Rêve Antique Mallarmé

quoi il m'apparaît urgent de me taire." [ Pierre Desproges ] "Si l'administration militaire était bien faite, il n'y aurait pas de soldat inconnu." [ Louis Jouvet ] "Le printemps est venu : comment, nul ne l'a su." [ Antonio Machado ] "La trace d'un rêve n'est pas moins réelle que celle d'un pas." [ Georges Duby ] "Je sais enfin ce qui distingue l'homme de la bête : ce sont les ennuis d'argent !" [ Jules Renard ] "L'habitude nous réconcilie avec tout." [ Edmund Burke ] "Je voudrais connaître la musique

confère l’écriture romanesque. I. Les personnages séduisants ont des atouts pour susciter l’intérêt du lecteur 1. Une perfection tant physique que morale Certains personnages sont dotés de telles qualités physiques et morales qu’ils répondent au rêve de perfection du public et lui permettent une identification narcissique. Ils relèvent d’ailleurs plus d’un topos que de l’ancrage réaliste. Ce sont les chevaliers invincibles des romans courtois médiévaux, ou les belles dames pour lesquelles ils risquent

XIXe siècle. Chateaubriand, Flaubert, Lamartine, Ducamp, Nerval… Ils ont tous tentés cette route vers l’est dans l’espoir de retrouver en Egypte, au Liban, en Palestine, en Turquie, les origines du monde et les Muses, les émotions du temps jadis. Leur rêve immobile s’est vu confronté à une réalité en mouvement : l’orient est une terre vivante. Ils devront se satisfaire pour la mise en texte de leur voyage de la mise en scène des différences qui séparent Eux –les orientaux – de Nous – les Occidentaux

lui confère l’écriture romanesque. I. Les personnages séduisants ont des atouts pour susciter l’intérêt du lecteur 1. Une perfection tant physique que morale Certains personnages sont dotés de telles qualités physiques et morales qu’ils répondent au rêve de perfection du public et lui permettent une identification narcissique. Ils relèvent d’ailleurs plus d’un topos que de l’ancrage réaliste. Ce sont les chevaliers invincibles des romans courtois médiévaux, ou les belles dames pour lesquelles ils risquent

......................................................................................32 Le théâtre grec considéré comme un média innovant.............................................................................................33 1. Le chœur antique .....................................................................................................................................................33 2. D'un théâtre de création à un théâtre de (re)-présentation ................................

symbolique de la prison ………………………………………………… 99 10. La vocifération du paysage.……………………………………………….. 102 11. Le pouvoir mystique de l’eau.…………………………………………….. 105 12. La paternité et le rapport à la terre ………………………………………… 108 13. La symbolique des villes antiques ………………………………………….111 14. La poétique des ruines ……………………………………………………...113 15. Le paysage mythique du Nadhor.………………………………………….. 115 16. Le sol natal comme repère identitaire ………………………………………118 17. Le labyrinthe joycien ……………………………………………………… 119

confère l’écriture romanesque. I. Les personnages séduisants ont des atouts pour susciter l’intérêt du lecteur 1. Une perfection tant physique que morale Certains personnages sont dotés de telles qualités physiques et morales qu’ils répondent au rêve de perfection du public et lui permettent une identification narcissique. Ils relèvent d’ailleurs plus d’un topos que de l’ancrage réaliste. Ce sont les chevaliers invincibles des romans courtois médiévaux, ou les belles dames pour lesquelles ils risquent

verticale dans le sol, autour de laquelle ondule un fil à forme humanoïde. Comme d'habitude encore, Man Ray s'est dispensé de toute explication de détail, mais il ne faut pas nécessairement se satisfaire de l'idée qu'il ne s'agit que d'un dessin de rêve sans signification. Un premier indice est en effet donné par le lieu et la date qui figurent en bas à gauche du dessin, avec la signature : le dessin a été réalisé par Man Ray à Lans en 1937. Il s'agit plus que probablement de Lans-en-Vercors, ou

Le Temps de la réflexion, no 1 (1980), p. 22. 6 Ibid. 7 Ibid., p. 23. 8 CLAUDE CALAME, Illusions de la mythologie, Limoges: PULIM, "Nouveaux actes sémiotiques", 1991, p. 29. Voir aussi CLAUDE CALAME, Poétique des mythes dans la Grèce antique, Paris: Hachette, "Hachette Université, Langues et civilisations anciennes", 2000, pp. 12-3. 9 Pour une enquête détaillée sur cette question, voir LUC BRISSON, Platon, les mots et les mythes, Paris: François Maspero, "Textes à l'appui", 1982

collection importante d'œuvres impressionnistes. 1.1.2. LES SYMBOLISTES Dans les deux dernières décennies du XIXème siècle, le courant symboliste se pose en réaction au matérialisme de la pensée scientifique et sociale. Les écrivains (VERLAINE, RIMBAUD ou MALLARMÉ) et les peintres qui se rassemblent sous cette appellation privilégient l'imaginaire, le mystérieux, les correspondances entre le visible et l'invisible. l'œuvre d'art (peinture ou texte littéraire) ne doit plus être une représentation du réel mais