Salammbô

maudit. Elle est dotée de terribles pouvoirs : elle promet la royauté au petit enfant, cf. « reflet de la redoutable Divinité » Hécate = nouvelle lune Artémise = lune ascendante et descendante Célénée = pleine lune Phoebée, sœur de Phébus dans Salammbô Talithe, c'est l'eau, la nuit et la féminité) La lune est le symbole de la beauté artistique, elle est elle-même présentée fugitivement comme un peintre (quand elle dépose les couleurs sur les joues de l’enfant). Elle règne sur tout ce qui inspire

possibilité de sortir du quotidien, elle devient alors une manière de s’évader. A travers ce voyage personnel ou grâce à l’intrigue ou au processus d’identification le lecteur se laisse emporter dans l’histoire. Qu’il s’agisse de terres exotiques (Salammbo, Flaubert) ou d’autres temps (Les trois mousquetaires, Dumas), l’imagination est sollicité pour faire la part entre fiction et réalité. De plus le roman a pour vocation principale de faire éprouver

Compagnon1 Un exemple frappant de cela est donné par l'analyse du style de Flaubert, dans un article publié en 1880, à la mort de l'écrivain. Brunetière n'aime pas Flaubert, il juge que toute son oeuvre après Madame Bovary a été un échec, en particulier Salammbô et L'Éducation sentimentale. Mais il reconnaît en Flaubert un maître bien supérieur à Balzac : « On prétendit, quand parut Madame Bovary, qu'il y avait là des pages que Balzac eût signées. Certes ! s'il avait pu les écrire ! » Flaubert est un

la vie. CLe roman comme invitation au voyage Enfin, découvrir d'autres pays, d'autres horizons est également possible à travers le roman afin de permettre au lecteur de s'évader le temps de quelques heures. Qu'il s'agisse de terres exotiques (Salammbô, Flaubert) ou d'autres temps (Les Trois Mousquetaires, Dumas), l'imagination est sollicitée pour faire la part entre fiction et réalité. Ainsi, le roman à pour vocation de distraire le lecteur et de l'emmener dans un autre univers. Mais en réalité

en Tunisie et à Paris où il fréquentait les milieux littéraires.       Dans toute sa carrière, il connut les échecs de librairie avec L'Education Sentimentale, Le Candidat ou La Tentation de Saint Antoine. Cependant, il eut avec Madame Bovary et Salammbô un succès de scandale. Flaubert mourut à Croisset le 8 mai 1880.       De son vivant, on définit Flaubert comme étant le chef de l'école réaliste car il s'était donné pour objet d'étude la réalité sociale et historique. Deux veines d'inspiration

redire les mêmes choses si souvent, il faut vous quitter et ne penser plus à vous, Je crois même que je ne vous écrirai plus, suis-je obligée de vous rendre un compte exact de tous mes divers mouvements ? f) Le roman historique Salammbô, Flaubert (1862) Incipit C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar. Les soldats qu'il avait commandés en Sicile se donnaient un grand festin pour célébrer le jour anniversaire de la bataille d'Eryx, et comme le maître

les ouvrages de l'Antiquité tardive aux auteurs classiques; Verlaine, Baudelaire, Corbière, Mallarmé (que l'ouvrage contribue à lancer dans le monde littéraire) sont ses poètes favoris. Chez les romanciers, il fait l'éloge de Poe, du Flaubert de « Salammbô », et surtout de Villiers de l'Isle Adam. Il a un goût raffiné, il ne retient qu'un petit nombre d'auteurs qui le satisferont. Il est aussi bien délicat et catégorique dans la peinture, au reste, il manifeste sa fascination pour « Salomé » de Gustave

misérables), St Exupéry (pilote de guerre), Balzac (montée sociale de la bourgeoisie) dénoncer : Hugo (le dernier jour d’un condamné), Vian (mémoire d’outre-tombe) toile de fond, décor : donner des couleurs historiques au récit (Salammbô, Flaubert) rendre plus réaliste  - comment l’histoire est-elle évoquée dans la littérature ? - quelle histoire ? politique, sociale, militaire ? - quel rôle la littérature a-t-elle joué dans l’histoire ? Zola et l’affaire

de pays, d'époque, en mettant sa Salomé au milieu de cet extraordinaire palais, d'un style confus et grandiose, en la vêtant de somptueuses et chimériques robes, en la mitrant d'un incertain diadème en forme de tour phénicienne tel qu'en porte la Salammbô, en lui plaçant enfin dans la main le sceptre d'Isis, la fleur sacrée de l'Egypte et de l'Inde, le grand lotus.

pour être qui je suis ? ».Il continue par une critique des romans et de la littérature traditionnelle et dénonce les romans réalistes qui a son avis n’apportent rien de nouveau en citant, Flaubert et en critiquant les sujets de ses deux romans, Salammbô et madame Bovary .Et il encourage une littérature nouvelle qui dévoile l’homme dans son quotidien sans la présence de l’auteur . Puis il commence son récit autobiographique « je n’ai dessein de relater, en marge du récit que