Rôle Des Personnage Dans Phèdre De Racine

devant Phèdre, sa belle-mère, dont il redoute confusément les sentiments à son égard. La scène 3 révèle que l’amour de celle-ci est encore plus à craindre que sa haine. Le dialogue manifeste le rapport très intime qui unit Œnone à Phèdre dont elle a été la nourrice. Dans son insistance, Œnone se trouve néanmoins dotée d’un rôle qui va au-delà de celui de confidente : en faisant avouer à sa maîtresse son amour, elle est l’agent du destin et embraye la machine tragique. Dans sa tirade, Phèdre se rend

volonté de mourir. C’est Phèdre qui déclare, dès sa première apparition sur scène : Soleil, je te viens voir pour la dernière fois. (Phèdre, 1,3, v. 172.) Le héros racinien se sait voué au malheur. Sa mort est inéluctable. Soit qu’il périsse assassiné : Pyrrhus par Oreste (Andromaque), Britannicus par Néron, Bajazet par Roxane, Athalie par le peuple juif; soit qu’il se suicide comme Phèdre. C’est en définitive l’histoire d’une chute et d’une déchéance. Comme l’écrit Racine : « Il faut que ce soit

la composition de poésies ou de fables comme Le Chêne et le Roseau (La Fontaine), ou bien l’écriture de pièces de théâtres tel que Les fourberies de Scapin (Molière) ou Cinna (Corneille). Les contraintes alors imposées aux auteurs permettent au personnage principal de devenir un être exceptionnel pour son temps. Pour commencer nous pouvons illustrer cette thèse avec l’exemple de Cinna, qui est amoureux d’Émilie et qui pour conserver l’amour de celle-ci doit assassiner l’empereur Auguste (qui a fait

mythologie grecque de l'Antiquité et caractérisé par l'autorité de la raison. Jean Racine, l'un des grands auteurs du théâtre classique, écrit Phèdre, connue comme son chef-d'oeuvre, en 1677. Une tragédie classique qui se repose sur la règle des trois unités: unité de temps, unité de lieu et unité d'action. La scène se déroule en un jour, dans le palais de Trézène, et ne présente qu'une seule intrigue principale: Phèdre, femme de Thésée, aime Hippolyte, fils de ce dernier. Elle ne l'avoue que quand

homme » et qui développent une esthétique fondée sur une recherche de la perfection. Phèdre est une tragédie en cinq actes et en alexandrins de Jean Racine datant de 1677. C’est la dernière tragédie profane de Racine avant un long silence de douze ans au cours duquel il se consacrera au service du roi et à la religion. Une nouvelle fois, il choisit un sujet déjà traité par les poètes tragiques grecs et romains. Phèdre a été victime de la création simultanée, sur le même thème, d’une pièce de Nicolas

Analyse analytique de Phèdre Acte II scène 5 Introduction Contexte historique : XVIIème siècle Monarchie absolue de droit divin (autorité) Louis XIV  1661-1715 Centralise tous les pouvoirs Représente Dieu sur Terre Domestication des nobles (qui tentent de prendre le pouvoir) Troubles : religions, guerres, famines, … Mouvement : Classicisme Siècle du théâtre classique Opposition au mouvement Baroque 2ème moitié du XVIIème siècle Doctrine : règles précises : 3 unités (24h, lieu, action) Vraisemblance

I) Les similitudes avec Phèdre de Racine. L’acte I de Médée comme celui de Phèdre a pour rôle d’exposer le contexte. Médée comme Phèdre avoue dans le premier acte. Phèdre avoue son amour pour Hippolyte et Médée sa volonté criminelle. Dans l’acte II de Phèdre, deux grandes étapes ont lieu. Hippolyte avoue son amour à Aricie et Phèdre propose à Hippolyte de prendre la place de son fils sur le trône. Dans Médée, Médée et la nourrice font des menaces contre la mari infidèle et Créon le tyran. Créon

..... 3.1.2L’héroïsme, incarnation des valeurs féodales.......................................................... 3.1.3 Passion et gloire...................................................................................................... 3.2 Racine, un janséniste raffiné..................................................................................... 3.2.1 Le poids de la fatalité............................................................................................. 3.2.2 L’analyse

Article « Phèdre et l’inceste » H. P. Salomon Études françaises, vol. 1, n° 2, 1965, p. 131-135. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/036196ar DOI: 10.7202/036196ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation

Puissance est tapie [...]. La Chambre est contiguë au second lieu tragique, qui est l'Anti-Chambre, espace éternel de toutes les sujétions, puisque c'est là qu'on attend [...]. Le troisième lieu tragique est l'extérieur», écrit Roland Barthes dans Sur Racine, (p. 15-17). 1 En relevant les vers qui y font allusion, identifiez ces trois lieux dans Britannicus ; Que se passe-t-il dans chacun ces trois lieux ?(discours, actions) La pièce Britannicus est composé de trois lieux : il y a l’espace scénique