qu’il

montrer odieux avec d’autres. C’est ce qu’on voit dans Phèdre de Racine où l’héroïne repoussée par Hippolyte dit à Thésée qu’il lui a fait des avances. Ainsi, elle conduit son mari à exiler son fils aîné où il trouvera la mort comme le rapporte Théramène dans son récit. Chez Shakespeare, la noirceur de l’homme nous est montrée. Par exemple dans Roméo et Juliette, la haine des deux familles, l’obstination de Tybald à chercher querelle à Benvolio pousse Roméo à le tuer et par là condamne l’amour qu’il a pour

Verlaine, Poèmes Saturniens, "Mon rêve Familier", 1866 I- L'implication de l'auteur - Omniprésence du "moi" Le " je " de l'auteur s'adresse à un " tu " inconnu qui pourrait aussi bien être lui même (soliloque). Il s'oppose au elle qui introduit le récit du rêve. Verlaine reprend le " je " qui rappelle le mal-être chanté par les romantiques, pour nous suggérer peut-être que seul un être idéal pourrait déchiffrer son cœur, partagé entre les hommes et les femmes. - L'emploi des adjectifs possessifs

mari, elle avoue son amour à H. Cet aveu, au retour de Thésée la pousse, par peur, à laisser sa confidente accuser H. Celui-ci meurt de la colère de Thésée. Situation de l’extrait : À la scène 7 de l’acte 5, Thésée vient d’apprendre par le récit de Théramène la mort de son fils. Phèdre arrive à son tour. À la scène 5, Panope avait annoncé la mort d’Oenone et la folie de Phèdre. Celle-ci réapparaît après son absence du Vème acte. Elle n’est plus montée sur scène depuis sa folie jalouse. Il y a donc

mari, elle avoue son amour à H. Cet aveu, au retour de Thésée la pousse, par peur, à laisser sa confidente accuser H. Celui-ci meurt de la colère de Thésée. Situation de l’extrait : À la scène 7 de l’acte 5, Thésée vient d’apprendre par le récit de Théramène la mort de son fils. Phèdre arrive à son tour. À la scène 5, Panope avait annoncé la mort d’Oenone et la folie de Phèdre. Celle-ci réapparaît après son absence du Vème acte. Elle n’est plus montée sur scène depuis sa folie jalouse. Il y a donc

qu’on ne choque pas : il ne doit donc rien y avoir d’indécent ou de violent sur scène. Les meurtres, les duels, la vue de tout sang sont proscrits. Les morts nécessaires à l’intrigue ont donc lieu hors de la scène et font l’objet d’un récit, comme celui de Théramène dans Phèdre. Le théâtre est un lieu de conventions sociales. Il faut proscrire tout ce qui ne pourrait être accepté comme vraisemblable par les spectateurs. Il faut convenir aussi aux goûts délicats de la Cour de plus en plus intéressée

trop violentes comme la mort, ou trop explicite comme les scènes d'amour. Dans Phèdre, pièce de Jean Racine datant de 1667, la mort d'Hippolyte étant très violente, elle n'est pas montrée sur scène mais racontée par Théramène en scène V. Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose : Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux Art poétique, Boileau, 1674 B-La règle des trois unités

parole est celle qui donne vie aux images et ces images naissent dans notre imagination, là où le cinéma peut-être se contenterait de nous les mettre « sous les yeux ». • Ex : le discours de Théramène dans Phèdre se substitue sans dommage au spectacle sanglant d’Hippolyte déchiqueté par un monstre marin ; le récit du Cid nous dispense d’assister à l’assaut qu’il donne au Maures etc. Autre plan possible : I) Un espace de liberté qui laisse libre cours à l’imagination la plus folle 1) Le lieu de