S évader En Lisant

Les faits sont désormais connus. Mais il reste à leur attribuer des valeurs : seule une voix individuelle peut le faire, peut-être parce qu’alors l’empathie se concrétise. Telle agrégée de grammaire en retraite s’est mise à pleurer en lisant dans Levi que les détenus n’avaient pas de cuillère. A l’inverse du noumène qui selon Kant est pensable, mais non connaissable, l’objet du témoignage de l’extermination est connaissable, mais non pensable – ni d’ailleurs représentable

exprime son envie d’écrire, de ‘’peindre’’ ses souffrances et sa vie au quotidien. Son écriture n’est pas vaine de sens, il écrit dans le but de donner du sens à ses dernières heures mais aussi pour dénoncer la peine de mort. On ne peut s’empêcher, en lisant cet extrait, d’éprouver de la compassion pour un condamné, un homme qui sait ce qui va lui arriver, et qui l’assume. C’est pour cela que j’ai également relevé le courage du condamné a la lecture de ce passage. Extrait Nr2 : Connaître

l'auteur parvient à nous transmettre; un monde que l'on recréé et souvent qui juge, critique et apporte des solutions à notre monde. Le roman doit stimuler notre imagination, en effet, il permet de faire oublier ou de déformer la réalité; de nous évader dans un monde idéal, nouveau, voire radicalement opposé au nôtre. De plus, ceci peut nous faire imaginer le futur puisque en inventant une histoire proche de l’idéal, nous imaginons ce que l’on souhaiterait qu’il se passe dans notre avenir. Par exemple

moments de notre vie, nous ne pouvons le nier. Beaucoup d’entre eux nous aident à nous évader de la routine, de notre vie parfois inintéressante. Ils nous permettent de nous changer les idées, de penser à d’autres choses et d’oublier tous nos problèmes. Que ce soient des livres de science-fiction, des livres comiques ou encore des romans fantastiques, cela nous permet, à notre plus grand plaisir, de nous évader vers un autre monde inconnu. A l’inverse, il existe des livres qui nous aident à comprendre

conventionnel. Il en fait une illustration de la vie d’une femme pauvre, vivant à Paris. Le lecteur se plonge dans un roman plus que réel car ne l’oublions pas,le naturalisme s’appui sur des descriptions scientifiques des réalités humaines. Ainsi en lisant ce roman nous sommes plongés dans le monde de Gervaise, nous nous mettons à sa place le temps d’une lecture. Dans un registre un peut plus joyeux, nous pouvons parler du roman autobiographique : l’Amant (1984) écrit par Margueritte Duras(1914-1996)

l’auteur, que le lecteur pourra retranscrire dans la vie réelle. Ce pendant, la première fonction du roman reste le divertissement. En effet, avant de vouloir réfléchir, le lecteur cherche avant tout à se reposer, à se détendre ou sinon, à s’ « évader » du monde réel. Le roman a tout d’abord été le récit d’une aventure fantastique, comprenant un personnage idyllique vivant une aventure idyllique. De même ces livres étaient destinés aux nobles qui avaient reçu une éducation et non au peuple.

Gray, dans un coin perdu dʼun marché aux puces. Jʼai eu lʼimpression que la couverture me �xait, mʼattendait. Je nʼai pas hésité. Je lʼai acheté. Peu importe le prix quo̓n mʼaurait o�ert, il était hors de question de le laisser là. Ainsi, en lisant lʼœuvre qui avait inspiré la télésérie, jʼai redécouvert lʼhistoire. Mon torse s e̓st dégon�é et je me suis laissé heurter.https://invraisemblances.files.wordpress.com/2017/09/les_miens.jpgLorsque les Allemands Nazis débarquent en Pologne le 1er

s’indigner, pour s’engager. C’est un appel à l’engagement, un appel à la résistance, avec un grand R. Le court texte, il est vrai, est peu étayé. C’est ce que la majorité de ses détracteurs lui reproche (ainsi que le passage sur Gaza, mais en le lisant, on ne voit pas bien où se trouve l’antisémitisme dénoncé). Mais là réside la force du texte. Ce ne sont pas les statistiques qui doivent indigner, c’est la réalité vécue, de près. Stéphane Hessel, rappelant lui-même que sa fin approche, livre un

suspendra un moment notre appartenance au réel pour nous projeter dans des univers autres, et c’est tout notre quotidien qui s’effrite peu à peu et finit par disparaître, le temps de parcourir quelques pages. Un texte court peut suffire à nous faire nous évader : le poème le « Bateau ivre » de Rimbaud nous fera ainsi voguer au grès des courants, sur une mer imaginaire, à la fois grandiose et dangereuse, où l’on croise les « léopards à peu d’homme » et, même si l’on en revient à l’ « Europe aux anciens parapets

description de Cosette dans le roman commence par cette phrase : « Cosette était laide » et continue sur le même principe : Victor Hugo décrit ce personnage comme un personnage malheureux, déprimé, désespéré, moralement et physiquement épuisé. En lisant cette description, nous voudrions compatir avec ce personnage, lui donner de la force, la force de s’en sortir. En fin de compte lorsque que l’on lit la description de Cosette, pathétique au plus au point, et bien le personnage capte toute notre intension